CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2019 

 

 

n°2019
 
" Aux frontières de l'aube "

 

 

(1988)-(Am)-(1h34)  -      Western de vampires   

 

Réal. :     Kathryn Bigelow / Eric Red   

 

 

Acteurs:  A.Pasdar, J.Wright, L.Henriksen ...

 

Synopsis

 

 

Une nuit, Caleb, un jeune fermier de l'Oklahoma, rencontre la belle Mae. Fasciné, il tente de la séduire et obtient d'elle un baiser qui devient une morsure. Ce contact va entraîner Caleb dans le monde des compagnons de Mae, des vampires. Il devra apprendre à tuer pour s'abreuver du sang de ses victimes.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Revu avec un grand plaisir ce classique typiquement 80’s (la belle B.O. de Tangerine dream). Le film de Bigelow était précurseur sur bien des points dans la relecture moderne du mythe du vampire, inspirant ainsi avec plus ou moins de bonheur bon nombre de films récents. Et surtout quel punch dans la mise en scène déjà à l’époque.

Le premier grand film de Kathryn Bigelow qui modernise avec une originalitè folle le mythe des vampires! Attention pas de crucifix ni de pieu en bois et encore moins de gousse d'ail que l'on cache sur soi, "Near Dark" allie plutôt le western sauvage et le fantastique crèpusculaire! Une histoire d'amour fou entre un humain et un vampire, traversèe d'images fulgurantes et d'esthètique glaçante en avance sur son temps! Bigelow en profite ègalement pour mettre en avant son goût pour la violence! Le chef des vampires est jouè par Lance Henriksen et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il est sans pitiè envers les humains! Adrian Pasdar & Jenny Wright nous livrent un jeu tout aussi crèdible! C'est à eux deux que l'on doit les plus belles scènes du film, leur fuite aux premières lueurs de l'aube avec l'envoûtante musique de Tangerine Dream! Le chef d'oeuvre n'est pas loin, un sèrieux client dans sa catègorie que tout aficionado se doit d'avoir vu . « Fever »...

Un bon film de vampire, avec une originalité, il fait de leur besoin de sang une maladie qui peut ètre guérie par une transfusion sanguine. La réalisation est bonne et un Lance Henriksen en haut de sa forme. Les images sont très belles et tout les acteurs jouent très bien.

Une superbe approche du monde des vampires, cette lutte contre la nature qui l'a transformée grâce à l'amour, comment ce jeune homme va-t'il supporter cette situation. Tiraillé entre l'amour, la famille et sa nature humaine les décisions sont lourdes à prendre et les situations dramatiques. La mise en scène est superbe, l'image sombre parfaite, les acteurs puissants avec des personnalités tranchées et variées. Ce film est à voir absolument car il fait partie du panthéon des films de vampires, tout simplement.

 

Un des premiers films de Kathryn Bigelow (pas le meilleur disons le tout de suite), aux frontières de l’aube est un film de vampires qui ne dit pas son nom et en fait une famille de marginaux vivant sous ses propres règles et envies. C’est un film très esthétique et c’est d’ailleurs sa principale qualité car le scénario est assez léger et le rythme trop lent malgré sa faible durée. Ce n’est pas mauvais mais on peut trouver bien mieux dans les visions modernes ou décalées du vampire.

S'il est question de vampire sans aucun doute le mot "vampire" n'est lui jamais cité dans le film. Le duo Bigelow-Red ont voulu moderniser le mythe du vampire, à la fois dans le fond et dans la forme tout en gardant les quelques paramètres "obligatoires" inhérents au genre. Le fait que le mot "vampire" ne soit jamais utilisé impose en soit que ces monstres ne sont pas connus du reste du monde, et qu'ils s'agit peut-être d'une découverte, d'une inconnue d'où, également l'absence de ripostes "à l'ancienne". Par contre si les vampires ne sont pas connus il est donc logique qu'ils aient été et soient les plus discrets possibles, ce qui n'est pas franchement le cas dans le film.

Des vampires différents mais des vampires tout de même, et ils nous font passer un bon moment, La bande de vampires est constituée d'une galerie de portraits assez savoureuse, et on retiendra la grande scène du saloon d'une violence quasi tarantinesque. L'interprétation est bonne quoique très typée et nettement dominée par le personnage de Mae, joué par la trop rare Jenny Wright. Bonne zizique de Tangerine Dream. Il est simplement dommage que la fin du film ne soit pas au niveau du reste.

A mille lieux de l’univers gothique d’Anne Rice où les vampires s’organisent en sociétés structurés ou de celui, bucolique, de Twilight où les suceurs de sang sortent en plein jour conter fleurette à la première pucelle venue, Kathryn Bigelow nous présente, à travers les mésaventures de Caleb, un groupes de vampires au look de cowboys vagabondant dans les plaines d'un Midwest cauchemardesque. Ici, les personnages nocturnes (incarnés, entre autres, par deux acteurs fétiches de James Cameron, le mari de l’époque de la réalisatrice, Lance Henriksen et Bill Paxton) sont donc très loin des stéréotypes ordinaires de ce genre de film, ce qui mérite le coup d’œil, d’autant que la relation délicate entre Caleb et la vampiresse Mae est bien écrite, mais les fusillades et les effets spéciaux du film sont dignes d’une série B qui peut aujourd'hui sembler dépassés.

Un jeune fermier prénommé Caleb ( le très convaincant Adrian Pasdar) fait la connaissance d'un étrange jeune fille, Mae ( la très jolie Jenny Wright ), qui s'avère appartenir à un gang de vampires ( dont fait partie notamment l'excellent Bill Paxton et le génial Lance Henricksen ), qui écument la nuit pour se nourrir de sang humains. Ce long métrage de Kathryn Bigelow s'avère bien vite être un très belle surprise à suivre, grâce évidemment à son scénario qui est particulièrement bien écrit, et aussi grâce à son style qui emprunte à la fois au western, au film d'horreur et au fantastique . La mise en scène est, sur certaines séquences, d'une réelle efficacité, notamment en ce qui concerne celle se déroulant dans le bar où toute la bande égorge leurs victimes, ou encore celle du camion qui se déroule à la fin du film. Mais il ne faut pas oublier non plus que ce film s'avère extrêmement romantique ( toutes les scènes entre Adrian Pasdar et Jenny Wright sont vraiment magnifique à ce niveau là ), ce qui fait que nous sommes devant un film de vampire très complet et donc bien agréable à visionner. Dommage cependant que cette serie B se termine sur un happy-end assez prévisible, mais il est évidemment à recommander pour tous ceux qui ne l'ont jamais vu.

 

"Aux frontières de l'aube"(1987)est ce que l'on peut qualifier,un western de vampires.La réalisatrice Kathryn Bigelow,femme de James Cameron à l'époque(dont elle reprend d'ailleurs certains acteurs fétiches dont le trublion Bill Paxton et le glaçant Lance Henriksen)soigne particulièrement sa mise en images,et son atmosphère,envoûtante au possible(grâce paradoxalement à la musique au synthétiseur).Un paisible fermier de l'Oklahoma se fait mordre par une femme-vampire.Il en devient un aussi,et doit pour survivre se nourrir du sang d'autres humains.Le film entier se déroule en nocturne,avec des filtres bleutés.C'est malheureusement le seul intérêt d'un film,qui ressemble plus à une série Z du samedi soir ou de la TNT.Les dialogues sont d'une bêtise absolue,entre vulgarité et niaiserie,amplifiés par une VF naze.Le montage est catastrophique,entre ellipses incompréhensibles,et passage du coq à l'âne.Quant au jeu d'acteur,il est très réduit et outré.Bigelow n'emploie pas correctement les codes sur les vampires,et fait de son film,une sorte d'objet hype,creux et racoleur,qu'on ne prend aucun plaisir à suivre.

Les débuts de Kathryn Bigelow ne sont pas très parlants, je parle contrairement à ses succès futurs. Aux frontières de l'aube est le genre de road vampire ou western vampire, au choix, qui se mord tout seul de ridicule au bout d'une dizaine de minutes. Puis alors faut voir Lance Henriksen au plus bas de ses prestations, Bill Paxton qui en fait des tonnes concernant son personnage. Franchement l'aube on l'attend avec urgence.

Non, non et non, désolé, pas possible que ce film récolte trois étoiles en moyenne. Entre série B et série Z, un jeu d'acteur médiocre, voire minable ou insupportable (Bill Paxton et le gamin tête-à-claques en tête), une intrigue d'une grande banalité, des dialogues franchement mauvais, une musique pitoyable et d'un autre âge (pauvre Tangerine Dream, z"auraient du arrêter le massacre après Poland, leur dernier bon album... en 1984!), "aux frontières de l'aube" est une gigantesque farce qui ne fait malheureusement pas rire, surtout lorsqu'on vient d'attendre 1h30 qu'il s'y passe quelque chose, sans résultat. Incompréhensiblement culte, assurément navet.

Les films de vampires ont bien changé. Ils ne font plus peur du tout, et n’en ont même plus l’intention. Les vampires ressemblent à des simples voyous complètement cons, le soleil les fait à peine flipper, et surtout ils se baladent devant une caméra alors qu’ils n’ont rien à nous dire. Une histoire d’amour plan plan ne redonne aucun intérêt à un ensemble qui n’en avait que très peu au départ. Aucun élan mystique ou justification artistique. Petit téléfilm avec peu de moyens matériels et émotionnels, sur lequel on a mis une jaquette avec l’inscription : film de Karthryn Bigelow. Ce n’est pas encore la grande forme, Katrhyn, je te pardonne, ça arrive à tout le monde, mais là c’est une vraie arnaque. Désacraliser le film de vampires, pourquoi pas, mais il faut au minimum une histoire derrière, et derrière l’histoire, une idée intéressante à développer. Aucun intérêt.

 

 

 

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