CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1986 

 

 

n°1986
 
" Le démantèlement "

 

 

(2013)-(Can)-(1h52)  -      Drame   

 

Réal. :     Sébastien Pilote   

 

 

Acteurs:  G.Arcand, G.Renaud, L.Laurier ...

 

Synopsis

 

 

Gaby est éleveur de moutons dans une ferme qu'il a héritée de son père. Il y vit seul depuis que ses filles sont parties s'installer à Montréal. Dans cette région reculée, la crise économique contraint de plus en plus les paysans à céder leurs propriétés. Gaby, lui, résiste. Sa ferme est sa seule raison de vivre. Jusqu'au jour où sa fille, acculée par des problèmes financiers, lui demande de l'aide. Gaby, chez qui le sentiment de paternité est particulièrement développé, va tout faire pour l’aider...

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Fiches du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

 

Gabriel Arcand, à la fois obstiné et vulnérable, rude et nuancé, s’inscrit avec force dans le vaste paysage canadien.

Gabriel Arcand se coule dans ce travail d’orfèvre qui marie humanisme et classicisme. Par l’admirable et impressionnante subtilité de son jeu, il emporte ce film vers des sommets d’émotion et d’intelligence.

Le (mélo)drame en marche ne verse jamais dans le pathos, l'émotion affleure mais ne déborde jamais. Bouleversant.

Tout se joue dans le regard du fabuleux comédien qu'est Gabriel Arcand. Et aussi dans celui que pose sur lui son réalisateur : intense et sec, dénué de complaisance et de sensiblerie. 

On se dit pendant une bonne heure environ que l'on tient là une vraie grande découverte et puis, peu à peu, la tension retombe, le récit s'étiole, et c'est dommage.

Gabriel Arcand est excellent en patriarche taiseux au bout du rouleau. Dommage que Pilote conduise l’affaire en appuyant un peu trop sur les pédales du pathos retenu et du silence sursignifiant, et en épousant des virages scénaristiques plutôt prévisibles.

 

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Pour le démantèlement, Sébastien Pilote a eu pour inspiration initiale Le père Goriot de Balzac. C’est l’histoire d’un fermier québécois qui va littéralement se dépouiller pour permettre à l’une de ses filles de s’en sortir financièrement. C’est un magnifique film dans une veine bluesy, dans lequel le réalisateur n’hésite pas à traquer l’émotion. L’acteur principal, Gabriel Arcand, est formidable et donne à cet homme généreux une incroyable humanité. Ses deux filles sont aussi merveilleusement interprétées. On retrouve parfois dans Le démantèlement, avec la vente aux enchères d’une ferme, une atmosphère similaire à celle de la grande littérature du sud ou de certains films américains des années 30 et 40. Les moutons et le chien jouent aussi avec un naturel parfait. Un signe de plus de la grande qualité de ce film tristement beau.

Alors que le monde des pilotes de rallye est dominé depuis 10 ans par les Sébastien, Loeb puis Ogier, voici que nous arrive du Canada un réalisateur qui s’appelle … Sébastien Pilote ! Il est jeune, il est talentueux et son 2ème long métrage, "Le démantèlement", était présenté à Cannes 2013 dans la sélection de la Semaine de la Critique. Il a été récompensé par le Prix de la Société des auteurs et compositeurs dramatique. Ce film traite 2 sujets en parallèle. Le premier est relatif au monde paysan. Au Canada comme aux Etats-Unis, comme en France, la vie des petits paysans est devenue de plus en plus difficile : difficile de conserver son exploitation, difficile de trouver une épouse, difficile de garder sa famille à ses côtés. C’est ce que Sébastien Pilote nous montre à sa façon, dans un film très touchant mais jamais mièvre, intimiste mais jamais ennuyeux, un film qui nous fait souhaiter que sorte très vite, "Le vendeur", son premier long métrage. Le second doit beaucoup au comédien Gabriel Arcand : c'est l'histoire d'un homme qui se sacrifie par amour pour ses filles. Ce film où John Ford rencontre Honoré de Balzac est une très belle réussite.

Ce film est tout simplement bouleversant. Un agriculteur décide de vendre sa ferme (d'où le titre du film) pour pouvoir aider une de ses filles qui divorce. Il fait le constat amère qu'il a tout donné pour cette ferme au détriment de sa vie. L'acteur principal est d'une grande justesse. Il incarne à la perfection cet homme brisé qui trouve une certaine rédemption dans ce choix radical.

 

Filmé comme s’il s’agissait d’un documentaire, Le Démantèlement est un drame profondément humain. Gabriel Arcand puise toute la sincérité en lui pour la mettre au service de son personnage troublant de lucidité. Sébastien Pilote ne fait jamais tomber son histoire dans le pathos. Malheureusement, cette justesse crée une distance entre le personnage et les spectateurs. Par conséquent, on ne se sent pas toujours concerné par la générosité et la douleur qui entour Gaby qui vend sa ferme. Il manque donc au Démantèlement cette poigne qui aurait l’aurait rendu moins frêle.

Vu à l'ouverture du festival du cinéma Québécois à paris ce film sobre est vraiment très touchant et remarquablement interprété par Gabriel Arcand. De plus Sébastien Pilote le metteur en scène dont ce n'est que le 2 ème film fait preuve d'une grande maîtrise cinématographique , et ayant eu l'occasion de le rencontrer ce jeune metteur en scène est très simple et tout à fait abordable alors si le délicieux accent du Québec ne vous rebute pas et si vous voulez changer des grosses productions US ce film est pour vous pour les autres vous risquez de vous y ennuyer

L'histoire d'un éleveur de moutons qui vit un peu isolé mais paisiblement jusqu'au jour ou sa fille vient lui demander encore de l'argent sauf que cette fois il s'agit d'une grosse somme d'argent tout ça parce que madame ne veut pas déménager pour garder sa belle maison et veut racheter la part de son futur ex mari, elle demande donc indirectement à son père de sacrifier tout ce pour quoi il a travaillé toute sa vie. J'ai trouvé ce film poignant, émouvant mais aussi révoltant un père est prêt à tout pour ses enfants c'est normal mais voir une fille en profiter comme ça ça m'a énervé.

Le film débute tranquillement, décrivant en douceur le quotidien solitaire de Gaby, un éleveur au dernier tournant de sa vie. Puis le dilemme est posé, cruel, poussant Gaby à analyser sa vie, son avenir, ses priorités et à prendre une terrible décision. Gaby subit-il les événements ou est-ce un choix douloureux de sa part ? Est-ce pour le pire ou pour le mieux ? Devant ce film délicat et subtil, le cœur du spectateur se serre peu à peu. Et dans le rôle principal, Gabriel Arcand est bouleversant.

 

Cette émouvante histoire d'une fin de carrière, d'un changement de vie, d'un sacrifice tombe malheureusement un peu à plat par excès de contemplation. S'il faut s'arrêter sur les détails des fruits d'une vie de travail, le rythme reste important. En outre, on s'attache assez peu aux deux filles de ce fermier et qui sont pourtant le prétexte au démantèlement.

Je me suis retrouvé devant ce film canadien sans rien en savoir. Seulement convaincu par les très bons échos qui m'arrivaient depuis sa sortie. Une fois n'est pas coutume, pas de bonne surprise cette fois-ci. Je n'ai pas du tout accroché. Pire, je me suis même ennuyé tout le long, un vrai somnifère. Pourtant c'est plutôt bien joué et Gabriel Arcand est assez touchant. 

Un scénario a priori original, celui d'un père prêt à vendre sa ferme, qui constitue son gagne pain mais également tout ce qu'il a, pour aider sa fille. La réalisation est cependant très poussive, très lente et soporifique.

 

 

 

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