CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1894 

 

 

n°1894
 
" L'homme de la cave "

 

 

(2021)-(Fr)-(1h54)  -       Thriller   

 

Réal. :     Philippe Le Guay  

 

 

Acteurs:  F.Cluzet, J.Rénier, B.Bejo ...

 

Synopsis

 

 

A Paris, Simon et Hélène décident de vendre une cave dans l’immeuble où ils habitent. Un homme, au passé trouble, l’achète et s’y installe sans prévenir. Peu à peu, sa présence va bouleverser la vie du couple.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

 

D’une maîtrise absolue, L’Homme de la cave flirte par moments avec un fantastique polanskien et propose une réflexion troublante sur le négationnisme, très rarement mis en scène au cinéma.

La manière dont, dans ce film malsain tiré d’une histoire vraie, François Cluzet endosse le manteau douteux de ce personnage détestable est à la fois saisissante et déconcertante. Avec lui, l’abjection a une voix onctueuse.

Un film important sur notre époque et ses déraisons.

L’intention de rappeler qu’il ne faut jamais oublier l’Histoire est louable et le suspense bien mené. Dommage que le film force le trait.

Et François Cluzet, lui-même, en rajoute dans l’ignominie mielleuse, tête baissée et rage rentrée jusqu’à l’explosion finale — un révisionniste, hélas, n’a pas forcément l’allure d’un taré pitoyable. Il n’empêche : Philippe Le Guay signe, ici, un film utile, miroir inversé et noir du merveilleux roman d’Émile Ajar-Romain Gary La Vie devant soi.

Malheureusement, le film ne sait pas trop sur quel pied danser, hésite entre les genres et tombe parfois dans la caricature. Forcément intéressant mais inabouti.

Le scénario déraille très vite, enchaînant les invraisemblances et jouant sur la bêtise soudaine de ses personnages pour développer des péripéties idiotes.

Mais l’aspect monocolore de ses personnages, l’absence de toute ambiguïté ne permettent jamais au film de décoller. Le premier degré scolaire ne sied pas à de tels sujets.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Ce film est une adaptation littéraire et a aussi été inspiré d’une histoire vraie un peu similaire. C’est en tout cas plutôt bien réussi. L’histoire de cet homme négationniste, mystérieux et inquiétant qui se rend propriétaire de la cave d’une famille d’origine juive est très prenante et provoque beaucoup de perturbations dans la vie de celle-ci. Le côté obsessionnel et dramatique est très bien rendu par la qualité de la mise en scène, de l’interprétation des acteurs et de la musique de Bruno COULAIS.

Un sujet qui ne peut laisser indifférent, une réalisation au cordeau, magnifique interprétation de François Cluzet, Jérémy Renier, Bérénice Béjo, Jonathan Zaccaï...Le subtil regard de Philippe Le Guay sur notre monde nous questionne ! Une belle façon de renouer avec les salles obscures si longtemps condamnées! A mettre sur vos "to-watch" lists! Bravo à toute l'équipe!

Une grande réussite que ce thriller prenant et totalement habité par ses acteurs, grâce au scénario qui va crescendo et insufflant une atmosphère pesante. Superbe film à ne pas manquer.

Très beau film. Belle interprétation et réalisation sur un thème tristement d’actualité autour de la banalisation de la désinformation et petite lâcheté du quotidien.

 

La première partie est jouissive mais la seconde est trop brouillonne. quand à la fin c'est comme la fin d'un épisode. on nous laisse avec trop de choses inexpliquées. cela m'a laissé dubitatif. il ya trop d'éléments qui n'aboutissent à rien finalement. en gros ce film nous font juste réfléchir sur le sujet. à voir pour se poser des questions.

Un scénario un brin chargé dont on a du mal à cerner le principal sujet ( le squattage légal de la cave par Cluzet et les efforts du couple Bejo / Renier pour l'en éjecter quand il apprend qu'il s'agit d'un affreux négationniste militant , le négationnisme lui-même et ses méthodes, ou la remise en question de la judéité de Renier au fur et à mesure des évènements ?), parsemé de facilités ( les rencontres inopinées entre Cluzet et la fille du couple qui permettent au premier d'instiller son poison révisionniste dans la tête de l'innocente jeune fille?( * )), et encombré d'épisodes inutiles ( ladite jeune fille est amoureuse de son cousin) ou sans suite (la blessure à la main de Renier ). Malgré ces quelques remarques ,L'Homme de la cave est un film à voir pour son utilisation des décors ( difficile de ne pas penser au Silence des Agneaux ou à Shining ), le ton insidieux de Cluzet et surtout pour le sujet du révisionnisme, peu traité au cinéma , et qu'il n'est pas mauvais de rappeler qu'il est toujours présent par les temps qui courent.

Le film est très scolaire, souvent prévisible, et les messages délivrés sont simplistes. Le casting sauve un peu la mise même si François Cluzet en fait un peu trop et Jérémie Rénier un peu aussi comme pour se mettre à niveau. Reste une mécanique plutôt bien huilée qui fait habilement monter la pression et maintient en éveil malgré les défauts mentionnés.

Un scénario avec une atmosphère intrigante et un personnage toxique s’il en est. En toile de fond un sujet délicat, difficile, qui n’est toutefois qu’effleuré ne servant ici que de contexte pour servir l’ambiance. Et puisque c’est inspiré d’une histoire vraie et donc d’un témoignage circonstancié du couple qui a vécu cette intrusion dans sa vie tranquille de bobo parisien, on se contentera de ça. On sait bien tous quelles sont les heures et jours très sombres de l’Histoire rappelées. L’attention du spectateur reste soutenue. L’attente d’un quelconque rebondissement inattendu permanente (puisque thriller, psychologique faut-il préciser). Ce qui n’aura pas vraiment lieu. Au fait, j’ai déjà oublié comment ça s’est terminé c’est dire si, moi aussi, j’ai été hypnotisé par le personnage principal : l’homme de la cave (François Cluzet, dans un rôle de composition bien travaillé).

Film pas tout à fait abouti mais qui montre parfaitement comment on s'englue parfois dans des situations inextricables , qui nous amènent à nous mettre dans notre tort. François clusez excelle dans ce rôle d'homme ordinaire qui distille insidieusement ces idées immondes et se sert de la démocratie et de la liberté de paroles pour propager l'immonde. Il est parfait.

Après quelques comédies populaires, douce-amères ou plus intellos, le réalisateur Philippe Le Guay s’essaie au thriller. Pas franchement avec réussite. Entre racisme, négationnisme et pouvoir des réseaux sociaux, il peine à nous intéresser au sujet, à nous faire attacher aux personnages et surtout à nous inquiéter. La mise en scène est mollassonne, le scénario pas assez mystérieux ni troublant donc. Le tout assez invraisemblable, de plus on ne comprend pas toujours la réaction des protagonistes et ça finit par tourner un peu en rond. Beau casting mais personne ne fait d’étincelles, Cluzet en faisant même parfois un peu trop. Cela se laisse cependant regarder mais on l’oublie très vite en sortant de la salle.

 

Premier constat donc, effectivement, un vendeur ne s'intéresse jamais au caractère ou à l'intime de l'acheteur, on s'en moque puisqu'on veut surtout son chèque ! Cela a son importance... En effet, une fois vendu qu'il y mette des cartons ou qu'il y dorme qui cela gênerait-il vraiment si il n'y a pas de gênes et/ou de nuisances ?! Et donc par ricochet qui irait soudain faire des kilomètres pour enquêter sur un passé de l'acheteur ?! Ensuite il est question de croire au côté réellement vénéneux de ce négationniste. En effet, les plus influents sont aussi les plus médiatiques, dans le film au contraire. On a donc bien du mal à comprendre tout le pataquès pour finalement un marginal qui s'est trouvé une cave pour avoir un toit. On s'agace d'autant plus quand les membres de la famille propriétaire partent en vrille, pètent un câble ou deviennent hystérique dans un surjeu constant des acteurs par ailleurs. Tout sent l'esbroufe, tout semble forcé, tout semble trop artificiel, et finalement on n'y croit jamais.

"L’Homme de la cave" est un "feel-bad movie". C’est un film qui rend mal à l’aise, qui distille tout du long des ondes négatives. C’est un film déplaisant qui n’a pas vocation de plaire. Pas évident d’attirer les spectateurs qui, à tort ou à raison, lui préfèreront des films plus souriants – et il n’en manque pas ces temps ci sur les écrans. D’autant que sa conclusion est bâclée et ratée : les trois co-scénaristes ne savaient manifestement pas comment le terminer et ont choisi l’option la plus paresseuse.

Ce film traitant du négationnisme est ridiculement raté, sans idée de mise en scène, un scénario dangereux (que j'espère pas fait exprès), des acteurs qui cabotinent, visuellement pas beau, beaucoup de moments très gênants, etc.... Bref j'ai pas assez de mots pour dire à quel point ce film est mauvais. 

 

 

 

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