CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1970 

 

 

n°1970
 
" Maya "

 

 

(2018)-(Fr,All)-(1h45)  -      Drame romantique  

 

Réal. :     Mia Hansen-Love   

 

 

Acteurs:  R.Kolinka, A.Banerjee, A.Descas ...

 

Synopsis

 

 

Décembre 2012, après quatre mois de captivité en Syrie, deux journalistes français sont libérés, dont Gabriel, trentenaire.
Après une journée passée entre interrogatoires et examens, Gabriel peut revoir ses proches : son père, son ex-petite amie, Naomi. Sa mère, elle, vit en Inde, où Gabriel a grandi. Mais elle a coupé les ponts. Quelques semaines plus tard, voulant rompre avec sa vie d’avant, Gabriel décide de partir à Goa. Il s’installe dans la maison de son enfance et fait la connaissance de Maya, une jeune indienne.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix   

 

Maya de Mia Hansen-Løve, brosse le portrait tout en délicatesse d'un reporter de guerre qui se reconstruit grâce à l'amour.

Par la grâce d'une jeune femme espiègle et d'un pays lointain un reporter de guerre retrouve son chemin vers la vie. Un beau film sensible.

Une fiction à thèse sur le retour des otages ? Non, la cinéaste délaisse cette piste pour signer un film puissant, solaire et sensoriel.

Hansen-Løve avance au diapason de personnages tout en retenue, (re)construit avec eux une part d’eux-mêmes et parvient à saisir des émotions pures et prégnantes. De toute beauté.

Alors qu'il a débuté comme un drame sur le déracinement, le film finit par ressembler à une publicité pour l'office de tourisme de Goa. Reste la présence de Roman Kolinka, formidable dans son premier grand rôle.

Un film souffreteux mais non dénué de charme.

Ce cinéma de l’effleurement a beau toucher toujours juste, le film file entre les doigts et laisse l’impression d’une petite chose proprette, sans substance et sans aspérités.

Vient un moment où la poésie singulière du récit ne parvient plus à déjouer les clichés qui l'assaillent.

Car plutôt que de creuser les liens entre les personnages [...] Mia Hansen-Løve privilégie un faux-semblant de profondeur et de psychologie de comptoir prétendant expliquer le fonctionnement de l’esprit.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Un homme traumatisé part en Inde pour se réparer. Il y rencontre une très jeune femme, libre, qui se moque des convenances et prête à s’abandonner. C’est un amour impossible car l’homme ne peut pas aimer a cause de sa mere, de la guerre, de tout. Il fera que survoler le bonheur avant de repartir de tuer à petit feu. Et seul sa mère le sait « tous les mondes sont réels »... Pour le spectateur on a la vision de l homme, on ne peut pas s attacher à lui on a Maya, ce qui rend ce film beau c est l absence de sentiments dégoulinant.

Attachant, sans effets et d’une belle limpidité narrative, une œuvre recommandable qui permet en outre d’admirer le talent du joli Roman Kolinka.

 

J'ai bien aimé ce joli film tendre et apaisant. Pendant 1 h 45, on passe un bon moment agréable dans l'ensemble. Comme je le disais au début, c'est un film vraiment apaisant, qui se laisse regarder avec plaisir et moi qui m'a permis de me reposer un peu, d'être au calme avec une histoire simple et tendre. Juste un bémol cependant : je trouve dommage que le film ne soit pas assez fouillé, pas assez fort, cela reste malgré tout assez froid et cela survole un peu le sujet.

Après "Eden" et "L'avenir", voici donc le 3ème film de Mia Hansen-Løve, dans lequel joue Roman Kolinka, le fils de Marie Trintignant et du batteur du groupe Téléphone. Il interprète ici le rôle d'un reporter de guerre qui, ayant été otage en Syrie, vient d'être libéré et qui, pour se ressourcer, prend la direction de Goa, où il a passé sa jeunesse et où il va rencontrer Maya, beaucoup plus jeune que lui et qui est la fille de son parrain Monty. Dire que l'histoire passionne du début à la fin serait un gros mensonge. Admettons plutôt qu'il y a quelques belles séquences, que l'Inde est un pays magnifique et que la peinture qui en est faite est intéressante. Sinon, Mia Hansen-Løve a déjà fait beaucoup mieux et fera très probablement beaucoup mieux dans le futur.

Moi qui aime beaucoup l'inde je n'ai pas été déçue ce film est on ne peu plus dépaysant vu le sujet et je dois avouer que Roman Kolinka est plutôt bon acteur comme dans son précédant film , mais l'histoire finit un peu en queue de poisson, dommage.

 

Un pseudo reporter de guerre qui ne semble rien comprendre de la vie qui séduit mollement et avec ennui une adolescente fille a papa . On s'ennuie avec eux.

Un film en phase avec l ' actualité (le drame des otages des islamistes ) avec comme personnage principal un de ces otages qui vient d ' être libéré et qui retourne à la vie normale ou essaie tant bien que mal . très vite , on bifurque vers son retour dans l ' inde , le berceau de son enfance . du point de vue géographique et ethnique , c ' est assez intéressant mais les personnages et leur évolution ne nous passionnent pas et le temps semble long , très long !! une déception !!

"Maya" traite deux sujets en un. Le premier est celui du stress post-traumatique qui frappe les otages libérés. Il s'agit en fait du fil rouge du film qui montre comment un homme brisé se reconstruit lentement. Le problème est dans l'acteur principal, Roman Kalinka (le fils de Marie Trintignant et de Richard Kolinka, l'ancien batteur du groupe Téléphone) que la réalisatrice Mia Hanse-Love avait déjà fait tourner dans ses deux précédents films : il semble si calme, si paisible qu'à aucun moment on n'imagine qu'il a survécu à l'enfer d'une détention chez les terroristes de Daech.

Film sans grand intérêt. On ne retient rien en sortant de la salle. On se demande même ce qu'on a bien voulu nous faire passer comme message. Un reporteur de guerre français , ex-otage en Syrie de Daesh (quelle originalité !) retourne en Inde, son pays natal pour s'en remettre. Il finit par s'attacher à une étudiante mais n'arrive pas à comprendre ni à contrôler son émotion. Ce sentiment est partagée par cette étudiante qui, elle, sait ce qu'elle veut en faire. Finalement, chacun reprend le cours de sa vie comme si de rien n'était. Que penser de cette histoire ? Je ne sais pas. Peut-être faut-il en déduire qu'on ne peut pas régler ses problèmes en fuyant ? Pas du tout convaincant pour moi.

Gabriel est un reporter de guerre prisonnier de Daesh pendant 4 mois. Libéré, il part se ressourcer dans sa maison en Inde (comme tout le monde quoi). Là-bas, il revoit sa mère qui s'occupe d'une ONG et ses amis indiens qui tiennent un hôtel grand-luxe mais bio avec matériaux recyclables (ouf). Ensemble, ils dissertent sur la corruption, la vénalité et la vacuité du monde en buvant des grands crus sur leur yacht mais Gabriel a quand même du mal à se retrouver car il est reporter de guerre et c'est sérieux d'être reporter de guerre. Il trouve l'amour auprès de la jeune Maya mais il ne peut rien lui promettre car il est reporter de guerre (au fait, je vous ai dis qu'il était reporter de guerre ?). Le fond est caricatural et grotesque mais le talent de Mia Hansen-Love est d'avoir réussi à faire correspondre la forme avec le fond parce qu'en plus c'est mal écrit, mal joué, ma mis-en-scène et mal filmé. La totale ! 

 

 

 

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