CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2028 

 

 

n°2028
 
" Rien à foutre "

 

 

(2022)-(Fr,Be)-(1h55)  -      Comédie dramatique   

 

Réal. :     Emmanuel Marre / Julie Lecoustre    

 

 

Acteurs:  A.Exarchopoulos, A.Perrier, M.Taquin ...

 

Synopsis

 

 

Cassandre, 26 ans, est hôtesse de l’air dans une compagnie low-cost. Vivant au jour le jour, elle enchaîne les vols et les fêtes sans lendemain, fidèle à son pseudo Tinder «Carpe Diem». Une existence sans attaches, en forme de fuite en avant, qui la comble en apparence. Alors que la pression de sa compagnie redouble, Cassandre finit par perdre pied. Saura-t-elle affronter les douleurs enfouies et revenir vers ceux qu'elle a laissés au sol ?

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma     Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

 

Portant malicieusement bien son titre, ce premier long-métrage réjouissant ne ressemble à rien d’autre qu’à lui-même : découverte alternative au cinéma installé, et portrait judicieux de la jeunesse de son temps. Avec Adèle Exarchopoulos, irradiante.

Ça n’est pas seulement Cassandre qu’Adèle Exarchopoulos incarne, mais toute une génération éprise de liberté tout en fuyant l’intime. À 28 ans, ce rôle, dans un film pas forcément grand public mais qui parlera à de nombreux jeunes, fera date pour la comédienne lancée par « La Vie d’Adèle », d’Abdelatif Kechiche.

Marre et Lecoustre s’en remettent aux termes d’un hyperréalisme d’autant plus pertinent qu’il déborde la simple posture dénonciatrice, pour saisir les coordonnées bifaces du contemporain : séduction et brutalité, flottement et rentabilité, servitude et désinvolture, surprésence et absence à soi.

Pour leur premier film, Emmanuel Marre et Julie Lecoustre font le portrait assez rare d’une jeune femme au point mort et sans ambition, sans jamais prendre le parti de la juger, acceptant à bras le corps son inhérente tristesse.

Résistant aux éclats fébriles et/ou romanesques hérités de Pialat et de Truffaut, le film zappe le drame pour privilégier le flux de la vie comme elle va, sans trémolos, ce qui est rare. Avec Rien à foutre, on atteint un sommet du cinéma français. Et il est belge…

Un portrait en forme de contre road movie malgré les déplacements incessants. Le seul trajet qui compte se fait à l’intérieur de soi et s’achève par le retour de Cassandre chez elle...

Le geste cinématographique de Julie Lecoustre et d’Emmanuel Marre est émouvant en même temps que courageux : il fait de l’ennui le lieu de la réappropriation physique et de la reconquête intime, opposant aux impératifs de la modernité laborieuse la mollesse réparatrice du désœuvrement.

Le tandem Marre/Lecoustre signe une comédie foutrement décontractée et tire le portrait d’une génération gentiment désabusée.

Cette première partie de Rien à foutre ressemble à un documentaire sur une jeunesse « ubérisée ». La seconde vire au mélo quand Cassandre retourne dans sa famille endeuillée par la mort de sa mère. Le tout est un (long) film dont on n'a un peu rien à faire. On reste poli.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Primé à la Semaine de la Critique 2021, ce petit film est une véritable bouffée d'air frais. Plus qu'un semi-documentaire sur les compagnies aériennes, c'est un attachant portrait de jeune femme à la fois déterminée et fragile, sublimement joué par Adèle Exarchopoulos.

Ce premier long métrage de ces deux réalisateurs est intéressant à découvrir. Ils abordent avec pertinence la réalité des conditions de travail peu humaines des hôtesses de l’air dans les compagnies aériennes low-cost où tout n’est pas très rose. Adèle EXARCHOPOULOS qui incarne l’une d’elles est excellente et très crédible dans son rôle. Le film bien réalisé et fort bien documenté, porte un regard critique sur les méthodes de ces sociétés ubérisées qui cherchent avant tout à faire du chiffre au détriment des relations humaines.

 

Rien à foutre montre, à travers quelques tranches de vies bien choisies, le quotidien d'une hôtesse de l'air dans une compagnie low cost. Ce métier qui fait rêver nombre de jeunes gens, est dénaturé par ces compagnies : elles et ils deviennent de simples vendeurs et vendeuses, voire des escrocs lorsqu'elles et ils refusent l'accès à des passagers sans raison. Mal payée, sans attache, sans amis, sans avoir le temps de visiter les endroits où elle se rend, elle a une vie peu enviable, malgré quelques bonheurs épars. Un film désenchanté en somme, sur une génération gavée de belles images qui a du mal à se confronter à la réalité.

Un peu déçu par ce film que j’ai trouvé confus et avec des longueurs, heureusement Adèle joue bien comme d’habitude, ça ne donne vraiment pas envie d'être hôtesse de l’air aujourd'hui, quelle solitude autour de ces rencontres éphémères !

Un film plus intéressant dans sa manière de dépeindre les coulisses du fonctionnement de ces compagnies aériennes (compétitivité interne, conditions de travail très strictes) que dans sa seconde partie, familiale, qui finit par faire du surplace.

Rien à foutre" très bien noté par la presse est une comédie dramatique très moyenne dans l'ensemble. En effet la première partie est honorable décrivant d'une manière immersive ,réaliste et difficile le quotidien d'une hôtesse de l'air dans une compagnie Low Cost assez bien interprétée par Adèle Exarchopoulos même si j'ai connu bien mieux la suite n'est qu'une succession de péripéties sans intérêt, c'est bien dommage.

 

J’exerce le métier et suis même passée par la compagnie mise en avant dans ce film. Très très déçue par ce film. Ne reflète en rien la vie des stewards en court courrier et low cost, ni même pour la compagnie en question. Dénigre même le travail. Tout n’est pas qu’alcool, fête et débauche. Film décousu en plus de cela, on s’ennuie vite. Les gens quittaient même la salle au milieu du film. Je ne le conseille pas.

Mi figue mi nawak. Beaucoup de scènes improvisées, d'autres prises en caméra plus ou moins cachée, d'où un sentiment d'improvisation qui dure hélas tout le long du film. A mi chemin, on quitte l'univers de la compagnie low cost, et on se focalise sur la famille de l'héroïne. Ah bon. Où veut-on en venir ? Je n'ai pas vraiment saisi ce que le film veut nous raconter.

Plus ennuyeux que vraiment loupé, Rien à foutre (titre un peu provocateur qui ne colle pas spécialement au contenu) est surtout un film assez frustrant ou l'on a sans cesse l'impression de rester à la surface des choses sans jamais vraiment rentrer dedans.

Un film que je me suis forcé à regarder jusqu'au bout mais sans seulement comprendre ou il voulait en venir, à part peut être montrer la déchéance humaine. Une jeune fille qui fait l'hôtesse, fume trop, boit trop, se laisse vivre, tout ça à l'image du titre pas si mal choisi pour cette si pauvre création...

Je n'ai toujours pas compris ce film . Une première partie , plutôt intéressante qui nous montre de l'intérieur , du côté du personnel navigant , le monde des compagnies aériennes low-cost . Même si je n'aime pas trop la façon de filmer pour donner un air de reportage. Ensuite on plonge dans le prive familiale de la jeune Constance , hôtesse de l'air...et là, le film se perd dans tous les sens .....Quel ennui tout cela !

Critiques enflammées, donc j'y vais. Le 1er 1/4 d'heure me donne envie de partir. bon, je résiste, pour voir: bien m'en a pris ris pour la suite, plutôt réussie qd on assiste au quotidien de ces hôtesses des Cie. low-cost. Mais certains plans unitilement longs nous font douter au bout d'une heure. C'est mal filmé, mal éclairé, le scénario essaie de mixer vie sociale et vie privée de l'héroïne, sans grande conviction . Le film est trop long, la dernière 1/2 heure sans grand intérêt. Décevant.

Ce film était très attendu par les PNC. Enfin un film qui va mettre ce métier atypique en avant ! Et pourtant…un potentiel qui a été largement gaché. Dans les bandes annonces, on s’attend à découvrir le métier d’hôtesse de l’air low-cost, et finalement on se rend compte qu’il est bourré de clichés, ce qui dénigre le métier. Les scènes intéressante se font rares. De nombreuses scènes ennuyeuses beaucoup trop longues où il ne se passe rien (au moins 5 scènes où on assiste aux pauses clopes sans intéret). La fin a vraiment été baclée. J’ai hésité à quitter la salle tellement c’était long et ennuyeux…

2h d'un film ressemblant à une télé réalité dans laquelle on suit la vie d'une jeune hôtesse de l'air déambulant dans sa vie au gré de rencontres d'un soir, de compte Instagram et d'anecdotes professionnelles. Tout sonne faux, dialogues affligeants, scénario absent, plans séquences interminables sur....rien. A éviter

 

 

 

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