CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1888 

 

 

n°1888
 

" Climax "

 

 

(2018)-(Fr)-(1h33)  -      Drame, Thriller  

 

Réal. :     Gaspar Noé   

 

 

Acteurs:  S.Boutella, R.Guillermic, S.Yacoub ...

 

Synopsis

 

 

Naître et mourir sont des expériences extraordinaires. Vivre est un plaisir fugitif.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Plonge dans le "Climax" de Gaspar Noé, puits vertigineux où les corps et les cris s'emmêlent pour créer un cauchemar au-delà du réel, qui transpire le cinéma et la liberté.

Un très grand film, à la fois jubilatoire et terrifiant, signé d’un Gaspar Noé inspiré comme jamais.

Provocant, virtuose, violent, irresponsable, éprouvant, drôle, fascinant : "Climax", drame musical d’horreur, est une nouvelle étape du trip filmique de Gaspar Noé. Et c’est aussi un sacré morceau de cinéma.

"Climax" aboutit à un incroyable déluge visuel et sonore. Au coeur de sa métaphysique existentielle, l’irrépressible quête d’un plaisir vital, mais fugace

Gaspar Noé revient pour faire pire et mieux qu’avant : "Climax" est un cauchemar carnavalesque formellement brûlant, au mauvais esprit goguenard. Les thuriféraires crieront au génie, les autres au blasphème - comme toujours avec Noé ; la vérité se trouve entre les deux.

ans atteindre la beauté fulgurante d’"Enter the Void", "Climax" propose une expérience que le cinéma mainstream oublie trop souvent : l’hypnose.

C’est le côté métaphysique neuneu du cinéaste : jouir c’est déjà mourir

Formaliste virtuose mais provocateur de plus en plus stérile, le réalisateur d'"Irréversible" tourne en rond, comme sa caméra.

 Encore plus ennuyeux et ridicule que le pire de la période hystérique de Zulawski.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Si je devais parler de CLIMAX de Gaspard Noé (et en majuscules s'il vous plaît), de son montage, ses mises en scènes, ses plans-séquences, la sangria, sa photographie , ses chorégraphies, sa playlist musicale, son pitch de départ, son crescendo narratif, encore la sangria, le casting, les danseurs, le DJ, les blablas, la chaleur de la salle de fête au dedans, la froideur shinienne du dehors, toujours la sangria, les génériques de début, les génériques de fin, les génériques de milieu, encore un petit coup de sangria, et enfin un autre coup de sangria...pour résumer mon sentiment et après ces quelques 785 caractères pour composer cette modeste critique, au sortir de ma séance dans le meilleur cinéma de Toulouse, je résumerait cette expérience de spectateur averti ainsi : Wow!

Climax est le film qui a provoqué en moi une certaine admiration pour le travail de Noé. Car jusque là, son univers provocateur à la violence facile m’avait apporté du dégoût. Seul contre Tous était le seul film pour lequel j’avais porté un regard positif. Mais là, c’est une expérience unique, une claque visuelle, aux séquences de danse hallucinantes. Avant de plonger dans une démence hypnotique, aux couleurs aveuglantes, et aux images percutantes. Et Noé s’est amusé à laisser à ses comédiens, la liberté de créer le film. Le résultat est électrique, et on en ressort secoué. Un cinéma à ne pas mettre en toutes les mains

Climax est une œuvre justement antireligieuse – telle est l’ambition de Gaspar Noé – où les corps s’abandonnent sans qu’une doctrine ne les guide, façonne ou enferme, où le texte a cédé sa place au déchaînement d’une chorégraphie qui ne semble obéir qu’aux pulsions des danseurs. Climax est avant tout un climat frénétique et hypnotisant, une expérience sensorielle que les mots ne sauraient qu’affaiblir, climat doublé du X interdit et sulfureux : celui des couleurs constitutives d’un onirisme horrifique terriblement réaliste. Chaque mouvement fascine, qu’il s’agisse de la performance d’un acteur ou de la virtuose caméra, chaque coup porté redouble d’intensité, fait mal, fracasse un confort impossible. Climax est un happening et change le spectateur en vision de la fatalité humaine puisqu’il ne contrôle rien, puisque personne ne contrôle quoi que ce soit. Expérience sensorielle unique, malaise constant, révolte parfois face à des caprices de sale gosse mais qui nous remue, éveille ou réveille des craintes, des textures, des microclimats, Climax est une œuvre magique qui se ressent, se grave, jamais ne s’oublie.

Avec Climax, Gaspar Noé nous entraîne dans une descente aux enfers où, lors d'une soirée, une troupe de danseurs (isolé en bordure d'une forêt) va se trouver confronter à la démence et l'horreur après que quelqu'un est versé une substance illicite dans la sangria qu'ils buvaient. Comme d'habitude chez Noé, le film ne brille pas par son scénario. En revanche, la mise en scène et l'ambiance sont toujours les points forts du réalisateur. Dès que la soirée part en vrille, le film nous prend aux tripes et ne nous lâche plus jusqu'à la fin. De plus, la bande-son (excellente au demeurant) renforce encore plus le côté transe du film. Climax, comme chaque film de Gaspar Noé, est une expérience cinématographique unique. On y adhère ou on y est hermétique, en tout cas sur moi ça fonctionne.

Quelle claque ! La montée, l'acmé, la descente et enfin la facture. Tout y est ! Un trip sous acide cinématographique qui ne coute que le prix d'une place ! Merci Gaspard

 

Waouhh !!! Une expérience visuelle et sensorielle unique ! On en prend plein les yeux et les oreilles. C'est jubilatoire mais terriblement dérangeant, malsain et oppressant... Par moment on prend son pied, et le plan suivant est presque à vomir tant l'univers du film est sordide. Bref, la danse c'est génial, faire la fête c'est cool mais attention car l'abus d'alcool c'est moche et la drogue c'est mortel...! Un film à ne pas mettre entre toutes les mains !

 

Film se voulant intellectuel pour toucher un petit public en recherche d'un élitisme ésotérique où personne ne comprend et par conséquent aime ! La violence omniprésente, gratuite et orgiaque, ne donne rien à cette production si ce n'est un sentiment de dégoût ! Mais vous me direz que "c'est déjà ça..;" Est-ce vraiment cela le cinéma rendant sur grand écran la bestialité animale ?

Espérons pour WildBunch qu’ils ne vont pas miser éternellement sur les fantasmes adolescents de Gaspar Noe pour leur line-up sinon la dégringolade sera définitive. Tout est grosses ficelles dans ce film : dès la séquence de casting on sent la lourdeur avec à droite d’un écran de télé vieillot des casettes de films comme Suspiria, à gauche des livres comme Suicide mode d’emploi. Puis une interminable chorégraphie sans intérêt puis le début de la fête où les personnages sont caricaturaux à pleurer : le jeune gay encore puceau, les deux Noirs qui ne parlent que de leur engin et de défoncer tout ce qui passe, les lesbiennes qui s’engueulent, la jeune arabe surveillée par son grand frère ....et puis ça dégénère et la mise en scène nous donne de la caméra qui tourne des couloirs interminables de la violence. Un enfant est là au début de cette fête on sait parfaitement ce qui va lui arriver ... La fantastique expérience sensorielle n’est que du toc des effets faciles et bêtement glauques.

Les 15 premières minutes sont formidables. Après une séquence de présentation, type casting où chacun se présente :
plus de dialogue, juste des danseurs magnifiques sur un tube de Cerrone. Gaspard Noé les filme avec amour et sans esbrouffe, au service de leur art et de leur beauté. Puis l'histoire commence, et c'est la catastrophe. Dialogues improvisés, scénario absent, mise en scène complaisante, effets grotesques autour des génériques qui semblent là pour meubler. Noé s'amuse à tout détruire, en ricanant comme un ado attardé. Ca devient pénible, bête et surtout ennuyeux. Un court métrage aurait été parfait.

 Le problème, c'est qu'au lieu de filmer des corps et des sensations, Noé n'a aucune idée pour nous mettre en transe, il filme de façon interminable des acteurs absolument nullissimes essayant d'improviser des dialogues digne d'un téléfilm porno ou d'un sitcom des années 90. Cerise sur le gâteau, en mettant un drapeau français, il pense avoir un message ! Concentre toi sur ton joli clip Gaspar mais la métaphore du film est aussi immonde que mal traitée. Climax n'est au final ni suintant, ni excitant, ni même choquant. Climax est un mauvais nanar paresseux qui se prend au sérieux.

 

 

 

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