CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2086 

 

 

n°2086
 
" La femme de mon frère "

 

 

(2019)-(Can)-(1h57)  -      Comédie   

 

Réal. :     Monia  Chokri   

 

 

Acteurs:  A-E.Bossé, P.Hivon, S.Gabal ...

 

Synopsis

 

 

"Le jour où mon frère est tombé amoureux, j’ai senti qu’il fallait que je lui laisse de la place pour vivre ça loin de moi." Actrice, chez Xavier Dolan notamment, Monia Chokri s’est en partie inspirée de son vécu pour écrire son premier long métrage. Sous sa direction, la comédienne québécoise Anne-Élisabeth Bossé s’empare avec énergie de ce rôle de jeune femme brillante qui rechigne à entrer dans l’âge adulte. Dézinguant avec une acrimonie réconfortante l’avenir (forcément) radieux que la société occidentale lui propose, jetant dans le même sac les biberons bio de ses copines aliénées, le cynisme néolibéral et l’optimisme béat de ses parents post-soixante-huitards, Sophia se cherche à grand fracas, telle une Bridget Jones dadaïste. Une comédie déjantée, emportée par un feu d’artifice d’exubérance, de punchline sardoniques et d’autodérision.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix  

 

La Femme de mon frère fourmille de tentatives, lance des idées et des répliques à tout va, et cette générosité fait aussi partie du plaisir que l’on prend aux petits malheurs de Sophia, et que le personnage lui-même apprend lentement à retrouver.

Car cette comédie féministe est souvent désopilante. Le mérite en revient à l’éreintante Anne-Elisabeth Bossé, qui ose tout dans ce rôle d’une Bridget Jones intello ou d’une Frustrée moderne de Bretécher.

Sophia, comme le sont les grandes héroïnes modernes (plus "Fleabag" que "Bridget Jones") possède cet insupportable et jouissif don de la répartie comique qui lui permet de feindre le détachement, préférant aux pleurs le rire sardonique.

Comme sa protagoniste, le film s’agite un peu tous azimuts, tour à tour attachant et exaspérant, jusque dans sa forme – montage hystérique, punchlines débitées à la mitraillette, brassage de référents allant de la Nouvelle Vague à Xavier Dolan, dans les films duquel Monia Chokri a joué.

C'est là que le film s'enlise quelque peu perdant de son originalité même s'il gagne quelques belles scènes avec l'excellente Evelyne Brochu.

L'actrice, devenue réalisatrice, n'échappe pas aux afféteries d'un premier long-métrage : trop long, trop découpé, plans audacieux mais inutiles. Pourtant il se dégage une énergie débordante, un humour certain et une sensibilité pleine de finesse et de pudeur.

 les bons mots et les dérapages successifs sont malheureusement surlignés par une mise en scène catatonique.

Bien reçu à Cannes, le film de Monia Chokri ne parvient pas à nous émouvoir, trop empêché par une hystérisation qui finit par lasser, impression de tenir la chandelle devant ce couple fraternel, comme Sophia la tient, dans le film, face à son frère et sa conquête

Une bonne idée de scénario, mais qui se perd dans un tohu-bohu général, un accent québécois à couper au couteau, une interprétation excessive, et une surcharge qui frise l’hystérie.

Le premier film de Monia Chokri fait beaucoup d’efforts pour être drôle, sans toujours y parvenir et au détriment de l’émotion.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Une comédie déjantée avec une héroïne démente. C'est très pop et acide. Et un très beau film sur la famille. Le charme du québécois en bonus. A voir d'urgence.

Écrire un commentaire « La Femme de mon Frère » est une pépite et petite bombe d’idées crépitantes, un humour très caustique assumé, que de folie et de bonne énergie qui se dégage de ce film, frais avec le vent de l’originalité en poupe. Le prix un certain regard qui prend tout son sens tant la réalisatrice fait preuve d’imagination et d’imagerie qui tendent à sublimer l’esprit

Monia Chokri débarque avec son premier film et insuffle une fraîcheur et un ton très original. La Femme de mon Frère est un film drôle et jouissif ou les mots et les jeux de mots fusent, dans une langue, le québécois, qui apporte déjà à elle toute seule, un ton, une drôlerie. Les mésaventures de Sofia sont les nôtres. L‘amour, le travail l’amitié et les relations frère et sœur sont au cœur de cette comédie generationnelle joyeuse et folle. Rafraîchissante à souhait en ces jours de canicule...

Une comédie très très sympathique devant laquelle on est sûr de passé un bon moment ! Le scenario est top et les acteurs sont très bien choisis ! Pas étonnant qu'il est reçu le prix un certain regard à Cannes, Monia Chokri nous montre une relation frère / sœur comme on en voit rarement au cinéma, et c'est bien agréable ! Et puis ce petit accent québecois en plus... on adore !

Drôle, touchant, un petit bijou ! La délicieuse mise en scène de Monia Chokri, l'interprétation magistrale d'Anne Elisabeth Bossé,
bref un film qui nous vient tout droit du Québec et qui qui fait un bien fou.

 

Un peu fouilli mais plein de bons moments (manquent souvent les sous titres pour le "patois" québécoise) et de passages mémorables. A noter la bande son particulièrement intéressante et variée qui rien que pour elle, mérite la vision ce film. La fin est surprenante (On n'est pas sûr de comprendre le message) mais magnifique en soi, toujours grâce à la musique.

 

Un bon tiers des spectateurs avait déjà quitté la salle à la moitié du film. La masturbation intellectuelle n’est pas ma tasse de thé, et je n’arrive pas à m’extasier sur un navet que rien ne sauve. Je suis probablement bien moins intelligent que les critiques, dont les notes m’ont incité à aller voir ce film, et qui m’ont fait perdre ma soirée.

Déception malgré une bande annonce prometteuse, comme souvent. Le film est tourné comme on le faisait dans les années soixante dix dans un style avant gardiste. C'est verbeux, moche, saoulant, déstabilisant à force de va et vient qui n'en finissent plus. La musique est lourdingue et accompagne mal le film. Ç'aurait pu être drôle dans la sobriété et une bonne direction des comédiens que j'ai connu bien meilleurs dans d'autres rôles. Au début j'ai pensé au génial Queenie in love d'Amos Kollek...mais non, là c'est vraiment très décevant.

L'accent québécois, toujours drôle, ne suffit pas à sauver ce film bruyant, braillard aux dialogues bancals. Je n'ai jamais ri alors que c'est censé être une comédie.

C'est très long, sans intérêt. Les personnages sont moches et on se demande ce qu'on est venu faire dans cette galère... Une scène de fin ridicule avec ces barques sur un étang et une musique de naze... Pourtant, je suis bon public...
À éviter.

Absolument consternant, inintéressant, braillard et même pas drôle. Qui plus est, les paroles sont souvent incompréhensibles, à tel point que, parfois, elles sont sous-titrées mais pas toujours au bon moment. Quelle déception pour le cinéma québécois qui est si créatif !

Cet ersatz de la série des Bridget Jones et de l'univers de Denys Arcand peine à convaincre tant l'humour est lourdaud et le scénario fumeux. Le jeu hystérique de l'actrice principale n'arrange rien. Un pétard mouillé.

Je n'ai pas du tout aimé l'ambiance générale que j'ai trouvé vraiment désagréable. Aussi la réalisation laisse vraiment à désirer, c'est cheap, assez laid et les dialogues au secours. On ressort de ce film lessivé par tant de remue-ménage et avec un haut le coeur en raison d'un film vraiment pas beau à regarder.

Bruyant, excessif, inutile, sans intérêt, énervant voir même insupportable. Le tout dans un esthétisme affreux. Pire film depuis longtemps.

Insoutenable de nullité. Ce film est une arnaque, tout est moche, la BO, les décors, les costumes, la lumière, les dialogues, TOUT! C'est long et ennuyeux et pas drole du tout. ARNAQUE TOTALE

 

 

 

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