CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1925 

 

 

n°1925
 
" La haine "

 

 

(1995)-(Fr)-(1h35)  -      Drame   

 

Réal. :     Mathieu  Kassovitz   

 

 

Acteurs:  V.Cassel, H.Koundé, S.Taghmaoui ...

 

Synopsis

 

 

Abdel Ichah, seize ans est entre la vie et la mort, passé à tabac par un inspecteur de police lors d'un interrogatoire. Une émeute oppose les jeunes d'une cité HLM aux forces de l'ordre. Pour trois d'entre eux, ces heures vont marquer un tournant dans leur vie...

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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(1995)

 Une belle subjectivité, redoublée d’un sens du cinéma qui range son auteur dans une tradition plutôt américaine –disons pour aller vite entre la densité physique, le sens du langage vernaculaire de Scorsese et le territoire suburbain, les arabesques 

« La Haine » a pour lui la force et l’énergie de porter le fer dans la plaie et, plus encore, de donner la parole à des personnages qui ne l’avaient guère prise jusqu’à présent, de faire le film à partir d’eux, avec eux, et de leur point de vue à eux.

Kassovitz exploite cette veine du cinéma « qui a quelque chose à dire », quelque chose de réel, de vécu. Son sujet, brûlant et actuel, il le filme caméra au poing, en noir et blanc, les images sont parfois troubles. 

Vous qui entrez, laissez toute inconscience. Vous allez passer vingt-quatre heures survoltées avec un trio pluriethnique de copains d’une cité de banlieue.

La Haine est un film réellement grave et c’est plutôt par la peau du cou que par la main que Kassovitz nous saisit, comme si c’était la seule manière de regarder la merde en face La Haine n’est pas haineux, loin d’être seulement un bon film, c’est su

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Matthieu Kassovitz a réalisé un film qui à marqué toute une génération avec ses dialogues de folies, ses touches d'humours excellentes et subtiles, son noir et blanc qui rappelle la violence et la peur, et ses performances d'acteurs inoubliables. C'est un film à voir de toute urgence.

Un sujet d’actualité parfaitement traité et joué. A l'époque se fut délicat mais maintenant c'est culte, il s'agit là d'un film intelligent qui nous plonge dans une autre société, un autre mode de vie. Qu'il y a des bons et des mauvais. Kassovitz sait de quoi il parle, et son film est judicieux et audacieux. Mais ce film n'est pas une incitation à la haine et c'est justement le contraire qui y est montré. Il s'agit d'une longue descente en enfer. Une réussite dont on en parle encore.

Les écueils sont nombreux quand on fait un film sur la banlieue. Kassovitz s'en tire à merveille. Loin de s'enfermer dans un pur pamphlet caricatural, il nous distille une histoire qui sait jouer de tous les registres avec beaucoup d'habilité. Ajoutons à cela le soin apporté à la réalisation et la performance des trois acteurs principaux, et on obtient un film d'autant plus appréciable qu'il est encore aujourd'hui une oeuvre unique sans comparaison possible.

Enfin un film français qui ose s'aventurer dans les terrains de la violence sans raconter l'histoire de flics "gentils". La haine est un chez d'oeuvre de réalisme amer et avec une fin de ouf. On y suit quatre jeunes gars de banlieue en colère à cause d'un tabassage en règle d'un de leurs potes par un flic dans un commissariat. L'un d'eux (Vincent Cassel) possède un flingue et veut buter un flic si son pote meurt. Le plus gros point fort de ce film est ses acteurs qui sont tous géniaux ainsi que la mise en scène de Mathieu Kassovitz (l'inconnu des photomatons pour les incultes). Alors si vous n'avez pas vu ce film regardez-le absolument.

Dès 1995 et la sortie de La Haine, le talent de Vincent Cassel explosa aux yeux du grand public. La Haine est un film coup de poing sur les banlieues que Mathieu Kassovitz filme brillamment à travers le regard de Cassel, Koundé et Taghmaoui qui forment, par ailleurs, un très bon trio. Dans La Haine, il n'y a pas de méchants ni de gentils, tout le monde a sa propre responsabilité. Un film qui n'a pas vieilli et qui est toujours d'actualité aujourd'hui.

L'un des films français les plus essentiels de la fin du XXe siècle. Si décrié au moment de sa sortie, la Haine fait aujourd'hui partie des grands classiques du cinéma hexagonal. Et pour cause, la réalisation est d'une audace folle et le scénario, d'une puissance rare, n'a pas pris une ride. Souvent accusé d'être la parodie d'une certaine image de la banlieue française, le film vaut, au contraire, par son accès d'humanité, sa romance et sa poésie. Immortel, la Haine fera, n'en doutons pas, sa place au panthéon du cinéma français.

Super film! très impressionnant mais bouleversant; le film montre d'une manière oppressante et parfois humoristique la haine réciproque basée sur le malentendu entre les jeunes des banlieues et la police, voire la société française. Un cercle vicieux qui est malheureusement toujours d'une grande actualité. à voir!

 

Un film trop surestimé à mon goût. il reste trop manichéen sur la forme et dans le fond je trouve. L'histoire est classique et trop visée pour les délinquants-intellos-canois (un jeune est blessé donc 3 racailles de banlieue veulent tabasser la police pour le venger)).il mérite cependant le respect pour une poignée de belles scènes et une interprétation à toute épreuve. mais la morale, dégoulinante de naïveté, aurait gagnée à être nuancé. un film qui avait l'ambition d'être un grand mais reste juste regardable.ni jetable ni indispensable.

J’aimerais mettre plus, car le film a d’immenses qualités (mise en scène, trio d’acteurs formidables). De plus, Kassovitz ne tombe pas dans le pathos. Son traitement très froid évite les gros violons. En plus, le film montre très bien l’absence totale d’issue pour ces jeunes. Mais qu’est-ce que c’est long ! Mou les deux tiers du temps, souvent ennuyeux, on attend que le film démarre et il ne démarre jamais. En plus, je n’ai compris que la moitié des paroles. J’ai du passer à côté de quelque chose. Je mets deux étoiles et demi pour quelques scènes mémorables. Notamment la scène de fin, poignante, et la scène du vieux polonais, rarement une scène ne m’a autant retourné.

 

Quand on a rien à dire, on devrait fermer sa gueule. Mais Kassovitz n'est pas de cet avis là. Armé d'une virtuosité vide,il entraine le spectateur dans une partie de cache-cache qui ne méne nulle part car il n'y a rien à trouver. Il se contente au passage d'asséner moult clichés, plus fades les uns que les autres, dans un but, avoué et ridicule, de pédagogie. "La Haine" en devient un petit manuel de la bien-pensance à l'usage des bourgeois en manque de mauvaise conscience. Peut-être quelqu'un aura-t-il un jour la gentillesse de dire à Monsieur Kassovitz qu'enfiler les clichés est l'exact opposé de penser.

Un film qui se veut documentaire et qui pue la démagogie pour plaire et se faire un nom. Le scénario, les dialogues, la mise en scène, tout est raté et à mesure que le film avance on s'enfonce toujours plus loin dans de nombreux clichés rébarbatifs et insipides.

Ceux qui n'ont jamais mis les pieds dans une banlieue croient ce film réaliste. Oui cela doit faire bien qu'un festival de nantis et d'intellos comme celui de Cannes encense un tel film. En définitif ça cabotine à mort, c'est caricatural au possible, manichéen, partial et cliché. Scénario aussi plus que limite, aucun fil rouge à part la thématique de la loi du talion amenée comme un cheveu sur la soupe et sans aucune subtilité ni nuance Débarrassé de toute considération esthétique rien que dans le jeu d'acteurs je ne comprends pas comment on ose nier le fait que ce ne soit pas une grosse caricature bien grasse ce film....Et je ne parle pas de situations sans liant, des dialogues...

La haine : tout un programme, Mathieu Kassovitz qui connait tout des cités naturellement est bien objectif pour nous dépeindre la vie misérable de voyous dont le maniement de la langue française est du même niveau que leurs agissements lorsqu'ils brulent les voitures, pillent les magasins et violent nos fille au nom d'une pseudo rebellion populiste qui n'a pour seule ouvrage que de créer une vrai haine mais pas celle du film celle de ceux qui commettent ces actes. Donc le thème et le scénario du film se résument au titre.... et la critique aussi : la haine... Hereusement M kassovitz s'est rattrapé par la suite dans ces réalisations et interprétations...

 

 

 

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