CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1949 

 

 

n°1949
 
" Carbone "

 

 

(2017)-(Fr)-(1h44)  -       Policier   

 

Réal. :     Olivier  Marchal   

 

 

Acteurs:  B.Magimel, Gringe, I.Chender ...

 

Synopsis

 

 

Menacé de perdre son entreprise, Antoine Roca, un homme ordinaire, met au point une arnaque qui deviendra le casse du siècle. Rattrapé par le grand banditisme, il lui faudra faire face aux trahisons, meurtres et règlements de compte.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Fiches du Cinéma       Positif    

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On n'avait peut-être pas vu Olivier Marchal aussi sobre et maître de son récit depuis "Gangsters", dont Carbone partage l'écriture resserrée et le sens de l'efficacité.

Un récit haletant, un thriller noir servi par une sacrée distribution, dont Gérard Depardieu.

Un vrai polar à la française, sombre, violent, fleurant bon le côté poisseux de la nuit et du grand banditisme, auquel Benoît Magimel, visage marqué et silhouette épaissie, apporte le poids tragique du destin.

Si le scénario souffre parfois de maladresses (clins d’œil hors sujet à Scarface, histoire d’amour sans grand intérêt entre Laura Smet et Benoît Magimel), ce cinquième film d’Olivier Marchal se révèle plutôt captivant.

C’est du cinéma à l’ancienne, suffisamment bien charpenté pour qu’on ne décroche pas de l’histoire qui nous est racontée, mais qui n’apporte pas grandchose de neuf dans le paysage du polar français.

Le programme est si balisé qu’une fois la mort du personnage de Magimel connue (dès la première scène) et l’arnaque expliquée, on devine à peu près tout ce qui suit.

Olivier Marchal rate le casse du siècle.

Comme d’habitude, le héros (Benoît Magimel) est acculé : le seul moyen qu’il a trouvé pour ne pas couler sa boîte est de truander. Et Marchal de dérouler les éternels clichés sur les antihéros solitaires et incompris, entourés de traîtres tout désignés et de maîtresses compatissantes.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Un bijou de polar comme on les aime tant. Marshall réussit une fois de plus, à nous embarquer sans retenue dans ce fait-divers à la fois machiavélique et sordide, avec des rebondissements en chaîne, un jeu d’acteurs parfait le tout agrémenté de scènes d’action bien violentes comme il faut. Le cocktail parfait pour un super polar. Et avec en bonus, un panel d’acteurs qui maitrise ces thèmes, mention particulière à Magimel, qui incarne à la perfection ces bons gros voyous et à Michael Youn, dont je me méfiais dans un film comme celui-ci et qui m’a tout bonnement épatée.

Marchal revient très fort. Un excellent polar noir. Marchal parvient à rendre intelligible l arnaque à la taxe carbone et ses mécanismes tout en nous emportant avec ses personnages. Depardieu est détestable. Magimel provoque l empathie en homme acculé. Les seconds rôles sont au cordeau pour les accompagner dans cette mécanique bien réglée...

Un polar coécrit et parfaitement mis en scène par le spécialiste du genre qu'est Olivier Marchal. Il nous propose avec " Carbone " un thriller Version 2.0 ; une histoire d'arnaque internationale sortant des sentiers battus du roman noir traditionnel. La mise en scène extrêmement efficace nous apporte une histoire noire et violente, une histoire de famille et de truands ou la tension monte graduellement. Le film nous offre également un casting de choix avec la belle présence de Laura Smet, de Michaël Youn dans un rôle très sérieux, l'impressionnant Moussa Maaskri (le "préteur"), et la grande prestation de Gérard Depardieu. Avec un coup de cœur particulier pour la prestation de Benoît Magimel parfait dans le rôle central.

 

Niveau polar, l'affaire de la fraude à la taxe carbone est un bon prétexte de scénario béton pour raconter une histoire. Par rapport à la réalité, seul le personnage de flic à tendance ripoux relève de la fiction. Bon point, il permet une bonne compréhension de l'intrigue. Niveau mise en scène, c'est correct sans être super-bandant. Olivier Marchal n'est pas Nicolas Boukrief.
Niveau personnages, c'est la cata ! Zéro psychologie, des caricatures de malfrats. Avoir été flic ne fait d'Olivier Marchal un bon cinéaste. Ses films sont perpétuellement bourrés de clichés, heureusement qu'il s'est calmé questions situations dramatiques outrancières. Le casting plaqué or lui aura fait du bien...

Définitivement pas mon préféré de Marchal même si on reconnait sa (très bonne) patte. Déjà, le début qui commence par la fin, bof bof, ça n'apporte pas grand chose bien au contraire. Fort heureusement, la fin elle-même nous réserve une petite surprise qui balaye d'un simple geste ce que l'ont pensait savoir. Quant à l'intrigue, elle manque d'approfondissement, tant au niveau de son déroulement que de ses personnages, elle arrive même à s’essouffler par moment. Ça reste un bon polar, avec une bonne musique, une très belle photo et un excellent casting (même Michaël Youn est super à l'aise dans son rôle de comptable), mais venant de Marchal j'en attendais plus...

Malgré des faits inspirés d'une histoire vraie , difficile de croire a cette histoire car trop romance et trop cinématographique. Ajouter des acteurs corrects mais sans plus , une mise en scène tres classique pour un policier , le tout en fait un film moyen a voir une fois mais c'est tout

On retrouve la patte de Olivier Marchal et son univers, dommage pour la construction du film, en commençant par la fin, Marchal nous casse notre trip tout de suite quel dommage!!!! mais le scénario est un peu léger voir maladroit penchant vers quelques clichés lourds et mille fois vus et entendus, Le sujet intéressant méconnu et pourtant si réel n'est pas assez exploité pour dériver sur un règlement de compte entre caids et famille. mais l'ambiance oppressante et la descente aux enfers si rapide sont la, avec et surtout un Benoit Magimel performant vrai impressionnant intense , si dépassé par ses ambitions et qui ne maîtrise plus rien. Pas mal.

Le style Olivier Marchal a fait ses preuves mais au énième polar avec les mêmes recettes le néophyte sera peut être comblé mais la lassitude guette le fidèle. Tout cela reste plutôt bien fait, avec un Benoît Magimel assez convaincant, contrairement à un Michael Youn trop appliqué et qui manque de naturel. Le film souffre également d’un problème de temporalité. On a du mal à appréhender les durées et c’est perturbant.

 

Très très mauvais. J’ai failli partir plusieurs fois avant la fin. A partir de faits réels mais ne relate pas la réalité, qui mérite totalement un film . Mauvais depardieu et magimel. Avec des parti pris dérangeants, car pas assumés, le mauvais grand père qui l’a bien mérité et le gentil magimel, juif aussi dans la réalité, qui est peut-être un très méchant, et qui est toujours vivant.

Des premières minutes prometteuses suivies d'une succession de clichés ridicules et de maladresses scénaristiques à tel point que ça devient gênant. Compte-tenu de l’énorme collection de navets signée Olivier Marchal, on est en droit de se demander s'il n'a pas eu un coup de pot extraordinaire avec "36 quai des Orfèvres". Le jeu des acteurs oscille entre amateurisme et caricature. L'histoire part dans tous les sens et se perd dans un bazar sans queue ni tête. Mieux vaut se tenir à une bonne idée qu'à dix idées bancales. Ici, on n'échappe pas au pire. Même le rythme nous incite plus à soupirer qu'à vibrer.

Le film qui réussit à réunir tous les poncifs c'est bien celui-là. Magimel traine son spleen et son whisky et l'histoire, si tant est qu'il faille l'appeler ainsi, est sans surprise et tellement ridicule. On s'y ennuie ferme et les scènes s'enfilent comme des clips sans qu'il y ait une véritable histoire. Bref un film à éviter. Ou pour les névrosés.

 

 

 

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