CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1912 

 

 

n°1912
 
" Les Olympiades "

 

 

(2021)-(Fr)-(1h46)  -        Comédie dramatique   

 

Réal. :     Jacques  Audiard    

 

 

Acteurs:  L.Zhang, M.Samba, N.Merlant ...

 

Synopsis

 

 

Paris 13e, quartier des Olympiades. Emilie rencontre Camille qui est attiré par Nora qui elle-même croise le chemin de Amber. Trois filles et un garçon. Ils sont amis, parfois amants, souvent les deux.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche   Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix   

 

Interprétées par de jeunes acteurs presque inconnus, tous excellents, les Olympiades donnent une impression de légèreté, de fluidité qui tient aussi au montage serré et à des dialogues affûtés.

Dans le film d’Audiard, tourné en noir et blanc, leur graphisme - sur les boucles hypnotiques de Rone, petit génie de la musique électronique - devient l’écrin sublime d’une ronde amoureuse entre quatre jeunes adultes en quête d’eux-mêmes.

Tourné dans un somptueux noir et blanc, ce film à la fois ludique et émouvant sur les sentiments et attirances à géométrie variable, séduit grâce à son invention esthétique qui sublime aussi bien les situations ordinaires que les nombreuses séquences sensuelles, filmées avec une intensité brûlante.

Quand Jacques Audiard s’attaque à un genre nouveau, la comédie, non seulement il atteint son objectif avec grâce et délicatesse, mais en plus il grandit le cinéma d’amour.

On s'amuse de cette valse des sentiments, élégante dans son noir et blanc et sa mise en scène fluide, qui se veut le reflet d'une nouvelle génération qui exige tout sans rien donner.

À vouloir prendre la température des trentenaires parisiens en les hybridant avec plusieurs bandes-dessinées américaines, avec la participation au scénario de deux des plus intéressantes cinéastes hexagonales, Audiard expérimente et tâtonne, mais réussit rarement.

Le noir et blanc et le décor très graphique de ce quartier de Paris lui donne un caractère universel, naviguant entre souvenirs de la nouvelle vague et hypermodernité. Dommage que la volonté d’y concentrer toutes les thématiques qui agitent la société d’aujourd’hui donne à cette chronique générationnelle une fonction par trop programmatique.

La France des Olympiades est comme on dit « hors sol » – expression fourre-tout se prêtant aux pires clichés. De fait, le film ne manque pas de collectionner, sans craindre le radotage lénifiant, les situations pointant l’incommunicabilité dont souffre la génération de l’amour en haut débit.

Tous les thèmes de l’époque brassés dans le grand mixeur d’une tour du XIIIe arrondissement, et nappés d’un luxueux noir et blanc. En faisant dans le joli, le sympa et le contemporain à tout prix, Jacques Audiard se perd complètement de vue

Ultra-volontariste dans ce désir d’être en tout synchrone, le film peine à dépasser la simple accumulation des signes de l’époque. Et on glisse sur sa surface comme comme on swipe sur un écran tactile.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Sublime film d’un cinéaste majeur de notre siècle ! Jacques Audiard montre ici que loin des aventures singulières, il sait aussi interroger le quotidien des âmes et des coeurs. Il nous fait partager comme nul autre la confusion des sentiments qui est le lot de toute jeunesse et que la relation libérée au sexe vécue aujourd’hui ne fait que déplacer, sans rien résoudre à nos difficultés. Les caractères sont finement ciselés, les ambiguïtés superbement éclairées, les traumatismes et les faux-semblants mis à nus. Les scènes sont d’une absolue fluidité, le montage et les plans de coupe d’une grande virtuosité, les acteurs impeccables. Audiard nous donne une leçon de cinéma et nous amène à jeter aussi un regard lucide sur la difficulté de cette quête à la fois moderne et éternelle du bonheur intime.

Les corps nus et la chair ne sont jamais érotisés façon fantasmes, mais toujours montrés dans un naturel du quotidien, où ce qui compte est de prendre du plaisir, d'avoir un peu de bonheur, tout en ayant le plus de liberté possible et en laissant un peu de place à la séduction même si il faut faire attention ! Et surtout sans oublier qu'on a droit aussi à l'humour même quand on parle d'amour ou qu'on fait l'amour. Drôles, émouvants sans jamais tombé dans le larmoyant ou le pathos, ni dans le pathétique ou le cynisme mais plutôt dans une envie simple d'être libre de ses choix et dans un optimisme qui fait du bien. Jacques Audiard signe une film aussi élégant sur le fond que sur la forme, impressionne même tant le film frôle la perfection.

Ce film révèle un quartier autant que de très bons acteurs. Un cinéma contemporain qui capte bien l'atmosphère urbain des Olympiades. L'image en N&B appuie le registre singulier de ce long métrage avec un Paris loin des clichés de cartes postales et renforce l'intemporalité que pourrait avoir toute autre ville mondiale avec des situations similaires. J'ai apprécié les dialogues, les histoires des protagonistes empétrés dans leurs obsessions et leurs envies à la découverte des autres et surtout de soi, et où le sexe, souvent cru est quasi omniprésent sans être obscène. Du bon et beau cinéma dont Jacques Audiard ne peut être que fier ou tout simplement content.

" Les Olympiades" de Jacques Audiard, présenté cette année au festival de Cannes est une comédie romantique envoutante . En effet le réalisateur qui nous a habitué à des histoires plutôt viriles revient dans cette attachante histoire avec des acteurs épatants (Lucie Zhang,Makita Samba,Noémie Merlant et Jehnny Beth) avec des séquences sensuelles, drôles, mélancoliques, hypnotisantes qui sonnent juste , un coup de cœur.

UN film plutot étonnant sur les comportements amoureux des "jeunes" entre 25 et 35 ans...Je le dis tout de go, le film est à réserver à un public averti, disons au dessus de 16 ans...En effet cette "étude" sur la jeunesse comporte beaucoup d'allusions et de scènes explicites, voire crues....Mais l'époque veut cela et le film cible bien son époque, où le sexe passe aussi par internet.et l'image..;On peut dire que d'un point de vue didactique c'est très réussi voire très pertinent...On se demande même en sortant de la séance, qu'est ce que l'amour ???.....Un sujet complexe de toute évidence, et peut être plus pour une jeunesse délurée....Reste un film magnifiquement interprété, mis en scène et dans un noir et blanc irréprochable..Paris fait peur en noir et blanc quand les rapports humains sont méprisés, la scène d'amphi où passe la video érotique est glaçante, on pense au suicide possible de la jeune femme.....En fait c'est un film choc qui devrait forcer le spectateur à "réajuster ses valeurs"...Objectif réussi de la part d'Audiard, qui montre ici tout son talent voir et observer notre société....Je déconseille aux gens sensibles, et c'est dommage..

Le XIIIe arrondissement parisien n'est pas le plus glamour ni le plus touristique mais sans doute le plus hétérogène. Et Audiard le magnifie en se servant de ses dalles et dédales où l'amour et les peines serpentent. A l'heure où les xénophobes et racialistes gangrènent les plateaux télé pour nous forcer à rentrer dans des petites cases étanches quel plaisir de voir une France dont le multiculturalisme n'a jamais été un problème, où la langue ancestrale se marie à l'orientale sans que cela ne gêne personne. Un très bon film vivifiant qui donne envie de vivre et de b....

 

Dans "Les Olympiades", Jacques Audiard propose une étude intéressante sur la façon dont les nouveaux moyens de communication ont modifié les rapports intimes entre les êtres, qu’ils soient réellement de type amoureux ou pas. Ce propos est complété par une très belle photographie en noir et blanc tirant partie du charme d’un quartier de Paris qu’on connait peu et qui n’a rien d’haussmannien.

Jacques Audiard se renouvelle avec cette comédie sentimentale inégale dans le scénario et la symbolique de ce quartier parisien mais trop talentueuse et attachante pour passer à côté: l'interprétation de Lucie Zhang, Makita Samba, Noémie Merlant et Jehnny Beth, des dialogues vifs, un superbe noir et blanc et la musique électro de Rone.

Film un peu brouillon, un mélange d'humour et de façon de vivre très moderne vu la conjoncture, colocation, mélange des genres, on lutte contre les tabous pour avoir l'air cool mais en définitive il est difficile d'aimer de nos jours !

Dans le quartier des Olympiades 3 femmes et un homme vivent des rencontres amicales et/ou amoureuses. A l'heure d'Internet, l'amour se vit différemment. Dans ce beau film en noir et blanc, magnifiquement dialogué, nous nous attachons à chacun de ces quatre personnages. Pas le meilleur Audiard mais un film intéressant et plaisant.

 

Quelle déception que ce film ! J'ai vu l'ensemble de la filmographie de Jacques Audiard, réalisateur de talent, dont "un prophète " est le sommet. Disons le tout net " les olympiades " est un mauvais film. Je me suis ennuyé pendant toute la projection face à l'indigence du scénario et des dialogues. La première demi heure est proche de la nullité et de rester jusqu'à la fin de la projection fût pour moi un exploit. Un calvaire ! Les acteurs ne sont pas mauvais, la réalisation non plus, mais quel résultat final !

Décidément, j'ai l'impression d'être toujours déçu ses derniers temps ... c'est dommage car il y a du potentiel mais le film ne tient pas ses promesses selon moi. Les acteurs sont bons dans l'ensemble, de ce côté là rien à redire. J'ai bien aimé aussi la BO et la photographie mais pour le reste, il faut l'avouer, Jacques Audiard est passé à côté de quelque chose. Trop de choses irréalistes et mal faites, ce qui est paradoxal vu le sujet abordé. Et puis ça traîne en longueur, c'est répétitif, on s'ennuie, tout est cousu de fil blanc quasiment dès le départ ... Tout n'est pas à mettre à la poubelle mais on pouvait clairement s'attendre à mieux surtout de la part d'un réalisateur de cette envergure. Je ne sais pas si c'est le cinéma français ou le cinéma de manière générale qui a baissé ses dernières années mais je trouve ça réellement frustrant. 

Avec ce film, Jacques Audiard tombe très bas. Il s'enfonce dans les tréfonds de la bien-pensance. Le film est dégoûtant, convenu, racoleur et d'une stupidité incommensurable. Servi par un scénario d'une rare indigence (signé Céline Sciamma et Léa Mysius) et d'une totale complaisance, "Les Olympiades" est un échec intégral. A fuir absolument !

Audiard nous présente ici un trio de jeunes urbains qui ne galèrent pas vraiment, qui ne couchent pas vraiment qui n’ont pas d’idéologie…. on s’ennuyait ferme avec ma complice de salle obscure au bout de 30 minutes. Soit il voulait nous dire quelque chose en dépeignant ces trois personnages, mais alors je me demande bien quoi ???? Soit la jeunesse d’aujourd’ hui est symbolisée par ces 3 profils et il est complètement à côté de la plaque.

Très déçu par ce film que j'attendais avec impatience. Je l'ai trouvé niais, réduisant les relations humaines à des clichés qui perdent ce qui fait l'intérêt de ce genre de récits. Il y a beaucoup de choses, sûrement trop pour pouvoir en tirer quelque chose d'intéressant. Les images sont belles, la musique entraînante mais ça n'a pas suffi. La fin donne vraiment envie de sortir vite de la salle.

 

 

 

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