CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1901 

 

 

n°1901
 
" Soeurs des sang "

 

 

(1973)-(Am)-(1h33)  -       Thriller d'épouvante  

 

Réal. :     Brian de Palma   

 

 

Acteurs:  M.Kidder, J.Salt, C.Durning ...

 

Synopsis

 

 

Danièle Breton rencontre Phillip à un jeu télévisé. Elle le séduit, le ramène chez elle puis couche avec lui. Le lendemain, l'amant entend une dispute entre Danièle et sa soeur jumelle. De sa fenêtre, la journaliste Grace Collier voit Danièle l'assassiner sauvagement. Elle ... ou sa soeur jumelle ? Grace appelle la police, qui ne la croit pas, et décide donc de mener sa propre enquête. Seulement, derrière ce meurtre se cache une incroyable et monstrueuse histoire d'amour qui va vite se transformer en cauchemar pour la journaliste .

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

L'un des premiers films de De Palma. Sisters est très marqué par l'influence d'Alfred Hitchcock ( père spirituel du réalisateur ). On peut y voir notamment des références à Psychose et à Fenêtre sur Cour. Mais le film ne se résume heureusement pas à cela. De Palma met par exemple au point sa technique cinématographique du split screen, qui permet de visualiser une scène sous deux points de vue: l'effet est redoutablement efficace. L'hommage à Hitchcock est visible jusqu'au choix du compositeur de la bande originale: Bernard Herrmann ( compositeur attitré au maître ). Celle ci est d'ailleurs stridente à souhait et efficace de surcroît. L'interprétation des acteurs est plus ou moins réussit ( incroyable Bill Finley en directeur de l'asile, décevante Margot Kidder en actrice peu charismatique ). Mais ce qui fait la force de ce film peu banal, c'est son scénario brillament écrit et original ( on y retrouve toujours l'influence hitchcockienne ) et son résultat choquant, très choquant. Ames sensibles s'abstenir!

Un film remarquable (même si ce n'est pas le meilleur film de DePalma : faut pas oublier "Phantom of the Paradise", "Obsession", "Blow out" ou "Carrie"), doté d'une musique saisissante et hitchcockienne de Bernard Herrmann, et doté aussi d'un suspense totalement machiavélique. Renversant et violent, presque un chef d'oeuvre. Reste qu'il a un petit peu vieilli.

Un des premiers De Palma et déjà un style unique pour ce "Soeurs de sang", c'est à dire un scénario qui va là jamais où on s'attend qu'il aille. Et par ailleurs, on ne cherche pas tellement à s'avoir ce qu'il va arriver puisque on est plus préoccupé par la vision du film qui s'avère redoutablement très prenant. Autrement la violence est très présente, la technique virtuose (irrésistible et étonnant split-screen) est au rendez-vous et les très nombreuses références hitchcockiennes ne manquent pas à l'appel. En bref, du 100 pour 100 de Palma pour ce film redoutablement efficace et pour notre plus grand plaisir.

Déjà à fleureter avec le sexe, la psychologie et le voyeurisme qui sont ses thèmes de prédilection, De Palma offre ici l'un de ses premiers grand film. Suspense et tension sont également au rendez-vous de ce thriller habilement écrit et très bien réalisé.

A mon avis, Sisters est de loin le meilleur film de Brian De Palma malgrès quelques chefs d'oeuvre tels que Les Incorruptibles, Phantom Of The Paradise, Snake Eyes, Body Double ou encore Carrie. C'est avec Sisters que ce petit génie barbu s'est fait remarquer par le public grâce à un scénario malin et une mise en scène novatrice qui offre quelques bons moments de suspense, notamment grâce au procédé du split-screen, et à la musique, dont De Palma est très friand. En outre, n'oublions pas de préciser un scénario qui vire du policier à la psychologie pure en un temps records pour nous offrir un flashback tout droit sortie de Freaks (Tod Browning) dont le final est très malsain mais térriblement jouissif.

 

Un De Palma comme on peut les aimer ou les détester avec son lot d'excès. Mais la sauce prend plutôt bien même si le film est très daté. Le scénario est assez bon bien qu'un peu grand-guignolesque et la mise en scène est excellente (superbes utilisations du split-screen).

En introduisant dans les circuits commerciaux "Sisters" (un an avant le triomphe de "Phantom of the Paradise"), Brian De Palma proposait en 1973 ce curieux film de suspense hors compètition au festival du film fantastique d'Avoriaz! Roublard, le futur rèalisateur de "Carlito's Way" trompe son monde grâce à une tricherie ènorme que même Sir Alfred Hitchcock n'aurait pas apprècièe! Les deux soeurs s'engueulent et De Palma montre deux ombres sur un mur! Fin mot de l'histoire, des deux soeurs siamoises séparées à l'adolescence, une seule est vivante! Remboursez! Reste heureusement la prestation troublante de Margot Kidder (à des annèes lumières de son personnage de Lois Lane dans la saga "Superman") et surtout l'utilisation du split screen qui font de "Sisters" une oeuvre culte des 70's qui, bizarrement, est sortie en France en 1977...

Ici Brian De Palma comme pour son Body Double s'inspire librement de Fenêtre sur cour .
On ressent les débuts d'une inspiration Hichcockienne offrant même quelques split-screens de façon ingénieuse et une caméra sans faille . L'ensemble se révèle intéressant dans son intrigue assez prenante mais malgré tout un peu classique et prévisible sur les bords. Sympathique mais pas transcendant .

Un petit thriller qui fonctionne bien tant que De Palma joue la carte de l'humour. Ensuite il passe sur un registre plus noir, au niveau de la forme c'est pas mal réussi mais certains passages restent assez flous et ne débouchent pas sur grand chose au final.

Pour l'un de ses tout premiers thrillers, De Palma nous livre un film fortement inspiré d'Hitchock. Meurtre au couteau, schizophrénie, voyeurisme, BO signée Bernard Herrmann : de nombreux ingrédients sont réunis, et seront retrouvés dans le futur travail du réalisateur. Mais celui-ci n'oublie pas d'apporter sa touche personnelle avec des split-screens appropriés, un William Finley assez flippant, et une fin plutôt étrange. En somme, "Sisters" est loin d'être le meilleur De Palma, mais il constitue un début intéressant.

L’un des De Palma les plus giallesques et les plus proches d’Argento. Quelques belles séquences dans la première partie, principalement dans l’appartement. La suite est plus poussive et prévisible, avec une fin laborieuse. Pas inintéressant dans la filmographie de De Palma, on retrouve déjà certaines de ses obsessions (la mise en abyme, le voyeurisme, les troubles mentaux) et une belle réalisation, mais le scénario n’est pas à la hauteur de l’ambition.

Sœurs De Sang est une œuvre inaugurale de tout un pan de la filmographie de Brian De Palma. Dans ce thriller fauché, le jeune réalisateur se réapproprie les codes de son illustre mentor Hitchcock (comment ne pas faire le lien avec Psycho et Fenêtre sur cour?) et les traitent avec une bonne dose de cynisme et de gore pour trouver son style personnel. Un film malin, malheureusement doté d'une fin un peu bâclée qui parvient difficilement à tenir le spectateur en haleine malgré l'excellente partition de Bernard Hermann et les bonnes idées de mise en scène.

 

Un sacré coup de vieux sur tous les points, quelle tristesse d'avoir, sans s'en rendre compte à l'époque, vécu des films de ce genre : une photographie poussiéreuse, une interprétation théâtrale, des attitudes potaches alors que dans les mêmes années sortaient : "alien", "L'exorciste" ou "Le parrain" !!! De Palma, ici, ne choisit pas les mises en scènes novatrices, les scripts subtiles et tous les éléments qui ouvriront, dès cette époque, le cinéma d'aujourd'hui,

Que de progrès en deux ans... Deux ans avant le flamboyant "Phantom of the Paradise" et trois avant l'impressionnant "Carrie". Comme quoi De Palma a toujours été capable du meilleur... comme du pire. Parce qu'ici, c'est bien du pire dont nous parlons. Passons sur l'aspect très daté de la chose, sur sa musique criarde honteusement pompée sur celles des films du maître Hitchcock, et concentrons nous sur l'essentiel : l'histoire. Là où le modèle produisait des scénarios d'une ingéniosité et d'une cohérence à toute épreuve, De Palma accumule le ridicule, les incohérences, les dialogues ineptes. Il réussit même l'exploit de le faire jusqu'à la dernière image du film. C'est tellement mauvais qu'on en rigole, en ayant toutefois hâte que le mot fin s'affiche à l'écran.

 

 

 

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