CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2008 

 

 

n°2008
 
" Entre les murs "

 

 

(2008)-(Fr)-(2h08)  -      Drame   

 

Réal. :     Laurent Cantet   

 

 

Acteurs:  F.Begaudeau, A.Malembo-Emene, A.Sancio ...

 

Synopsis

 

 

François est un jeune professeur de français dans un collège difficile. Il n'hésite pas à affronter Esmeralda, Souleymane, Khoumba et les autres dans de stimulantes joutes verbales, comme si la langue elle-même était un véritable enjeu. Mais l'apprentissage de la démocratie peut parfois comporter de vrais risques.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité      Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix  

 

Jamais une classe n'est apparue aussi vivante au cinéma. "Entre les murs" Transcende les genres.

Jamais sombre, ni angélique, ce film, qui ressemble à un documentaire, est une vraie fiction, chaleureuse, émouvante et drôle.

Entre les murs arbore comme rarement une palette d'émotions, il est à la fois ou tour à tour grave, subtil, incisif, perturbateur, drôle, poignant. Sa récompense (Palme d'Or) est indiscutable.

Ça pourrait donner lieu à un pensum déprimant, or Entre les murs captive par son énergie physique et l'évidence heureuse d'une pensée en action.

La grande force de frappe de ce film est de nous faire entrer "entre les murs" d'une classe avec le réalisme d'un reportage, la puissance émotionnelle d'un récit romanesque et l'humour d'une comédie.

Portrait d'une humanité plurielle et imparfaite, état des lieux d'une démocratie à traiter avec vigilance, "Entre les murs" est un film plein, dense, qui questionne le monde.

Entre les murs est un film non seulement parlant, mais aussi très physique, au plus près des regards, des gestes, des pantomimes. (...) Cantet distille l'émotion avec une retenue exemplaire.

L'équidistance de tout, cette position medium, moyenne, en laquelle se tient Entre les murs, si elle fait valoir une modestie bienvenue, l'empêche aussi de percuter son sujet. De cela on tire le sentiment que Entre les murs est moins énorme, moins important qu'il y parait : juste un film habilement réalisé, palpitant à voir, impressionnant souvent par ce qu'il montre, mais jamais décisif dans son modus operandi.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Un film extraordinaire ! On croyait tout savoir et tout comprendre sur l’école des “quartiers difficiles” en écoutant ministres, experts et sociologues disserter et débattre sur le sujet. Mais il n’en était rien. Laurent Cantet avec sa caméra subtile et voyeuse nous révèle la dimension du problème par les tripes et l’émotion. Son film est profondément pessimiste en nous montrant l’impossibilité et la vanité d’une tentative de transmission d’un savoir et de valeurs auprès d’une jeunesse totalement décalée par ses racines et ses aspirations indiscernables. Les éducateurs sincères et dévoués, parfois maladroits, sont tout aussi malheureux et impuissants que leurs élèves paumés et vulnérables. Le mal profond d’une société en rupture de tradition et de continuité, trouve ici une illustration inquiétante en ce qu’elle ne nous propose pas de solution. Passionnant, émouvant et incontournable.

Cette très belle réalisation de Laurent Cantet mérite amplement toutes ses récompenses dont la Palme d'Or au Festival de Cannes en 2008. Le scénario de ce Drame coécrit avec Robin Campillo nous présente une immersion dans un collège Parisien. Il nous offre des scènes très fortes et un débat sur le système disciplinaire de l'éducation nationale. Au casting, tous les adolescents sont débordants de naturel et de crédibilité. François Bégaudeau est fantastique dans le rôle principal de François, un prof de français avec une patience infinie, une pédagogie éprouvée et une prodigieuse psychologie.

Un grand film sociologique français, dans la lignée de La Haine et de Polisse. Certains pourraient ne pas voir de cinéma à l'intérieur, et pourtant le cinéma sert aussi à ça. Entre les murs reflète parfaitement notre quotidien, notre société actuel, tous les problèmes liés à l'éducation en général. Rien n'est vraiment jugé, tout n'est qu'observation et interrogation ... en un mot brillant !

Je voulais voir ce film, néanmoins, je pensais finir par m'ennuyer, d'autant qu'il durait 2h. Et bien pas du tout, le film se déroule devant nos yeux sans que l'on voit le temps passer. A la rigueur même, je le trouve trop court car, effectivement, il aurait fallu montrer une évolution de cette microsociété, une évolution dans les rapports des personnages à mon sens, bien trop survolée. Je verrai bien une série montrant tout une année scolaire ... En tous cas, même si je doute de leur réel talent de comédiens, ces jeunes collégiens sont brillants de naturel ce qui rend ce film proche du documentaire ..

 

Une sorte de docu-fiction très bien réalisé et très très réaliste. On se demande parfois si les scènes ont été répétées ou plutôt s'ils ont simplement filmé les cours de français pendant l'année, et ont ensuite monté les scènes pour faire un film. Tout semble tellement réaliste ... On s'y croit à tel point qu'on veut, nous aussi, participer au cours. Un humour omniprésent, des dialogues vifs et riches (même l'imparfait du subjonctif devient limite passionant, c'est pour dire...), des acteurs qui ne sont pas acteurs mais qui jouent bien.

Entre le film et la docu-fiction, le film nous entraîne dans le quotidien d'une classe de collège. Le film paraît tout à fait réaliste, pas de happy end. Rapport entre les profs et les élèves, rapport entre les profs eux même. Leurs difficultés, leurs doutes, leurs visions. Un film intéressant qui se regarde bien.

 

Pour commencer, ce film devrait être tourner dans plusieurs endroits différents, hors, ce n'est pas le cas. Une classe d'étudiants qui passe leur temps à papoter, sans bouger, à être coller à leurs chaises, franchement, ça se bouge pas. Ce n'est pas un film, j'ai l'impression d'être en cours à ne rien faire, mis part me tourner les pouces, en écoutant des anneries pareils. Ce film devrait mériter et être le grand vainqueur des razzies awards, au lieu d'avoir la palme d'or.

Personnellement j'attendais beaucoup de se film en espérant y trouver une dénonciation et peut être même une solution de ces cas dit difficile. Malheureusement j'ai été terriblement déçu, se film et plat et insipide et n'a pour ainsi dire aucun intérêt car selon moi il n'y a pas d'histoire se film serai plus un documentaire qu'une fiction, a y réfléchir il ne se rapproche pas non plus du documentaire car le film est bien loin de la réalité. On peut y voir une vision bien idéalisée de la situation réel. De plus l'acteur réalisateur et scénariste n'a aucun talent. Heureusement le sujet du film à été repris admirablement par Jean-Paul Lilienfeld dans la journée de la jupe où l'on peu voir la réalité de la situation.

Bref, si la forme est assez juste, le message est un ramassis de clichés bien-pensants et démagogiques histoire de faire bien dans le décor mais en occultant les vrais problèmes. Aider ces jeunes : OUI. Mais peut-on les aider contre leur propre volonté ? NON. On ne peut pas dire à l'un "sors toi les doigts du cul et ferme-là" et " à l'autre "on te passe tout, fais comme tu veux, profite" !

Malheureusement tout ce qu'on y voit, toutes les conneries que l'on y entend, la façon de penser complètement débile sont vraies. On a mal pour ce prof obligé de faire face à ces dégénérés, à ces histoires de "respect" ridicules qui derait être dû et non prié et ces rebellions complètement injustifiées. Mais voilà le réalisme amène à la moyenne un film qui n'a que peu d'intérêt et qui est trés limite techniquement en matière de réalisation. Pauvres profs, vous devez pas vous amuser tous les jours..

Imaginons de vaillants bobos jouant les anthropologues en s'intéressant à cette espèce bizarre et souvent décriés qu'est le jeune de banlieue. Pour cela, notre joyeuse équipe,sans sortir du 16ème, va tourner un film en s'inspirant du journal de 13h de Tf1 pour en livrer une inspiration toute personnelle entre démagogie et cliché le plus pur. Et pour cela, il faut rendre hommage à François Begaudeau déjà critique de cinéma calamiteux ayant eu la grande idée de jouer le rôle principal celui d'un professeur ( poste qu'il a jadis occupé ce qu'il a rappelé une paire de fois en interview et qui devrait être la garantie véridique pour son livre). Mais bouffé par son égo et vivant dans la 4ème dimension, il livre une prestation le donnant grand favoris pour une prochaine apparition dans "Plus belle la vie"

 

 

 

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