CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2004 

 

 

n°2004
 
" Adieu Paris "

 

 

(2022)-(Fr)-(1h36)  -       Comédie   

 

Réal. :     Edouard  Baer   

 

 

Acteurs:  P.Arditi, J.Berroyer, F.Damiens ...

 

Synopsis

 

 

Un vieux bistro parisien au charme éternel. Huit messieurs à table, huit grandes figures. Ils étaient les « rois de Paris »… Des trésors nationaux, des chefs-d'œuvre en péril. Un rituel bien rodé... Un sens de l’humour et de l’autodérision intacts. De la tendresse et de la cruauté. Huit vieux amis qui se détestent et qui s’aiment. Et soudain un intrus...

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

 

Baer réunit une fabuleuse brochette de talents, mais plutôt que de célébrer une énième fois la bonne chair ou les bons mots de ses complices d'hier, il les observe avec une amertume et une cruauté inédites. Profond et triste, Adieu Paris est une élégie étonnante, inattendue et vénéneuse.

Portrait d'une génération qui disparaît, cadeau à une troupe d'acteurs déchaînés, le nouveau film d'Edouard Baer a la saveur d'un dernier verre avant la fermeture ou d'une fête qui s'évapore dans le petit matin.

Un des ressorts de ce film, gag à répétition, est le ronchonnement des convives de ne pas trouver dans leur assiette les plats qu’ils attendaient. On est tenté de leur emboîter le pas, sans avoir envie de quitter la salle. On les regarde partir avec regret. Nous les avons tant aimés.

C’est souvent désopilant, grinçant, parfois agaçant. Mention spéciale à Bernard Le Coq en vieux chanteur dragueur, qui exprime le pathétique d’un homme qui vieillit à reculons. Et au mutique Jackie Berroyer. Quels soliloques attachants !

Édouard Baer observe avec tendresse et ironie ces hommes qui ne sont plus en phase avec leur époque. Dommage que les dialogues ne fassent pas mouche.

Le dispositif statique, bavard et vain, révèle ses limites et finit pour tourner à vide.

Rance, ennuyeux, mal joué (seul Jackie Berroyer survole le naufrage, en créant un personnage poétique qui se retire du monde), Adieu Paris ressemble à ces agapes tristes et interminables qui s’achèvent dans les miettes et l’amertume. Ce gueuleton-là vous reste sur l’estomac.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Edouard Bear est un gage de qualité quant à un humour intelligent et souvent grinçant. Que dire de ce ADIEU PARIS ? Bravo M. Bear, film réussi. Une distribution de haute voltige dans laquelle les comédiens sont tous épatants voire attendrissants selon leur registre : drôle, grincheux, poète, tendre, agressif... De la subtilité, de la délicatesse, de l'intelligence qui nous font réfléchir au temps qui s'égrène inéluctablement et ce qu’on en fait.

Je suis allé voir ce film malgré les critiques négatives, et nous en sommes ressortis contents avec ma compagne ! C'est un beau film sur la vieillesse, l'amitié, l'humanité, les déboires de chacun, et les vacheries qu'on s'inflige les uns-les-autres. Tous les acteurs sont excellents, et on passe un bon moment.

J'attendais ce film depuis son annonce... Je n'ai pas été déçue ! Un casting incroyable en proie au désespoir face au temps qui passe, et à la nostalgie du bon vieux temps. On passe un excellent moment en compagnie de tous ces acteurs. Merci Édouard Baer !

 

Le tout est un peu confus, il faut le reconnaître. L'intrigue quasi inexistante, c'est un fait. Mais chacun ressortira probablement de la salle en ayant vu un film différent, car Baer nous livre un film d'équilibriste, fort d'une galerie de vieilles gloires tour à tour touchantes, exaspérantes ou pathétiques. On en retient finalement un message nostalgique sur le temps qui passe et anti-nostalgique car ce ne sont que les gens qui passent..

Pensez vous qu’il soit possible de réaliser un film qui peut donner l’impression sur le moment d’être totalement vain tout en réjouissant l’esprit par son ironie et sa tendresse et qui, après réflexion, apparait comme étant beaucoup plus profond que ce que laissait penser la première impression ? La réponse est donnée par Edouard Baer dans "Adieu Paris", son 4ème long métrage en tant que réalisateur. Proche parfois de certains films de la grande époque de la « comédie italienne », proche aussi de ce qu’a pu réaliser le couple Jaoui/Bacri, "Adieu Pari"s arrive à faire rire en montrant le pathétisme que représentent les affres du vieillissement chez des septuagénaires qui n’arrivent pas à assumer leur âge.

 

Film de qualité inversement proportionnel au nombre, au talent et à l'âge cumulé des acteurs qui l'interprètent. C'est pauvre, longuet, sans aucun scénario ni histoire. On s'ennuie ferme car les rôles sont ternes, les dialogues souvent creux, répétitifs et, parfois surjoués. Édouard Baer a commis un film très décevant en croyant compenser son manque de talent pour la réalisation par le cumul de grands acteurs. Bref, à éviter et oublier d'urgence !

En général j'aime bien les films ou les spectacles d'Edouard Baer. Mais pas cette fois là. Je reconnais qu'il aime faire de la recherche sur des états émotionnels un peu instables et qu'il pousse à des scènes qui ont l'air le plus improvisées possibles alors qu'elles sont très travaillées. Le film ici présent, tourné en 16 jours, accumule les fautes de raccord, un montage on ne peut plus heurté, des acteurs qui n'ont pas le bon ton, une histoire nulle et pas intéressante, bref, fuyez ce film !

Edouard Baer veut nous faire partager sa nostalgie des acteurs à grandes gueules... mais sa galerie de portraits est plutôt rassise et rance. Si quelques scènes font sourire, la "petite bande" est plus souvent pathétique que drôle. La faute, peu-être, à un scénario écrit sur un coin de table. Les impros de Poelvoorde ne peuvent compenser un manque flagrant d'intrigue. Même quand Arditi pleure, on n'est pas ému. Si les films d'Edouard Baer ont toujours un côté bordélique, la joie des débuts a laissé la place à une amertume triste, et un peu ennuyeuse.

Le pot-au-feu devenu daube et ce film correspond bien à cela. Un casting composé uniquement d'hommes, des vieux-beaux, qui s'aiment s'admirent se complimentent s'insurgent s'insultent aucun sens! Ce film ne raconte rien pas de scénario Quelques dialogues qui font sourire mais l'ensemble est d'un ennui profond. Comment Édouard Baer en est-il arrivé là ? On finit par s'endormir et heureuse que le film soit enfin terminé

On commence le film on est tout excité devant le casting et puis l'idée du repas dans un bistrot. Bon au bout d'une demi-heure on doit s'avouer qu'on se fait quand-même franchement chier. Mais ou est Édouard Baer ? Ah il arrive ! Ça y est on va passer un bon moment. Ah bah... Quoi il se barre vraiment la!? Au bout de 5 minutes !? On passe le reste des deux heures du film à s'ennuyer ferme, et à bailler en ayant peur de vieillir. On dirait que c'est que de l'impro, ya rien.

Si le but d'Edouard Baer était de réaliser le "film" le plus soporifique, stupide, fade, plat, idiot, affligeant de nullité, absurde, incommensurablement ennuyeux et totalement consternant, alors il a très bien réussi. 

 

 

 

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