CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2070 

 

 

n°2070
 
" Louise en hiver "

 

 

(2016)-(Fr)-(1h15)  -      Animation  

 

Réal. :     Jean-François Laguionie  

 

 

Acteurs:  D.Frot, D.Dassigny, A.Hickling ...

 

Synopsis

 

 

À la fin de l'été, Louise voit le dernier train de la saison, qui dessert la petite station balnéaire de Biligen, partir sans elle.
La ville est désertée. Le temps rapidement se dégrade, les grandes marées d'équinoxe surviennent condamnant maintenant électricité et moyens de communication. Fragile et coquette, bien moins armée que Robinson, Louise ne devrait pas survivre à l'hiver. Mais elle n'a pas peur et considère son abandon comme un pari. Elle va apprivoiser les éléments naturels et la solitude. Ses souvenirs profitent de l'occasion pour s'inviter dans l'aventure. Jusqu'à ce qu'une explication lui soit révélée et que tout rentre dans l'ordre.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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L’aquarelliste impressionniste instaure une douce mélancolie évoquant parfois le cinéma de Tati. Le graphisme répand sa suprême élégance. Le dialogue et la voix off s’exposent avec parcimonie tandis que les musiques distillent des ondes élégiaques. Que la beauté soit avec vous !

Laguionie a toujours magnifié ces choses "sans importance", qui le font, comme dit joliment son producteur Jean-Pierre Lemouland "plonger dans sa mer intérieure".

Cette impression d'éternité, de merveilleux flottement vient du dessin de Jean-François Laguionie. Quand tous les studios du monde se repaissent de couleurs et de technologie, cet héritier de Paul Grimault peint comme on respire et capte l'essence d'une existence et d'un décor avec des pastels et de la gouache.

Véritable caresse visuelle, le dernier film de Jean-François Laguionie est une évocation délicate du crépuscule de la vie d’une femme.

Un petit bijou d’animation, marqué par l’esprit d’enfance, par le temps qui passe et par l’art de créer une atmosphère de tendresse mélancolique.

Tout est épuré, minimaliste, en retenue. Presque pas de dialogues. "Louise en hiver" parle avec nostalgie et délicatesse de la vieillesse et de la mort, les émotions en retrait pour signifier la pudeur de cette femme robuste de 75 ans, qui se réfugie dans un univers métaphorique, presque surréaliste, pour se recueillir dans la nature en silence, comme Robinson Crusoé.

S’il faut accepter son rythme contemplatif, «Louise en hiver» déploie peu à peu ses ailes poétiques pour nous troubler durablement, comme après la lecture d’un roman dont on ne saisirait pas toute la puissance nostalgique.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Dans une ville fantôme, une vieille dame fait un voyage imaginaire au milieu d'êtres étranges sortis d'un rêve. Superbe portrait de la vieillesse sublimée par une délicatesse folle dans les images et la musique par touches. "Condamnée à la solitude" rêve-t-elle. C'est l'abandon des hommes qui la contraint à vivre son rêve éveillé pour revivre son passé. Le thème de la mémoire est formidablement émouvant avec les images furtives de son enfance qui reviennent par bribes. Vraiment beau et d'un optimisme fou sur la façon d'appréhender la vieillesse.

le film est d'une grande douceur picturale, philosophique....Il raconte l'histoire d'une vieille femme qui avec le temps se sent marginale à son environnement humain.....Plus d'amis, plus de famille.....Alors tout devient calme, tout est en ton pastels, une sorte d'harmonie coréenne (je ne sais pourquoi) se dégage des dialogues rares, des couleurs, et de la philosophie minimaliste auxquelles se trouvent confronter spectateurs et personnages.....Au fond la vieillesse quand elle est peinte ainsi (on peut parler de peintures) apaise...certes il ne se passe pas grand chose en 70 minutes, mais n'est ce pas le propre de la contemplation de s'émerveiller de peu, le film y parvient totalement......Laissez vous tenter.

Un beau film d'animation avec de vrais moments de grâce et de poésie. On pourra lui reprocher un rythme un peu trop languissant par moment (je ne le conseille d'ailleurs pas aux jeunes enfants) mais cela participe aussi à son charme à part, avec la voix de cette grand-mère (immense Dominique Frot) qui reste longtemps dans nos têtes après le film. Et ce dernier se révèle surtout une belle réflexion sur la solitude, la vieillesse et la vie qui passe.

Cette oeuvre poétique et allégorique parle de la vieillesse et de l'amour de la vie, par le biais d'une superbe animation : impression de peinture animée grâce à des images de synthèse, avec des douces couleurs pastel. C'est un film par lequel il faut se laisser porter pour en saisir toute la tendresse.

Excellente surprise que ce film d'animation franco-canadien. Car non seulement "Louise en hiver" est très réussi visuellement mais en plus nous avons le droit à une histoire qui possède une bonne dose de poésie, en grande partie grâce à la présence de son personnage principal, une vieille dame, qui s'avère bien attachante.

En fait je me suis trompée je n'ai pas fait attention que c'était un film d'animation je pensais à un film avec acteurs et actrices mais au final ce n'est pas bien grave l'histoire est superbement réalisée et tient la route franchement ce film est un petit bijou drôle tendre émouvant sincère. Louise est une délicieuse et émouvante grand mère et on craque quand pépère fait les yeux doux , pour petits et grand à recommander sans modération 

 

"Louise en hiver" film d'animation acclamé par la critique m'a déçu. En effet l'histoire ne raconte pas grand chose de plus le rythme est lent et l'ennuie guette. Cependant j'ai trouvé le graphisme à l'ancienne très beau ainsi que des beaux moments poétique et philosophique sur le temps qui passe,la solitude et vieillesse.

Avec "Louise en Hiver", Jean-François Laguionie signe un beau film d'animation sur la vieillesse et la solitude. Il enrobe ces thèmes d'un fort parfum de mélancolie et de nostalgie nimbé de poésie et d'onirisme. La partition musicale y est en plus superbe tout comme l'animation. Pourtant, malgré toutes ces indéniables qualités, "Louise en Hiver" n'a pas réussi à me transporter dans ce voyage à travers le passé, à travers les souvenirs et les rèves de cette femme âgée, abandonnée de tous. En dehors de rares moments, je n'ai pas été touché par cette histoire. Peu d'émotions ressenties alors que les longueurs étaient, elles, bien présentes. Pas réceptif mais je salue néanmoins le travail de Jean-François Laguionie.

Ratant son train pour quitter sa station balnéaire, Louise, une Robinson Crusoé version troisième âge, va se retrouver seule dans une ville fantôme en proie aux éléments. Un film sur la solitude et la vieillesse plein de poésie mais un brin longuet.

Oeuvre après oeuvre, Jean-François Laguionie poursuit son travail méticuleux et poétique, qui lui vaut sa place parmi les meilleurs cinéastes français d'animation. "Louise en Hiver" est un très bel essai animé sur l'attente et la solitude. Celle d'une vieille femme obligée de vivre dans une station balnéaire hors saison. Il s'agit en réalité d'un double pari gagnant. Le dessin sur papier à grain est superbe et l'histoire chargé de moments émouvants. Les souvenirs convoqués par Louise ajoutent une profondeur supplémentaire au propos. Même si on ne peut s’empêcher (rarement heureusement) de trouver le temps un peu long,

 

Très beaux dessins, thème sympa, film original. Il faut avouer que c'est un peu .... lent .... Il reste une sensation de vide, il manque quelque chose à ce film pour être pleinement réussi. Je ne sais quoi. A la fin de la séance, personne ne s'est levé pendant plusieurs minutes, j'ai pensé quelques instants que tout le monde était décédé de mort naturelle. mais non, finalement, tout le monde est parti petit à petit. Tant mieux et à bientôt.

Une vieille dame loupe son train et se retrouve bloquée seule sur une presqu'île pendant les grandes marées de fin d'été. Des dessins simples, des délires de scénaristes, un découpage scénaristiques très approximatif... On aime ou on n'aime pas. J'ai du mal à accrocher, les voix sont trop narratives et rappent les oreilles ! La poésie qui se dégage de cette histoire est triste et montre à quel point les gens semblent activement conditionnés. Bof.

 

 

 

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