CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1933 

 

 

n°1933
 
" La rivière rouge "

 

 

(1948)-(Am)-(2h13)  -      Western   

 

Réal. :     Howard  Hawks   

 

 

Acteurs:  J.Wayne, M.Clift, J.Dru, W.Brennan ...

 

Synopsis

 

 

Un jeune homme s'oppose à son père adoptif devenu trop dur avec les hommes lors du convoi d'un troupeau de dix mille bêtes qu'ils doivent vendre dans le Missouri.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express      Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      aVoir aLire    Première      France Soir   Zurban    Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix  

(reprise 2018)

Version intégrale d'un des westerns chefs-d'oeuvre de Howard Hawks.

Le classique des classiques du western : le style épique de Hawks à son apogée, dans une fable sur la paternité. Scénario (viril), image (noir et blanc), musique (Tiomkin), interprétation... tout ici est d'une perfection inégalée. mémorable, jusqu'à la dernière image.

Depuis La chevauchée fantastique , John Wayne était une star. De son propre avis, c'est ce film-ci qui a fait de lui un acteur véritable. Sous la férule de Hawks, il réussit une étonnante composition de patron paranoïaque, sûr de lui et parfaitement tyrannique. Un homme qui cache ses blessures intérieures sous une carapace d'abominable despote La rivière rouge est un film au souffle épique qui peint en mémorables séquences, avec une grande intensité et beaucoup de finesse aussi, une histoire à niveau humain. La quintessence du western.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Merveilleux western. Tant sa dimension épique (réalisme de la représentation du convoyage de bétail à travers les USA) que dans sa dimension humaine (dureté des relations entre les différents protagonistes qui mettent chacun leur vie et leurs rêves en jeu). John Wayne est étonnant en cow-boy rude et impitoyable, mais aimant. Son duo avec Montgomery Clift est particulièrement émouvant. 

Superbe idée d'avoir opposer deux personnalités aussi différentes que les excellents John Wayne et Montgomery Clift qui donne un atout inestimable au film. Et d'ailleurs le réalisateur ne se gêne pas pour notre plus grand plaisir à jouer à fond sur cette opposition. Une dernière chose à ne surtout pas oublier : le superbe thème musical de Dimitri Tiomkin. Impossible de ne pas reconnaître ce film comme un important du genre.

 L'histoire en elle-même est plutôt classique et peu surprenante, mais très bien écrite et le déroulement est plutôt convaincant. D'ailleurs Hawks n'oublie pas les touches d'humours. La mise en scène de Hawks est assez belle, et si les personnages sont aussi bien réussi, c'est aussi grâce aux interprètes et à la direction d'acteurs de Hawks. John Wayne est parfait dans un rôle qu'il connait à merveille mais dont on ne se lasse pas, il donne une profondeur à son personnage et le rend humain, loin de l'archétype du cow boy Américain. Montgomery Clift étonne déjà pour son premier rôle, il est déjà impeccable et enfin Joanne Dru et les autres acteurs sont tout aussi bien.

Il est une chose sure c'est que la rivière rouge reste l'un des classiques du genre. Les personnages sont les précurseur des usa avec rien ils peuvent bâtir un empire, dommage qu'ils soient parfois un poil caricaturaux dans certaines scènes. Le rapport père fils adoptif est bien exploité,mais les comportements de chacun ne sont pas toujours en adéquation avec leur personnage,le final en est le plus bel exemple. Il en reste un film avec un fond et un belle touche d'humour franchement agréable à regarder.

Un film épique qui respire les grands espaces et fait revivre un pan entier de l'histoire des Etats-Unis pour notre plus grand plaisir. Hawks réalise ici le modèle du western : John Wayne, des indiens, de grands espaces, le Texas... tout est là. Mais le cinéaste y ajoute une histoire superbe qu'il agrémente de péripéties très enthousiasmantes; mises en scène avec énergie et visiblement avec beaucoup de moyens, d'ailleurs très bien exploités. John Wayne est excellent et Montgomery Clift est exceptionnel en cowboy déchiré et tourmenté.

Pas de doute, à l'époque on savait faire des films et "Red River" nous le prouve. L'aventure est sans temps mort, pas le temps de s'ennuyer grâce à une réalisation efficace (ryhtmée) et des acteurs impecables (Wayne n'a plus rien à prouver et Clift est génial!); même les seconds rôles s'en sortent bien (Walter Brennan apporte l'humour et Joanne Dru de l'émotion). Si le convoi de bétail est une trame classique du western, l'originalité est cette confrontation entre le maître et l'élève. Un mélange de respect et de haine. Une femme calmera les ardeurs mâles. Bien content que ce classique du western compte parmi ma collection de ce genre qui surprend toujours. Et surtout merci à Howard Hawks pour avoir réalisé son premier western.

Je n'avais pas revu « La rivière rouge » depuis les années 80. A l'époque j'étais encore un gosse et en dehors des bagarres et des gunfight, pas mal de choses m'avait échappé. Comme cette scène crypto gay au dialogue pleins de sous entendu ou Montgomery Clift et John Ireland se défient au pistolet, ou encore le conflit de génération qui sous tend toute l'intrigue. John Wayne en patriarche tyrannique, brutal et conservateur, auquel la jeune génération de comédien libéraux et progressistes incarné par Clift vient botter le cul. Le personnage de Wayne fait d'ailleurs penser pendant un temps à celui du cruel capitaine Bligh dans « les révoltés du Bounty », à cette différence prêt que la fin du film prône ici la réconciliation entre les générations, et c'est une femme bien évidemment qui ouvre les yeux aux hommes forcément bornés et immatures. En tout cas le charme grandiose de cette aventure opère toujours sur moi comme quand j'étais enfant.

 

Ford, n'est pas le seul à avoir fait des bons films avec Wayne, il y a aussi Hawks, Rio Bravo bien sûr, El Dorado, mais aussi Red River. Alors je préfère les deux premiers que j'ai cité à celui ci, qui bien qu'il ne soit pas mauvais, possède une fin assez pathétique, tombant dans la facilité (là où par exemple dans la prisonnière du désert c'était magnifique)… Alors le reste du film ? j'ai pas été très convaincu non plus, certes c'est bon, mais juste bon je dirai, j'en attendais beaucoup plus, alors certes à l'époque ça devait être quelque chose de voir toutes ces vaches conduites par monts et vallées, mais je reprocherai au scénario peut-être un peu trop de facilités, la rivalité de Matt avec Cherry est trop vite passée sous silence, Cherry ne servant pas à grand chose, et la relation entre Wayne et son protégé n'est pas aussi profonde qu'on aurait pu le souhaiter.

La rivière rouge"(1948),western classique parmi les classiques,est le premier de Howard Hawks,qu'il a même produit.C'est aussi le film qui confirma le talent d'acteur de John Wayne,après sa révélation dans "La chevauchée fantastique".Il est ici tyrannique, mégalomaniaque et tête brûlée en convoyeur de bétail.Sa relation avec le névrotique Montgomery Clift,tourne en échange père/fils adoptif assez développé,mais en panne d'intensité.Hawks semble s'inspirer de John Ford en s'attardant sur les paysages du Middle-West et en développant les interactions dans la bande(recrutée chez...Ford).Cependant,ce western met trop de temps à se mettre en route et il pâtit d'un final qui réhabilite bêtement la figure autoritaire.On a peine à entrer dans cette histoire mêlant un convoyage difficile et une trahison familiale.Le noir et blanc très pur et le thème musical de Tiomkin sont autant de preuves du soin apporté à l'emballage.Wayne fait froid dans le dos et Clift utilise sa sensibilité à des fins viriles.Malgré ses défauts grossissants avec la prise des années,c'est un western à voir,car il annonça la glorieuse décennie à venir pour le genre.

 

D'une étonnante faiblesse, passant d'un point d'arrêt à un autre sans prendre assez de temps pour approfondir la relation père-fils ni assez de soin pour rendre l'aventure épique, l'oeuvre d'H.Hawks peine à marquer les esprits.

Ce western est pour le moins déçevant, en tant que fan du genre j'ai été très déçu. Le scénario est très lourd, il ne se passe rien, juste des petites querelles sans importance, et on voit juste des cow-boys faire la piste avec du bétail. Les scènes sont coupées assez promptement, et les effets spéciaux sont juste délirants, notamment quand ils tirent dans une boite, c'est ridicule. Les indiens présents dans le film sont consternants, on les voit juste galoper vers la caravane pour venie chercher leur balle dans le corps, on les pensait plus intelligent. Ajouté à cela une histoire d'amour sans aucune âme, juste parce qu'il en fallait une, et vous secouez le tout, vous obtenez un western loupé.

 

 

 

Index Films

 

Sommaire  MAGALMA