CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2080 

 

 

n°2080
 
" Le Poirier Sauvage "

 

 

(2018)-(Bul,All,Tur,Fr)-(2h08)  -      Drame    

 

Réal. :     Nur Bilge Ceylan   

 

 

Acteurs:  D.Demirkol, M.Cemcir, B.Yildinmar ...

 

Synopsis

 

 

Passionné de littérature, Sinan a toujours voulu être écrivain. De retour dans son village natal d’Anatolie, il met toute son énergie à trouver l’argent nécessaire pour être publié, mais les dettes de son père finissent par le rattraper…

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

 

Ceylan, lecteur de Tchekhov et de Dostoïevski, atteint avec ce film une profondeur et une acuité romanesque qui sont l'apanage de la littérature.

D’une ahurissante beauté plastique et d’une ampleur presque déroutante

La profondeur du film, sa beauté plastique inouïe prennent par moment des virages oniriques inattendus, quand l’image elle-même semble prise de transe et que le héros vacille, en même temps que le réel et les perceptions des spectateurs.

Voir un cinéaste, sans doute au sommet de son art, construire ainsi, de film en film, une œuvre que l’on sait désormais capitale, fait partie des joies que se réservent les cinéphiles. Et les justifie dans leur passion.

Avec « Le Poirier sauvage », le cinéaste turc Nuri Bilge Ceylan, qui a remporté la Palme d’Or en 2014 avec « Winter Sleep », signe un film certes bavard, mais magnifique.

Nuri Bilge Ceylan prolonge son oeuvre de questionnement. Sa maïeutique est du grand art : il éblouit souvent, mais aussi, disserte parfois, en pure digression, jusqu'à l'ennui.

Plus qu’un chef-d’œuvre monumental dispensant ses leçons, ce vers quoi il aurait pu tendre, le film garde une souplesse proche de l’ironie légère de ses acteurs, tourné comme eux vers une composition de bon aloi, qui se révèle émouvante.

Toujours à la tête d’une mise en scène contemplative et cohérente, Nuri Bilge Ceylan verse dans l'intellectualisme, mais parvient tout de même à garder l’émotion.

Pour accéder à l’âpre beauté de la relation entre un père et son fils dépeinte par le film, le spectateur doit s’accrocher : les dialogues sont fournis, très écrits et semés de références littéraires.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Comment faire un film aussi long sans ennuyer ? De nombreux réalisateurs se sont cassés les dents, mais pas Ceylan. En alternant l’humour, le drame et les réflexions philosophiques, tout en proposant un montage fluide avec de superbes transitions, il est difficile de détourner le regard. De plus, cette durée inhabituelle apporte de la densité au récit et de la complexité aux personnages. Ainsi, on a le droit à un genre de film qu’on croyait disparu des cinémas : la fresque grandiose.

Pour la fan de cinéma Turc et du metteur en scène que je suis , une fois de plus je n'ai pas été déçue , le film peu sembler long ( surtout en version originale pas de version Française ) eh bien non on ne s'ennuient pas une seconde , les paysages sont magnifiquement filmés et les acteurs excellent film pour un public averti n'y allez pas part curiosité vous risquez de vous y ennuyer , car ce qui peu sembler court pour certains peu sembler très très long pour d'autres bref pour moi un grand moment de cinéma à consommer sans modération

Chef d’œuvre d’une poésie universelle et merveilleuse. On compare souvent les fresques de Ceylan à Tolstoi, Tchekhov et leurs confrères russes. Ici la figure du père semble parfois décrite par John Fante à la manière de ses Compagnons de la grappe, à la fois pathétique et charismatique, originale et touchante. Rares sont les films qui emportent autant, dans lesquels on a envie de vivre quelques temps. Comme un grand roman.

Film magnifique, conte existentielle, réflexion sur la filiation et sur la société turque contemporaine, fil sur lequel on pourrait écrire une thése ! C’est un film long, très long, lent, très lent, bavard, très bavard, mais qui vous emporte par sa beauté, sa profondeur, son intelligence. Juste un peu plus resserré, il serait un chef-d’œuvre.

Superbe, ça devrait faire réfléchir sur nos rapports avec nos parents, nos enfants, nos amis, la religion.....
La relation de ce fils Sinan qui crève l'écran avec son père, sa mère? ses amis, sa petite amie, enfin ex petite amie, les élus, ceux qui ont "réussi", la religion ... il est dans toutes situations de la vie courante, sans aucune agressivité. Ce film est profond. A voir et à approfondir.

 

Il y a dans ce récit d'une vie ordinaire en Turquie, des fulgurances extraordinaires et des longueurs récitatrices insupportables. Pendant 3 heures, nous suivons les échecs scolaires, les échecs professionnels, les échec familiaux, les échecs sentimentaux d'un jeune homme en Anatolie. Bref on ne rigole pas ... quoique parfois ! Des bavardages aussi intéressants que peu cinématographiques sur la caste des écrivains, sur le libre-arbitre et la religion ... qui sont d'une longueur fastidieuse !

Un film profond , d'une beauté picturale très soignée. Le parcours initiatique de ce fils de retour au bercail, qui voudrait être écrivain ne laisse pas indifférent. Les retrouvailles avec sa famille, son père , ses amis. Beaucoup de dialogues aussi parfois un peu long ( i.e. l' interminable talk avec un écrivain célèbre) . Parfois profond, mais pas toujours. Reste un beau film fleuve, soigné et élégant. Un beau témoignage aussi sur la société civile turque , de province.

Un film profond , d'une beauté picturale très soignée.Le parcours initiatique de ce fils de retour au bercail, qui voudrait être écrivain ne laisse pas indifférent. Les retrouvailles avec sa famille, son père , ses amis. Beaucoup de dialogues aussi parfois un peu long ( i.e. l' interminable talk avec un écrivain célèbre) . Parfois profond, mais pas toujours. Reste un beau film fleuve, soigné et élégant. Un beau témoignage aussi sur la société civile turque , de province.

 

Non non et non ce n'est pas un chef d'oeuvre. C'est même un film qui sera bien vite oublié. La dernière demi-heure est magnifique; ls scénario se bouge enfin, l'esthétique qu'on aimait tant dans les premiers films de Ceylan reprend ses droits. Mais auparavant il aura fallu ne pas s'endormir pendant 2h30 où l'histoire s'étire, où le réalisateur nous assène quatre dialogues (tous entre hommes) interminables. Ces dialogues se veulent sans doute d'une profonde philosophie, ils ne sont que des conversations de comptoir améliorées dites par des voix monocordes. Quel massacre que ces innombrables films deux fois trop longs autorisés par le numérique ! Ils tuent les réalisateurs, les salles, les spectateurs.

J'avais adoré "Winter sleep" où l'on ne voyait pas le temps passer... Las, "le poirier sauvage" est d'un ennui... inouï pendant les 2 premières heures et ne "décolle " vraiment que lors de la dernière heure ! Tout ça pour ça. Non, ce film hélas ne présente aucun intérêt.

Je soupçonne un snobisme friand d'exotisme de la part de toutes les critiques ou personnes qui ont encensé ce Poirier sauvage. Je me suis quant à moi terriblement ennuyée, hors deux rares moments où il y a un peu de cinéma. Le film est en effet deux fois trop long — et pourquoi dure-t-il 3 heures, bon sang ?! Pour tartiner des kyrielles de dialogues discursifs, périphériques et pseudo profonds dont on n'a que faire ? Pour balancer en boucle tout le temps la même musique, à chaque fois qu'il est nécessaire de comprendre que le personnage principal est triste ? Un personnage principal dont on n'a que faire non plus, d'ailleurs, car non seulement il n'a aucun charisme, mais il est extrêmement antipathique avec tout le monde. Et d'ailleurs, il le dit lui-même : il n'aime personne. En conclusion, c'est quand même très agaçant, car si ce film était français, il y a fort à parier qu'il n'aurait même pas vu le jour.

Je viens de voir ce film, je vous le recommande pour roupiller 3h au frais et encore. 3h de bavardages, pour dire quoi ? Je suis furieuse, quel ennui, les personnages ne sont pas attachants , ça ne m'a rien apporté sinon l'ennui.

 

 

 

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