CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1931 

 

 

n°1931
 
" C'est pas parce qu'on a rien à dire... "

( ... qu'il faut fermer sa gueule! )

 

(1975)-(Fr)-(1h15)  -       Comédie   

 

Réal. :     Jacques Besnard   

 

 

Acteurs:  M.Serrault, B.Blier, J.Lefebvre ...

 

Synopsis

 

 

Phano, Max et Riton convoitent le magot qui est enfermé dans un coffre situé dans les sous-sols d'un immeuble qui jouxte la Gare de l'Est. Pour y accéder, il suffit de percer le mur des toilettes de la Gare. Mais pour cela, il faut agir sans éveiller les soupçons de la "dame pipi". Il n'y a qu'une solution : changer de personnages à chaque visite.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

 

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Une comédie absurde et burlesque a l'idée de base très bonne qui offre son lot d'inventivité et de situations folles . Parfois même stressant et surtout rythmé, on retrouve aussi un casting vraiment sympa avec Bernard Blier, Jean Lefebvre et Michel Serrault .
Une comédie qui ne sombre jamais dans la mollesse et qui offre un bon moment, absurde et loufoque mais très prenant et agréable .
Je rajouterai que cette comédie offre vraiment pas mal de super réplique, injustement rabaissé et mal aimé .
"Les conneries c'est comme les impôts, on finit toujours par les payer"

On dirait un film de Michel Audiard sorti à la même période : un long titre, une brochette de comédiens à couper le souffle (et parmi les plus marrants) et un scénario incroyable. Bernard Blier en rajoute tant et plus pour notre plus grand plaisir, et l’épisode où les trois cambrioleurs changent d'accoutrement à chaque intervention est un régal ! Et pourtant ce film est de Jacques Besnard, récemment décédé en 2013 a frôlé le million de spectateurs sans le dépasser. Il l'eut mérité.Une histoireavec certes, cousue de grosses ficelles, mais on rit bien volontiers aux facéties de nos héros. Jean Lefebvre était dans son monde puisqu’il adorait les gares. De passage dans les villes, c’est dans celles-ci qu’il testait sa notoriété en y donnant des autographes. Quant à Tsilla Chelton dans le rôle de la dame pipi, c’est celle qui allait devenir l’épouvantable tatie Danièle. Encore un superbe film comique

Les excellentissimes Michel Serrault, Bernard Blier et Jean Lefebvre ne cessent de nous faire rire en changeant de costumes toutes les 5 minutes, bien que le film se passe pratiquement entièrement dans les toilettes d'une gare on prend un foutu plaisir à regarder cette comédie au titre bien tentant.

Trois acteurs épatants qui rivalisent de déguisements farfelus pour mieux commettre un cambriolage "incognito" dans un lieu public: l'idée à de quoi faire sourire et c'est ce qui est bon!! L'intrigue de départ est suffisamment fantaisiste pour qu'on accroche au burlesque des situations.

Film surprenant au casting prestigieux, à la hauteur de ce scénario délirant et loufoque qui fait pardonner et qui explique même toutes les invraisemblances rencontrées. Des répliques drôles, des sketchs amusants, on rigole beaucoup et on ne s'ennuie pas en voyant ces truands exécuter leur manège grotesque au milieu de tout ce petit monde dans les toilettes publiques. A voir.

 

Une petite friandise franchouillarde typique des années 70 qu'on regarde pour le plaisir de passer 1h30 avec le trio Blier/ Serrault/ Lefebvre. La longue scène de transformisme est l'intérêt principal du film et se révèle être un véritable plaisir. A noter que l'idée originale vient des jeunes Clavier/ Jugnot/ Lhermitte.

Le titre peut laisser craindre le pire (en plus avec Jean Lefevre), mais ce film est quand même agréable à regarder. Biensure on échappe pas à quelques niaiseries mais globalement avec la bonne interprétation des acteurs principaux, le scénario rocambolesque avec ses situations loufoques et même le suspens, une réalisation pas mauvaise et pour finir le style burlesque et parfois théâtral, on passe un bon moment, et ce film reste en définitif distrayant et sympa.

"C'est pas parce qu'on n'a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule" est une petite comédie sympathique, qui ressemble un peu à une adaptation des pieds nickelés. En effet, elle s'intéresse aux destins de trois voleurs de bas étage, qui vont essayer de voler les fonds de la caisse de retraite de la SNCF en passant par les toilettes de la Gare de l'Est... L'idée originale vient de Christian Clavier, Thierry Lhermitte et Gérard Jugnot, qui ont décidément commencé très tôt dans le cinéma. Ils tiennent d'ailleurs de tous petits rôles dans le film. Quant aux "pieds nickelés", ils sont joués par trois grands comédiens : Bernard Blier, Jean Lefebvre et Michel Serrault. Autant dire qu'ils s'en donnent à coeur joie, notamment dans la partie la plus drôle du film, quand ils se déguisent en tout un tas de personnages différents pour passer inaperçu, afin de faire un trou dans les toilettes. Tsilla Chelton joue la "dame pipi" qu'ils bernent mais qui finalement s'avérera beaucoup plus futée qu'ils ne croyaient. Bref, c'est un film assez plaisant, plutôt drôle dans l'ensemble, même s'il accuse son âge par moments.

Spècialiste du cinéma commercial, Jacques Besnard signe avec ce titre à rallonge une comédie dès plus distrayante! Trois grands acteurs du cinéma français: Michel Serrault, Bernard Blier et Jean Lefebvre, trois gangsters à la petite semaine qui percent le mur des toilettes de la gare de l'Est pour piller les fonds de la caisse de retraite de la SNCF! Mais il y a une certaine madame Pipi du nom de Tsilla Chelton qui veille au grain! Plusieurs déguisements, souvent drôles, seront donc nècessaires pour tromper la surveillance! L'histoire est bien construite, quelques situations sont poilantes et quand Blier parle, le dialogue devient rapidement croustillant! Avec Christian Clavier, Thierry Lhermitte, Gèrard Jugnot dans les seconds rôles (même Popeck fait parti du casting). Très sympa..

Pas mal. Le huis clos transformiste dans les toilettes hommes de la Gare de l'Est constitue une performance intemporelle. La poursuite de la valise à Paris est moins amusante. Puis intervient la dame-pipi, avec sa réplique éponyme - et une fin extrêmement moraliste et amusante. Si on devait remastériser le film, il faudrait juste couper la scène de la poursuite de valise dans Paris, et ce serait un chef-d'oeuvre à mes yeux.

 

Bon, on ne va pas se mentir, ce film relève avant tout de la pièce de théâtre, se déroulant presque exclusivement dans des toilettes publiques. L’histoire n’est pas folichonne, puisqu’elle tient en grande partie à une succession de déguisement de la part des héros, après la scène d’ouverture plus cocasse qu’autre chose, et avant une fin qui perso m’a déçu par sa rapidité et ses aspects délirants. Le métrage reste assez alerte grâce à l’abattage des acteurs, mais il faut être honnête, parfois on s’ennuie devant une histoire redondante et un humour finalement assez terne.

Michel Serrault, Bernard Blier et Jean Lefebvre devant la caméra de Jacques Besnard, j'avais déjà vu ça dans "Le fou du labo 4" que j'avais trouvé sympa. Et j'espérais retrouver cette sympathie. Mais, c'était oublier que Besnard était un tâcheron. Soyons clair : cette petite comédie populaire, en dehors de son trio d'acteurs, n'a rien pour elle. Elle ne trouve jamais son rythme, elle est répétitive (quand les zouaves cassent le mur en changeant de déguisement) et elle se fait carrément plombante dans ses vingt-cinq dernières minutes. Même Tsilla Chelton ne retient pas l'attention. C'est bien dommage d'avoir recours aux services de trois acteurs au potentiel comique certain pour les faire jouer dans un navet.

 

 

 

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