CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2067 

 

 

n°2067
 
" Aux sources du Nil "

 

 

(1990)-(Am)-(2h16)  -      Aventures, Drame, Historique  

 

Réal. :     Bob Rafelson   

 

 

Acteurs:  R.E.Grant, I.Glen,F.Shaw  ...

 

Synopsis

 

 

En 1854, deux hommes se rencontrent à Aden : Richard Burton, aventurier, poète, ethnologue et traducteur de textes érotiques et John Hanning Speke, animé d'une ambition effrénée. A Londres, ils décident de retourner en Afrique afin de résoudre un mystère qui, depuis longtemps, intrigue les Anglais: l'emplacement exact des sources du Nil.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Aux source du Nil est un magnifique film d'aventures s'inspirant d'une histoire vraie, celle des 2 explorateurs britanniques partant à la recherche du la source du Nil. Remplis de beaux paysages ce film nous montre le courage qu'il fallait aux explorateurs pour découvrir des lieux encore inconnus.

Des hauts lieux touristiques où il fallait dissimuler les traces du modernisme aux immenses savanes où ont ètè reconstituès les villages de huttes, Bob Rafelson a entièrement filmè au Kenya les ètapes de ce très beau pèriple africain! Cela faisait une èternitè que Richard Francis Burton hantait Rafelson! Personnage excessif (d'après le metteur en scène), cet aventurier irlandais, explorateur, poète, archèologue, traducteur de textes èrotiques orientaux, qui parlait vingt neuf langues, a dècouvert en compagnie d'un officier anglais, au siècle dernier, les mystèrieuses sources du Nil! Pour retracer cette authentique èpopèe de mille jours, Rafelson refait pour la petite anecdote quatre fois l'itinèraire de son hèros avant de filmer l'essentiel de l'action au Kenya! Au delà de cette dangereuse expèdition, le rèalisateur conte l'histoire d'une amitiè tourmentèe entre Burton, rebelle à toutes les valeurs de la sociètè victorienne, et Speke, un aristocrate ambitieux et avide de gloire! Un peu oubliè aujourd'hui, "Mountains of the Moonne" est pourtant une fresque puissante dans l'Afrique millènaire, cruelle, sanglante et envoûtante..

Les images filmées par le grand chef opérateur Roger Deakins sont sublimes sans jamais édulcorer la violence qui nimbait ces explorations. On est très loin donc des images léchées du « Lawrence d’Arabie » de David Lean même si Iain Glen qui incarne John Hanning Speke, fait immanquablement penser à Peter O’Toole. Lui et Patrick Bergin dont c’est la première apparition dans un long métrage forment un couple charismatique et complémentaire qui parvient à faire voyager le spectateur dans une époque où l’immensité terrestre n’avait pas encore complétement livré ses limites. Un grand film qui confirme que même sans Jack Nicholson devant sa caméra, Bob Rafelson était capable d’affirmer son art.

Une fresque puissante, envoûtante et passionnée, à la découverte d'une Afrique mystérieuse et inexplorée, filmée au Kenya par l'auteur du "Facteur sonne toujours 2 fois". Le film rappelle les grandes aventures africaines du genre "les Mines du roi Salomon" comme Hollywood n'en faisait plus, mais avec une approche plus moderne, et Patrick Bergin, acteur trop méconnu, y trouve un rôle fort.

Un bon film d'aventure qui retrace cette quête vers les souces du Nil avec deux principaux personnages ayant chacun leurs visions, leurs caractères. On s'attache facilement à cette histoire, on se passionne et le retour est aussi bien que l'aller et cela n'était pas si simple à faire!!

Un très grand film d'aventure sur la quête de la source du Nil... Histoire vraie par ailleurs que le film retrace parfaitement avec des interprètes superbes notamment un Patrick Bergin charismatique en Richard Francis Burton (Un homme extraordinaire !). Le film démarre fort, pas de mise en place trop longue des lieux et personnages, on part direct à l'aventure. Un scénario précis qui s'attache au plus important sans en dénaturer le fond. Beautés de l'Afrique pure, mixte parfait entre l'Afrique et le Londres des chercheurs sans oublier la psychologie des deux héros. A voir et à revoir, splendide et maitrisé, chef d'oeuvre trop méconnu.

 

S'inscrivant dans la lignée des films d'aventures réalistes comme le furent « Stanley et Livingstone » ou beaucoup plus récemment « The Lost City of Z », « Aux sources du Nil » aborde un sujet très peu traité au cinéma : la recherche de la fameuse source du Nil (comme son titre l'indique), dont nous avons su pendant longtemps le point d'arrivée sans en connaître l'origine. L'occasion d'un voyage en décors naturels parfois somptueux, que la copie un peu passée ne met malheureusement qu'à moitié en valeur. L'ensemble est bien contextualisé, que ce soit quant à la motivation sans faille des britanniques de percer ce secret africain ou les rivalités entre nations voisines, prise en compte de la religion... Cela reste discret mais donne une assise convaincante pour encadrer le récit. Sans être captivante, cette expédition parfois très violente, que Bob Rafelson ne cherche nullement à aseptiser, nous plonge au cœur d'une Afrique sauvage magnifique et (très) dangereuse, où les différentes rencontres peuvent s'avérer aussi riches que meurtrières.Sans susciter l'enthousiaste, probablement par son léger manque de souffle ou une bande-originale peu marquante, « Aux sources du Nil », est tout de même une réussite.

Film d'aventure type, cette adaptation des écrits d'un explorateur anglais nous entraîne dans un voyage dangereux et aux enjeux cruciaux pour une Angleterre alors dominatrice du monde. B. Rafelson (dont on est sans nouvelles depuis bien longtemps) signe un film qui manque parfois de souffle épique mais qui réserve son lot de déconvenues, de scènes enfiévrées et de violence. Dressant le portrait de personnages aux relations complexes (dans le fond, guère dans la forme), donnant ainsi quelques scènes assez fortes, le scénario est assez captivant, parfois plus que lorsqu'il décrit le voyage. Comme bon nombre de film du genre, il pratique l'ellipse à fortes doses (un coup on suit le groupe 2 jours d'affilée puis on fait un bond d'un mois) et la façon qu'à Rafelson de filmer le tout n'a rien à envier à certains autres (tel que S. Pollack avec Out of Africa), sans doute grâce à R. Deakins qui officie içi à la photo. Intéressant mais inégal, un film à découvrir toutefois. 

L’intérêt que présente ce récit d’aventures au demeurant tiède, loin de la virtuosité de The Lost City of Z (James Grey, 2016) parce que dépourvu de mise en scène véritable, réside dans la complexité charnelle qui unit les deux explorateurs qui se voient, pendant plus de deux heures, raccordés aux fragilités de leur corps : les joues sont transpercées d’une lance ennemie, de même les jambes en sont meurtries ; les pieds s’écorchent aux chemins. Nul hasard si la clausule se centre sur le portrait d’argile de John, qu’il faut retoucher afin de restituer la vigueur des pommettes et de la bouche – « c’était comme ça qu’il était », entend-on. Nous ressentons là peut-être l’influence du long métrage Maurice (James Ivory, 1987) qui abordait trois ans auparavant l’homosexualité interdite de deux amis aristocratiques dans l’Angleterre du début du XXe siècle, quoiqu’elle ne soit ici que suggérée, laissée libre à l’interprétation du spectateur. Voilà pourquoi, peut-être encore, la source du Nil, à savoir le plateau du lac Victoria, relève-t-il de l’hypothétique, comme nous l’indique un panneau de texte précédant le générique.
 

Film sur l’échec public d’une expédition, Mountains of the Moon est aussi et surtout le film d’une réussite empêchée, condamnée à l’ombre et à l’oubli. La photographie de Roger Deakins confère aux explorations des allures de rêveries cauchemardesques que Bob Rafelson n’exploite guère par sa réalisation, assez plate et illustrative. Une curiosité.

 

Bob Rafelson n'est pas Spielberg, ni encore moins John Huston ou Clint Eastwood... Qu'onse le dise. Certes, le propos du film est louable, mais le résultat est d'une médiocrité saisissante. La faute certainement à l'interprétation qui n'affiche pas l'ambition des personnages du film, la faute aussi à la réalisation qui s'embourbe dans une relaion sentimentale aussi encombrante qu'inutile.

 

 

 

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