CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  207 

 

 

 

 

n°207
 
" Un homme de trop "

 

 

(1967)-(Fr,It)-(1h30)  -     Guerre 

 

Réal. :     Costa-Gravas 

 

Acteurs  :  B.Cremer, J-C.Brialy, M.Piccoli, C.Vanel ... 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles    L'Express     Télérama      Cahiers du Cinéma     Positif          

  Paris Match    Le Figaro    Libération     France Soir       L'humanité      Première      Elle       Le nouvel Obs      Le Point     La Croix     

 

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Intéressant à plusieurs titres, déjà le casting est impressionnant et un film de guerre français avec de l'action c'est une denrée assez rare surtout à l' époque du tournage. Si la réalisation n'est pas parfaite le style est vraiment moderne avec des scènes vivantes. En plus Il n'y a en pas que pour les gros bras le film propose un peu de réflexion et des dialogues même si c'est parfois un peu brouillon. Enfin niveau historique le film tient plutôt bien la route, entre la composition hétéroclite des groupes de résistants et le peu de sympathie d'une partie de la population.

Un film de guerre truffé de répliques drôles (souvent dites par Piccoli). Bien réalisé, bien monté et avec des bons acteurs. Un bon film.

"Un homme de trop" vient lorgner du côté du film de guerre sous influence western. L'audace du jeune réalisateur est plus que jamais là, se ressentant à chaque instant. Commençant dans le feu de l'action, le film n'a de cesse de surprendre, dévoluer autour d'un tas de personnages et de nous en montrer un, énigmatique, qui refuse le conflit. Mais est-ce vraiment possible de refuser de prendre les armes dans cette situation ? Doté d'un budget confortable, Costa-Gavras offre de solides scènes d'action remplies de tension tout en laissant sa caméra mobile déambuler parmi le groupe de résistants, livrant un portrait assez fouillé de la vie dans le maquis. Non sans humour (certaines répliques sont irrésistibles), il tâche de nous montrer un morceau de la vie des maquisards et certains dilemmes moraux auxquels ils sont confrontés. S'il se finit un peu en queue de poisson, "Un homme de trop" est à coup sûr une belle découverte dans la carrière du réalisateur.

Avec sa scène d'ouverture assez impressionnante, on entre dans le vif du sujet sans temps mort grâce notamment à une mise en scène serrée et tendue. On a l'impression d'être dans un film de Verneuil. La vie du maquis pendant la guerre filmé comme un film d'action et de suspense.

Un Costa-Gavras peu connu et c’est dommage, bien que ce ne soit pas l’un des meilleurs : il ne mérite pas l’anonymat dans lequel il est tombé. C’est un très bon film d’action, à la mise en scène particulièrement tonique, aux dialogues incisifs et souvent amusants, à la psychologie virile et guerrière. L’humour détend l’atmosphère tendue, l’aspect politique (choisis ton camp, camarade) et historique est juste évoqué sans lourdeur. Et puis… quelle brochette d’acteurs français, pour beaucoup disparus ! Un régal !

 

Etant passionné d'histoire notamment sur la période de l'occupation, amoureux de ce type de paysage et fan de Michel Piccoli j'ai naturellement était pris par ce film dès le début. Un beau film tragique avec un beau casting, mais hélas j'ai trouvé le scénario et les dialogues assez mal dégrossis, à l'image de certains personnages d'ailleurs, tels que Claude Brasseur en obsédé sexuel, des françaises lambda "très peu farouches" ou encore des mauvais accents de Marseille. Aussi quelque chose décris par certains comme de l'humour que personnellement j'ai trouvé un peu "tache" et malvenu. De même j'aurais aimé que l'on pousse la réflexion de manière plus profonde et moins brute. En résumé un beau film que j'ai apprécié mais qui avec son potentiel aurait pu être mieux.

 Ce 2eme film de Costa-Gravas démarre sur les chapeaux de roues par une scène très rythmée pendant laquelle des maquisards attaquent une prison afin de libérer 12 condamnés à mort. C'est une réussite sauf que non seulement la ville est encerclée par les Allemands rendant le retour au maquis difficile mais surtout par le fait qu'1 13eme homme s'est glissé parmi les libérés. Le film va s'attacher à nous faire découvrir si cet homme est oui ou non un espion ou véritablement un condamné de droit commun qui aurait profité de l'aubaine. J'ai trouvé ce film assez brouillon en fait car les scènes d'action notamment la 1ere sont un peu fouillies, la 1ere étant presque dans le noir, il est difficile de tout suivre. Par contre la distribution est exceptionnelle, Brialy en soldat (pas commun), Cremer en vrai maquisard et baroudeur, Piccoli en cascadeur, Brasseur en comique, Perrin en petit jeune, Vanel en pépé, Blain, Préjean, Creton, etc...

Même si je m'attendais plus à voir un thriller qu'un film de guerre, 1 homme de trop mérite sans doute une plus forte reconnaissance.

 

Film devenu rare, L'homme de trop est le premier film sur la Résistance traité comme un western. Le thème du film, l’histoire d'un cas de conscience inspiré de faits réels, est passionnant. Il est malheureusement placé au second plan dès la scène d'introduction qui fait la part belle à l'action. De plus, ce sujet explosif est continuellement désamorcé par un humour inadéquat, parfois parodique. Le long métrage vire à la débandade comme son finale. Ce choix de narration fait par Costa-Gavras est regrettable car le casting convoqué est excellent : Michel Piccoli, Charles Vanel, Bruno Cremer, Jean-Claude Brialy, Gérard Blain, Claude Brasseur, Jacques Perrin, etc. Film d’action avant tout, Un homme de trop échoue à questionner l'histoire et la notion de justice.

 

 

Index Films

 

Sommaire  MAGALMA