CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1996 

 

 

n°1996
 
" Genius "

 

 

(2016)-(An,Am-(1h44)  -      Drame, Biopic  

 

Réal. :     Michael Grandage   

 

 

Acteurs:  C,Firth, J.Law, N.Kidman ...

 

Synopsis

 

 

Écrivain à la personnalité hors du commun, Thomas Wolfe est révélé par le grand éditeur Maxwell Perkins, qui a découvert F. Scott Fitzgerald et Ernest Hemingway. Wolfe ne tarde pas à connaître la célébrité, séduisant les critiques grâce à son talent littéraire fulgurant. Malgré leurs différences, l'auteur et son éditeur nouent une amitié profonde, complexe et tendre, qui marquera leur vie à jamais.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Colin Firth incarne l’auteur Thomas Wolfe et Jude Law se glisse dans la peau de son éditeur Maxwell Perkins dans "Genius", une histoire d’amitié hors du commun. Michael Grandage les a entourés de partenaires de choix pour une suite de morceaux de bravoure brillamment interprétés.

Une biographie d’écrivain consciencieuse, qui vaut surtout par la qualité de l’interprétation et par le choix de ce point de vue original qui est celui de l’éditeur.

"Genius" parvient à dresser le portrait subtil d’hommes tourmentés qui dédient leurs vies à l’écriture d’histoires qu’ils portent viscéralement en eux.

Le problème de "Genius" reste la mise en scène, fonctionnelle, carrée, mais fade, sans inventivité. Si bien que "Genius" reste un bon film d'acteurs auquel il manque un vrai réalisateur.

Michael Grandage n'a pas pu ou su résister à la tyrannie hollywoodienne des beaux décors et costumes, des belles images, et c'est dommage. Car lorsqu'il filme plusieurs fois Fitzgerald le déchu (Guy Pearce), il échappe à l'académisme et l'émotion passe, soudain..

Un sujet passionnant auquel, hélas, la réalisation appuyée ôte toute saveur.

Wolfe apportait des livres de plusieurs milliers de pages, que Perkins réduisait, industrieusement, à des proportions acceptables. Mais, grands dieux, faire un film de cette histoire ? C'est à périr d'ennui.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Une façon originale de montrer le processus de création d'un roman, à travers la naissance de l'amitié entre deux hommes, un auteur et son éditeur. Le tout impeccablement interprété par un trio cinq étoiles formé par Colin Firth, Jude Law et Nicole Kidman. L'histoire est belle, et permet de s'attarder sur le destin de Thomas Wolfe, un des grands noms de la littéraire américain avec Ernest Hemingway et F. Scott Fitzgerald. Un destin tourmenté évidemment, tout comme les relations avec son éditeur. Passionnant.

Ça m'a fait penser à "life"... On y retrouve a peu près la même ambiance c'est a dire une couleur assez froide et terne, un rythme assez lent et des personnages assez atypiques: J.Dean dans "life" et Thomas Wolfe ici Mais ces 2 personnages sont bien différents : JDean introverti et loin d'être un grand bavard bien au contraire de Wolfe qui ne s'arrête jamais de causer et en fait des tonnes! Quel personnage ! Pas évident de trouver l'acteur capable d'incarner ce phénomène... Très bonne idée que de confier cela à un acteur comme Jude Law que j'ai trouvé absolument génial! Le mec était vraiment incroyable ce qu'avait bien compris M.Perkins, interprété par un Colin Firth également très inspiré dans son interprétation de cet éditeur qui aura été le seul à reconnaître le talent de l'écrivain perfectionniste. L' histoire n'est peut être pas des plus passionnantes (il y a en effet qq longueurs et temps morts où l'ennui n'est souvent pas très loin mais le film se suit malgré tout assez facilement et vaut son coup d'oeil au moins pour la performance de ses acteurs: Jude Law tout d'abord (que je n avais pas vu aussi inspiré depuis des lustres!) mais aussi celle de Colin Firth qui apporte beaucoup lui beaucoup d' émotion à travers son regard notamment...

C'est une très bonne idée ce film, même une idée très originale. C'est un film très bien tourné avec beaucoup de moyens, c'est pour cette raison que le film n'est pas fatigant à regarder. Bon la relation entre un éditeur et un grand écrivain parait surprendre mais apparemment c'est la vérité. D'après le film Thomas Wolfe a déposé le manuscrit de Look Homeward Angel, en 16000 pages, chez son éditeur, Max Perkins, cela parait beaucoup et irréaliste. Deux ans de tris et de coupes, pour arriver au final à un roman de 1000 pages. Apparemment pourquoi pas, si la maison d'édition, aux Éditions Scribner, avait les moyens. Après le film décrit la vie à New York durant la belle époque. Une belle époque en effet, tout juste avant la crise de 29 et toute sa misère. Cela reste un bon  film néanmoins.

 

Comment les rapports humains peuvent être dévastateurs. Colin F est d'une justesse et d'une classe inégalée , campé dans son rôle d'éditeur obnubilé par son travail il en oublie sa famille . quel comédien ! quand à Jude L il en fait dix fois de trop et cela devient agaçant à la longue . Mise en scène stricte , images superbes mais de temps en temps un peu bavard , cela reste quand même un superbe film.

J'ai été voir ce film car j'apprécie beaucoup l'acteur Colin Firth et aussi car j'aime bien les biopics. Le film est pas mal dans l'ensemble mais on s'ennuie beaucoup et aussi l'atmosphère du film n'est pas très agréable. Par ailleurs la teinte choisie pour ce film est moche : à la fois grisâtre, jaunâtre et marronnasse. Heureusement que l'acteur Colin Firth est toujours aussi remarquable dans ses rôles.

Tout ou presque est réuni pour en faire un film grandiose. La découverte d'un romancier peu connu et de son éditeur, le coup de projecteur sur le métier de l'édition et le dilemme dans lequel ces professionnels se retrouvent, la relation forte presque paternelle qui unit les deux acteurs principaux, des rôles secondaires qui donnent du relief au film, et des acteurs merveilleux. le seul gros bémol vient la réalisation... le filtre sépia alourdit l'oeuvre et certaines mises en scènes sont trop appuyées. en tout cas ça donne envie de se replonger dans les classiques de la littérature !!

Genuis est un biopic qui retrace l’ascension de l’écrivain Thomas Wolfe et son amitié avec l’éditeur Maxwell Perkins malgré leurs différences. Dans une reconstitution sobre des années trente, l’histoire cherche surtout à montrer comment un génie peut être repris et contredit. Traité avec des dialogues légers, presque comiques, Genius nous rappelle la profession du metteur en scène. En effet, Michael Gandrange a l’habitude de diriger des acteurs, mais sur les planches de théâtre. Ce premier-long métrage nous ramène souvent à cette réalité avec des prestations poussives de Jude Law en Thomas Wolfe, Guy Pearce en F. Scott Fitzgerald et Dominic West en Ernest Hemingway. Heureusement, Colin Firth trouve les bonnes gestuelles et tons pour insuffler à Genius une tendresse inattendue. De son côté, Nicole Kidman endosse un rôle mal écrit et sans aucune surface. Genius n’est cependant pas désagréable à voir et nous saluons les bonnes intentions poétiques.

S'il n'y a rien à reprocher aux 2 acteurs exceptionnels que sont Jude Law et Colin Firth, le film manque hélas de souffle par une réalisation assez linéaire et académique, et l'émotion qui devrait exploser par cette relation amicale quasi passionnelle entre un écrivain de talent, original ,fantasque, torturé et son éditeur, modèle de rigueur et de droiture, cette émotion a hélas du mal à passer le stade des mots et des volontés affichées du scénario. Des scènes parfois un peu répétitives, un rôle pour Nicole Kidman assez symbolique au final malgré sa bonne prestation, ceci empêche entre autre le film d'atteindre des sommets même si il est en fait un film intéressant sur la frontière et la quote part entre vie professionnelle et vie familiale et privée.

Il n'est pas toujours évident de mettre en images, qui plus est sur un laps de temps aussi réduit que peut l'être un film, le travail qu'impliquent la rédaction et l'édition d'un roman. Basé sur une histoire vraie, Genius tente d'y parvenir et le fait sans doute imparfaitement mais avec beaucoup de délicatesse dans son exposition de la relation particulière entre un auteur (formidable Jude Law) et son éditeur (impeccable Colin Firth). Les atermoiements, les accrochages, les dommages collatéraux (nuisances sur la vie de couple), tout est à peu près passé en revue avec un doigté certain et une écriture brillante, en dépit de seconds rôles peu utilisés et d'une intrigue malheureusement prévisible. C'est néanmoins un bel exercice de style rendu agréable par le duo principal.

 

Certes le personnage de Thomas Wolfe est singulier et Jude Law se l’accapare avec talent mais le film est trop déséquilibré. Il s’attarde sur des détails futiles et survole d’autres aspects qui semblent plus structurant.

Un sujet intéressant et de bons acteurs gâchés par une réalisation terne voire oppressante.
Pourquoi tout filmer dans des tons froids ou passés ? Pour faire vieille photo ? Si oui, est-ce bien nécessaire ? Même en Floride, on a l'impression qu'il fait froid. Et puis, il pleut tout le temps à New York ? Il n'y a jamais d'été ? Il me semble que le film se déroule sur plusieurs mois, non ? Ou alors j'ai piqué du nez à un moment... Pourquoi ces gros plans répétés de pieds ? Pourquoi ces gros plans tout court, d'ailleurs ? Personnellement, ça m'oppresse, j'ai besoin d'un peu de distance avec les personnages. Pourquoi avoir fait appel à Nicole Kidmann ? Oui, je sais, c'est une star, mais son visage figé par la chirurgie esthétique (!) dans un masque cireux n'est plus capable d'exprimer que deux émotions : la froideur et la fureur glacée. Une bonne actrice qui ne peut plus jouer, c'est bien triste. Ces considérations de forme m'ont gâché le film.

 

 

 

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