CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2007 

 

 

n°2007
 
" Jerry chez les cinoques "

 

 

(1965)-(Am)-(1h29)  -      Comédie   

 

Réal. :     Frank Tashlin   

 

 

Acteurs:  J.Lewis, G.Farrell, E.Sloane  ...

 

Synopsis

 

 

Jerôme Littlefield est infirmier dans une clinique huppée de Los Angeles. Malgré son envie de bien faire, il enchaîne les maladresses.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Je l'aime de plus en plus Jerry Lewis, à mesure que je découvre ses films et ses prestations, je me dis que c'est bien dommage de ne pas voir de telles comédies aujourd'hui. Certes, le scénario n'est pas très bon mais les cocasseries, les folies de Jerry sont hilarantes et le final de ce film est assez spectaculaire !!

Après le succès de Docteur Jerry et Mister Love , le maître incontesté de l'humour américain revient. Frank Tashlin lui offre un rôle en or. Souvent comparé à Louis de Funès ou Rowan Atkinson ( Mrs Bean, Johnny English) . Rick Moranis lui ressemble physiquement. Encore vivant à ce jour,un modèle qui réalisa et joua dans des chefs d'oeuvres à mourir de rire.

Un film mineur dans l’œuvre importante de Jerry Lewis (le film présente parfois un scénario un peu poussif). Il n’en demeure pas moins une œuvre attachante avec les traditionnelles recettes de Jerry (grimaces, sens du gag, scènes d’actions du meilleur niveau) sans compter l’approche relationnelle anxieuse de Jerry dans un environnement agressif, tels les fous mais comme toujours les femmes et les chefs qu’il rend dingues. Les rapports que Jerry entretient avec les patients de l’hôpital sont parfois très drôle (voir la femme hypocondriaque), parfois plus lourds. Le meilleur moment du film est sans doute l’ultime longue scène de gag trépidant avec ses catastrophes en série et en cascade, soit cinq minutes de chef d’oeuvre absolu qui marque l’histoire du cinéma (quel sens de l’enchaînement !) On retrouve ceci dans bon nombre de ses films passés ou postérieurs à celui-ci.

 

Jerry Lewis est en très grande forme, cabotine joyeusement comme à son habitude mais avec grand talent comme souvent. Surtout que le cadre d'une clinique psychiatrique est un très bon prétexte pour lui d'exploiter tout son potentiel comique. Quelques instants de tendresse pas trop gênants pour quelques beaux moments de drôlerie à l'état pur grâce à Lewis. Dommage que l'écriture soit la plupart du temps paresseuse et que plusieurs des fils narratifs soient tout autant aussi feignasses. Et si le début est réussi, la note finale laisse tout de même à désirer.

On ne déroge pas à la filmographie de Jerry Lewis, ce film est semblable à ce qu'il a pu accomplir durant sa carrière. Cependant, il en fait moins que dans les derniers films que j'ai pu visionner avec l'acteur. L'histoire est également intéressante même si on se doute aisément des tournures que vont prendre les événements. Le personnage de Jérôme est attachant, on aimerait cependant en savoir davantage sur ce traumatisme qui le ronge... Un film plaisant qui a le mérite de nous faire rire et de nous détendre.

Bien sûr, l'histoire simplette et le scénario très "daté années 60" peut rebuter certains. Mais les gags, le comique de situation, les mots et même les grimaces sont inoubliables. Le côté looser - gaffeur tendre et gentil est la marque de fabrique de l'excellent Jerry Lewis.

 

C'est définitif, je ne comprends pas le phénomène Jerry Lewis. Pour moi ce type a autant de pouvoir comique que le pape a de charisme sexuel auprès des adolescentes américaines. C'est une vraie torture de le voir gesticuler sans cesse du début à la fin, partant dans des délires ridicules à la moindre occasion. Ne me parlez pas du côté touchant de l'histoire, cela m'a autant ému que la victoire de la Suède au combiné nordique aux derniers JO d'hiver.

Lorsque Jerry Lewis, l’un des acteurs américains les plus populaires des années 60 débarque chez les timbrés en tant qu’infirmier, c’est comme quand des militants d’extrême droite vont coller des affiches dans un secteur « réservé » à ceux d’extrême gauche: en gros c’est la pagaille, pour ne pas dire autre chose ! Où qu’il aille, quoi qu’il fasse, quelle que soit son intention (toujours bonne), Mister Jerry enchaîne les catastrophes. Le problème avec ce film, c’est qu’il est très typé années 60. A cette époque, le public se marrait de tout et de rien, donc ça passait comme une lettre à la poste. De nos jours, la donne n’est plus du tout la même. Résultat, un film de Jerry Lewis fait désormais office de nanar et il faut se montrer très, mais vraiment très indulgent pour regarder jusqu’à la fin.

Si vous prenez tout ça sans recul de but en blanc, vous n’avez aucune chance de passer la première demi heure ! C’est un peu triste de dire ça tant Lewis dégage de sympathie, mais c’est un constat que l’on se doit de faire. Si certains films, malgré leur contenu nanardesque arrivaient à se montrer divertissants tout en étant vraiment débiles, ce « Jerry chez les cinoques » est en revanche très indigeste. Et long aussi. Certes, l’ami Jerry pète le feu, cabotine à mort, enchaîne strabismes, grimaces et tout, mais ça ne passe pas. C’est beaucoup trop lourd et pas souvent drôle. Excepté le final, même si celui-ci tombe rapidos dans la surenchère. Sincèrement, j’ai de l’affection pour l’ami Jerry, il est vraiment cool, et a une certaine classe lorsqu’il est sobre, mais j’ai un peu de mal à accrocher aux films.

 

 

 

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