CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1908 

 

 

n°1908
 
" American Translation "

 

 

(2011)-(Fr)-(1h49)  -      Drame, Biopic  

 

Réal. :     Jean-Marc Barr, Pascal Arnold  

 

 

Acteurs:  P.Perrier, L.Brocheré, P.Arnold ...

 

Synopsis

 

 

Un amour se construit sur une rencontre de hasard entre Chris et Aurore. Ils ont vingt ans et vivent une passion exclusive. C’est une belle histoire d’amour comme on en voit qu’au cinéma... Et puis Aurore découvre que Chris tue. Va-t-elle continuer à vivre passionnément, complice malgré elle, ou dénoncer celui qu’elle aime envers et contre tout ?

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro       Excessif     L'Humanité      Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs     La Croix  

 

Pascal Arnold et Jean-Marc Barr tracent d'un pochoir rageur le portrait extrémiste d'une jeunesse sans repères, coupée des liens sociaux et familiaux et écartelée entre un certain anarchisme pornographique et cet indémodable romantisme qui répond à leur soif d'absolu. Si les comédiens sont remarquables, le charisme un peu fou de Pierre Perrier est pour beaucoup dans la réussite de ce film d'auteur percutant et dérangeant.

Un récit reposant sur une idée percutante qui méritait d'être affûtée dans son approche, un récit qui nous désempare.

Pascal Arnold et Jean-Marc Barr pèchent ici par quelques excès de complaisance dans la mise en scène. Sans compter qu'ils s'appuient sur des comédiens inconnus, à la fois beaux et hypnotiques. Donc qui retiennent l'attention.

Variation malsaine sur le thème de la groupie du tueur en série, "American Translation" rappelle - sans les égaler, loin s'en faut- "Badlands" de Terrence Malick ou "Tueurs nés" d'Oliver Stone.

Respect pour les jeunes Lizzie Brocheré et Pierre Perrier : malgré des personnages risibles qui s'appellent "Baby" et ne prononcent que des phrases définitives, ils y croient jusqu'au bout.

Appuyée par une mise en scène plate qui alterne espace du dedans et espace du dehors dans une lourde symbolique et servie par des personnages qui ne parviennent pas à intéresser, la mécanique d'Eros et Thanatos tourne à vide.

Un film d'une laideur consommée et d'une inconséquence morale navrante, qui semble vouloir davantage choquer à bon compte le chaland que traiter son sujet à la hauteur qu'il requiert.

Il ne suffit pas de convoquer Eros et Thanatos dans la note d'intention et de refuser toute approche psychologique pour réussir son coup. Il faut aussi avoir un propos cinématographique.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Les réalisateurs ont fourni un travail de mise en scène et d’atmosphère bien au-dessus de la moyenne.

Un film dérangeant, envoûtant, troublant ! Je comprends pas que ça ne plaise pas au grand public. Mais j'arrive à voir la morale de ce film et à être troublée par le jeu des deux comédiens inconnus. Ce qui est très fort est qu'il est possible (mais non obligatoire) d'aimer la passion du comédiens pour les meurtres, comme si on était à sa place.

Au premier abord les filles kifferont le mec (on va pas se le cacher) es mecs kifferont la nana mais au delà de cette attrait un peu facile et surtout très vite balayer on sur-kifera l'atmosphère, le rythme bien à lui de ce film et encore plus les acteurs. Pierre Perrier (que je connaissais pas dutout ) est impécable dans ce rôle qui lui va parfaitement! Et Lizzie Brocheré n'est pas en reste face à lui. Un très bon/beau couple dans ce film. La bande son est énormssime! Elle nous fait monter en puissance tout au long du film avec quelques scènes fortes qui marquent le film sur un thème peu travailler dans le cinéma Français. Bref, très heureuse d'avoir vu ce film et découvert ces acteurs. A VOIR!

Ce film set un petit bijou.Un sujet difficile a traiter mais dans ce film c'est fait avec beaucoup de recherche,des bons acteurs et une camera qui sait capter les expressions enfouies des acteurs ainsi que des gros plans sublimes.On peut dire aussi que c'est un road-movie a la française qui surprends souvent avec son violence et ses situations inattendues et pas souvent vu dans les films français.Le mélange des deux langues (français/américain) rends encore plus beau. Pierre Perrier fais ici un grand pas en avant,il est absolument époustouflant et a toujours très sex.Ce film rend heureux a voir très vite.

Un couple , une fusion de deux corps , des troubles psychologiques voilà comment se définit le nouveau film de Jean-Marc Barr. Chris un jeune homme possessif , manipulateur et dangereux décide de faire sa vie avec Aurore. Leur milieux sociaux respectifs sont plutôt contradictoires puisque l'un vit des ses moyens dans une camionnette et l'autre plutôt aisément. Pierre Perrier incarne fougueusement son rôle de tueur à gage , dont la sexualité reste hermétique et étrangère. Il est en effet attiré par des jeunes hommes prostitués qui par la suite prend un plaisir sadique et pervers à les tuer. Aurore sa femme prend partie et se découvre également un peu plus grâce à ce jeune homme. Jean-Marc Barr également réalisateur joue le rôle du père d'Aurore , dévasté par la relation de sa fille ( on peut le voir partir de son appartement à la fin ). Cette scène montre bien que Chris à empiété et qu'il est maître d'Aurore. Entre strip-tease , amour passionnel et découverte de la sexualité on prend plaisir à voir des bons acteurs qui auront sans doute un très bon avenir dans le cinéma.

Très violent et très sensuel. Pierre Perrier est impressionnant à la fois dans les scènes de sexe et dans les scènes de meurtre. Le plus troublant, au fond, c'est peut-être la facilité avec laquelle la fille accepte les bizarreries sexuelles de son ami et même y participe et même y prend plaisir. Bref un film joyeusement immoral.

Un film qui décoiffe ! J'aime bien le naturel avec lequel le héros passe des garçons aux filles. Vive la bisexualité !

 

"American Translation", une étrangeté. Un rythme très lent qui en fera sortir plus d'un et pourtant moi j'adore. Pour reprendre les mots de Première : "des personnages risibles qui s'appellent "Baby" et ne prononcent que des phrases définitives". Certes, par moment, ca peut prêter à rire, mais l'ambiance générale mixe à merveille le coté asphyxiant et pourtant tellement libre de cette histoire d'amour charnelle et fusionnelle. Les deux acteurs donnent de leurs personnes et on y croit. La réalisation est simpliste au maximum, sans effets inutiles, et c'est franchement du bon travail.

 

Le temps m'a semblé interminable. L'histoire est assez simple. Un jeune voyou chômeur rencontre une jolie jeune fille, coup de foudre, mais il cache un lourd secret: il aime aussi les garçons et donc comme tout bisexuel il est un criminel. On se croirait dans les années 30... S'ensuit un défilé de crimes et de scènes de cul, sans intérêt pour l'histoire. C'est mal joué, mal écrit, mal filmé. Quel ratage !

Filmé comme un court-métrage d'étudiants, American Translation alterne pendant deux heures entre discussions insipides, porno et meurtres, avec une fascination étonnante pour les corps de ses personnages. Le fantasme du vampire semble ressurgir de l'image, Chris ayant la figure du démon froid et assoiffé de sang. L'isolement psychologique est constant

Une histoire 'd'amour' improbable entre une fille de riche, et un paumé trash. Avec du sexe et des gros mots. On tient là le navet de l'année. Ce film n'a strictement rien d'intéressant à dire. Aucun véritable propos, du racoleur et c'est tout. Les acteurs jouent très mal, les situations sont stupides, et les dialogues bêtes.

Un film indépendant, lent, sans saveur, sans intérêt, vulgaire, trash, poussé, abusif, maladroit ... et mauvais aussi !

L'histoire entre une petite bourgeoise et un jeune paumé qui mixent une sorte de syndrome de Stokholm avec la thèse de Eros et Thanatos selon Freud, tout un programme. En résumé une petite bourgeoise croit trouver l'amour et comprend que ce dernier est un tueur en série... On suit donc une sorte de road-movie répétitif qui mêle érotisme, meurtre et de déclarations d'amour éternel aussi mièvres que risibles. Entre relation malsaine et théorie psychologique plutôt maladroite le film tente un côté rock'n roll bien aidé par une bande-son excellente. Le pire c'est que les deux réalisateurs ont affirmé vouloir raconter "une histoire réaliste où la relation prime", et c'est bien là le malheur. Jamais l'émotion nous travaille car le réalisme est toujours altéré. Si les deux acteurs principaux sont beaux et ont un certain magnétisme leurs personnages ne sont jamais vraisemblables. Un ratage malgré l'empathie qu'on pourrait avoir pour les deux acteurs principaux. 

Le thème finalement évoqué n'est pas inintéressant et le côté "beauté brute et sauvage" de P. Perrier y contribue bien. certaines scènes, qui peuvent déranger, sont nécessaires pour appréhender l'impulsion et la névrose psychologique... mais il y a des fausses notes, notamment un manque de rythme, la passivité de l'héroïne face aux évènements, l'accumulation des relations charnelles du couple... on fini par tourner un peu en rond et la fin, brutale, nous laisse sur notre faim.

 

 

 

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