CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1990 

 

 

n°1990
 
" The Social Network "

 

 

(2010)-(Am)-(2h00)  -      Drame    

 

Réal. :     David Fincher   

 

 

Acteurs:  J.Eisenberg, J.Timberlake, A.Garfield ...

 

Synopsis

 

 

Une soirée bien arrosée d'octobre 2003, Mark Zuckerberg, un étudiant qui vient de se faire plaquer par sa petite amie, pirate le système informatique de l'Université de Harvard pour créer un site, une base de données de toutes les filles du campus. Il affiche côte à côte deux photos et demande à l'utilisateur de voter pour la plus canon. Il baptise le site Facemash. Le succès est instantané : l'information se diffuse à la vitesse de l'éclair et le site devient viral, détruisant tout le système de Harvard et générant une controverse sur le campus à cause de sa misogynie. Mark est accusé d'avoir violé intentionnellement la sécurité, les droits de reproduction et le respect de la vie privée. C'est pourtant à ce moment qu'est né ce qui deviendra Facebook. Peu après, Mark crée thefacebook.com, qui se répand comme une trainée de poudre d'un écran à l'autre d'abord à Harvard, puis s'ouvre aux principales universités des États-Unis, de l'Ivy League à Silicon Valley, avant de gagner le monde entier...Cette invention révolutionnaire engendre des conflits passionnés. Quels ont été les faits exacts, qui peut réellement revendiquer la paternité du réseau social planétaire ? Ce qui s'est imposé comme l'une des idées phares du XXIe siècle va faire exploser l'amitié de ses pionniers et déclencher des affrontements aux enjeux colossaux...

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif     

 Paris Match     Le Figaro     Libération   Charlie Hebdo    Première      Critikat.com     Elle    Ouest France     Le Nouvel Obs      La Croix 

 

En fait, "The Social network" c'est mieux qu'un film sur Facebook, mieux qu'un biopic sur Zuckerberg, mieux qu'un manifeste netocrate. C'est le portrait fidèle, donc secrètement tragique, d'une époque qui croit avancer en appuyant sur F5

On assiste là à une sorte de condensé de thèmes multiples, abordés avec une maturité globale, soutenus sans cesse par un réalisateur au top de son inspiration, qui parvient de plus en plus à la fois à s'effacer derrière ses films et à y imprimer sa patte. C'est ce qu'on appelle un classique instantané, un film culte et même un chef d'oeuvre.

David Fincher signe une réalisation tendue et passionnante, mêlant de façon subtile les thèmes du pouvoir, de l'argent, de la jalousie, de l'amour et de la trahison qui font les grandes fresques.

Le film de David Fincher montre comment on en est arrivé là, comment une inadaptation au monde et l'incapacité de vivre sa relation à l'autre ont conduit à la création d'une colossale machine à (se) fabriquer des "amis". Et c'est captivant, passionnant, assez effrayant parfois, et toujours extrêmement intelligent.

Loin du biopic élégiaque, Fincher opère d'incessants allers-retours entre le campus et les bureaux des avocats, s'appuyant sur des dialogues brillants pour dessiner le portrait d'un informaticien brillant, odieux, frustré, seul à crever

"The Social Network" relate une ascension sans chute et donc sans retour et rédemption possibles, une réussite si vertigineuse qu'elle oblige son auteur à larguer les amarres vers des sommets de solitude. Film stupéfiant.

Devenu enfin cool, Fincher a peut-être un petit peu perdu de sa force obsessive, de sa persuasive contagion, mais il n'a pas perdu la main.

"The Social Network"  ne provoque ni excitation ni ennui véritable, comme si Fincher avait épuisé dès ses premières minutes le potentiel d'un personnage dramatiquement faible.

Dans un premier temps, la mise en scène de Fincher s'efface derrière le très bon scénario écrit par Aaron Sorkin. Mais chassez le naturel, il revient au galop : plombé par des effets visuels hors-sujet et une vision manichéenne de ses personnages, Fincher tire The Social Network vers l'anecdotique.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Une Véritable Claque. Le Talentueux David Fincher livre un Audacieux et Fascinant Biopic sur Mark Zuckerberg le créateur de Facebook le réseau social qui a changer notre mode de vie et dont on découvre les dessous peu reluisants de sa société ainsi que de la réussite et la chute de son créateur . Grace a une Photographie d'une pure beauté en passant par une Réalisation Brillante avec une sublime Bande Son composer par Trent Reznor et Atticus Ross sont au service de ce film remarquablement Intelligent au service d'un Scénario Passionnant et Originale avec un Casting de Talent comme Jesse Eissenberg qui campe avec brio le personnage anti-Social de Mark Zuckerberg accompagnée de seconds rôles parfaits comme Andrew Garfield,Justin Timberlake,Armie Hammer,Rooney Mara et Dakota Johnson.Au Final,The Social Network est un merveilleux film qui serai difficile a classer mais qui s'avére comme une belle leçon de cinéma maitriser avec talent par David Fincher et qui est considérer comme l'un des plus grands films des années 2010 a découvrir sans plus attendre.

The Social Network est un bijou d'écriture. 1h50 sur la création de Facebook des plus passionnantes. David Fincher nous montre l'envers du décor et autant que la création du plus gros site de réseau social du monde n'est pas très jolie. Le film est porté par un formidable trio : Jesse Eisenberg, Justin Timberlake et Andrew Garfield. La réalisation de Fincher est impeccable, la b.o est top et les seconds rôles sont très bons. Bref, encore un chef d'oeuvre à mettre à l'actif de David Fincher. Très très bon film. A noter la présence de Rooney Mara, la Lisbeth Salander du Millénium version Fincher.

Un excellent film de Fincher ! Il nous retrace la création de Facebook ainsi que les tensions qu'il y a dans un milieu où le business est la clé de la réussite !Jesse Eisenberg est formidable et parfait dans son rôle (il fait désormais partie des grands), Andrew Garfield est exceptionnel également et Justin Timberlake est une des révélations du film en tant qu'acteur (il est super) . Le rythme est parfait, la mise en scène également, la musique est très très bonne, la photographie est géniale, les dialogues percutants... Que du bonheur ! Juste parfait !

Ce film est la meilleure preuve que l'argent ne fait pas le bonheur. Il y a tout ce qui fait un bon film dans cette oeuvre de Fincher : de l'argent, de la drogue, de la trahison, de la provocation. On peut comprendre que Mark Zuckerberg ne soit pas fier de l'adaptation car il n'a clairement pas le bon rôle dans cette histoire. Et terminer comme quelqu'un qui ne peut même pas prétendre avoir un vrai ami... Pour quelqu'un qui voulait juste s'offrir un peu de gloire et de reconnaissance, plus encore que de l'argent, c'est une cruelle ironie.
En tout cas globalement, très bonne interprétation, bonne réalisation, et une belle réussite. Une adaptation fidèle sur un vrai phénomène de société qui méritait de s'attarder dessus.

 

Qui a dit que Facebook, c'ètait pour se faire des amis ? Le virtuose David Fincher filme avec brio la fièvre de la crèation et les tensions lièes au succès en retraçant la naissance de la rèvolution Facebook! On rentre facilement dans l'univers geek de quelques ètudiants d'Harvard! ça ne donne pas un suspense high-tech speedè, mais le prenant rècit d'une trahison et de la bataille juridique qui va dèchirer une bande d'anciens camarades devenus trop cupides! Pas le meilleur Fincher mais une histoire glaçante et un formidable rôle pour la rèvèlation Jesse Eisenberg! La naissance du fameux rèseau social dans un film sensiblement bavard mais passionnant qui doit beaucoup au scènario complexe de Aaron Sorkin d'après l'oeuvre de Ben Mezrich...

The Social Network est trop bavard. Accrochez-vous les dialogues partent sur du très haut débit ! A part ça le scénario se déroule dans une réalisation virtuose entre les instructions d'avant-procès et l'évolution du réseau social. Ce n'est pas extraordinaire mais c'est bien fait. Moins bon que Zodiac, moins intemporel, c'est un film qui vieillira mal et dans quelques années il est probable qu'on le jugera comme on juge aujourd'hui une disquette 3 pouces 1/2...

 

Alors là je suis passé totalement à coté ! Ce film reçoit l'éloge de toutes les critiques et pourtant je n'ai absolument pas aimé l'histoire de ce jeune milliardaire. Déjà l'idée de départ ne me faisait pas sauter au plafond mais alors le final ne m'a pas surpris. Savoir comment a été créé Facebook n'a aucun intérêt mis à part de savoir que ce patron est un vrai con ! Mis à part ça, on ne retrouve pas le style David Fincher et tout est très plat. Bref on s'ennuie on sait comment tout va terminer et pourtant on regarde sans trop savoir quel est l'idée directrice. Ce biopic ne restera pas dans mes annales et sera très vite oublié je pense.

Tout est nul dans ce film : l'intrigue à la gloire du capitalisme et de ses entrepreneurs géniaux, les dialogues au niveau des pires nanards pour adolescents yankees, la musique qu'on n'oserait même pas passer sur Big Cactus radio, la prise de vue cafouilleuse qui fait honte à la profession de chefop, l'humour affligeant de galopins boutonneux, l'interprétation chaotique des trois acteurs principaux Einsenberg, Timberlake et Garfield, le montage totalement aberrant qui prend le spectateur pour un imbécile etc etc etc . La seule chose à sauver consiste en 5 minutes où apparaissent en figuration -probablement par erreur- deux comédiens géniaux, Max Minghella et Rooney Mara, qui heureusement auront d'autres rôles importants après cette N.O. de première classe (Nullité Oscarisée).

Fesse bouc, que ce soit sur iphone ou grand écran, reste un gadget pourri et prétentieux, morne reflet d'une génération débile qui préfère se palucher devant les photos retouchées du copain d'un copain du pote de ta soeur plutôt que de baiser, penser, jouer, courir, parler, rêver, voyager.

C'est étonnant de voir le nombre de ceux qui crient au génie après la vision de ce faux biopic. Le problème justement vient de l'angle choisit pour traiter le sujet, un scénario poussif dans lequel ne peuvent pas faire grand chose les acteurs dont les prestations sont réussis. Au milieu de tout cela, Fincher réussit l'exploit de nous balancer de grandes lampées esthétisantes pour nous faire passer la pilule d'un film qui est une ode au capitalisme dans ce qu'il a de plus odieux.

 

 

 

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