CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1879 

 

 

n°1879
 
" En mai fais ce qu'il te plait "

 

 

(2015)-(Fr)-(1h54)  -      Drame, Guerre  

 

Réal. :     Christian  Carion   

 

 

Acteurs:  A.Diehl,  O.Gourmet, M.Seigner  ...

 

Synopsis

 

 
Mai 1940. Pour fuir l'invasion allemande, les habitants d'un petit village du nord de la France partent sur les routes, comme des millions de Français. Ils emmènent avec eux dans cet exode un enfant allemand, dont le père opposant au régime nazi est emprisonné à Arras pour avoir menti sur sa nationalité. Libéré dans le chaos, celui-ci se lance à la recherche de son fils, accompagné par un soldat écossais cherchant à regagner l'Angleterre...

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

 Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro    Le Dauphiné    L'Humanité    Première       20 Minutes     VSD      Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

 

Une scène poignante révèle des tirailleurs sénégalais contraints de participer à une mise en scène macabre où ils se font tirer dessus à balles réelles, ces scènes de tournage sont parmi les plus fortes de son beau film.

"En mai…" est un film juste et digne, droit dans ses bottes. Un spectacle de haute tenue, pas si courant de nos jours !

Comme ses précédents, ce film est exécuté avec soin et du savoir-faire. Sage, sans surprise, il est lancé sur des rails dont rien ne le détournera. Cela se voit sans passion, sans déplaisir non plus, du moins pour qui appréciera les deux heures du nappage musical exécuté par Ennio Morricone.

Noble et ambitieuse entreprise que ce quatrième film de Christian Carion qui a recueilli nombre de témoignages pour en nourrir son film. On regrette toutefois qu'à l'exception de Mathilde Seigner et de Laurent Gerra, vraiment convaincants, la mise en scène et le jeu soient trop appuyés

Un film choral, qui, sur une structure de western remise au goût des circonstances historiques, s’enlise dans une illustration laborieuse et un scénario peu convaincant.

La mise en scène, appuyée, ne parvient pas à provoquer l’empathie pour le héros dans un récit gorgé de bons sentiments et totalement dépourvu de tension dramatique, un comble au regard du sujet.

Pas de zones d'ombre dans ce récit très illustratif, plat comme la campagne que traversent les héros. Le film est une jolie crèche historique, dont les personnages (le maire, l'institutrice, le poivrot...) n'existent guère plus que des santons.

Mélodrame historique balisé par de grands sentiments, des "énormes" thématiques traitées sans subtilité et de sévères invraisemblances scénaristiques, "En mai, fais ce qu'il te plait" peine à échapper à un académisme ronflant, aggravé par les prestations inégales des acteurs

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Pour la plupart des tranches d'âges des spectateurs, c'est de l'Histoire telle qu'elle a été survolée dans les livres de classe. Un sous-chapitre de la seconde guerre mondiale, l'Exode. Pour les générations d'après-guerre, souvenir d'avoir vu ces photos de ces colonnes en marche : quelques véhicules automobiles (les notables ou les gens aisés nécessairement), mais surtout le peuple des villes et des campagnes (principalement ici), des brouettes, des attelages tirés par des chevaux de trait, des carrioles, quelques vélos, des piétons, hommes, femmes, enfants, bébés, vieillard. Ce film nous en restitue un tableau vivant très réaliste et détaillé à la perfection. Autour du fil conducteur qu'est la recherche de cet enfant confié à une jeune institutrice par son père en fuite, se greffent et s'enchainent des scènes de la vie quotidienne de cette période. Jusqu'au dramatique, nécessairement. Un beau film. Une belle réalisation. Une distribution des rôles de qualité. Ce film trouvera une ou plusieurs places dans les palmarès des prochaines nominations cinématographiques.

Passionné par cette période de l'histoire ce film est un hommage a ceux qui comme mes grands parents ont vécu cette dramatique aventure, le film est juste pas une seul fois mélo dans la reconstitution , une interprétation parfaite pour olivier Gourmet mais cela est un pléonasme , un film fort a montrer dans les écoles C Carion est un doué de la mise en scène sans esbroufe juste un brin classique c'est parfait

Christian Carion a renoué avec la campagne et la guerre et ça lui réussit car ce film nous fait passer un très bon moment. Il y a d'abord un souci de véracité, d'authenticité aussi bien dans les événements ( l'exode de 1940) que dans les lieux ( le Pas-de-Calais et la Somme). Il y a une histoire qui tient la rampe bien habillée par la très bonne composition musicale d'Ennio Morricone ,il y a une dose d'humour et on rit parfois et enfin des personnages attachants qui manquent certes de profondeur dans leur jeu d'acteur. "En mai fait ce qu'il te plaît"...mais en novembre, allez voir ce film, un bon mélodrame dans le sens noble du terme.

Je ne comprends pas les mauvaises critiques ni les moyennes devant ce beau film merveilleusement bien joué (y compris Laurent Gerra, n'en déplaise à certains) et mis en scène. Une piqûre de rappel sur cette triste page d'histoire de notre pays était indispensable. Seule petite critique, le thème portant sur l'exode n'a pas, à mon sens, été assez exploité. Même si la fin reste prévisible, on tremble pour ces héros ordinaires tout le long du film. Comme quoi, les émotions fortes, c'est dans les films racontant la vraie vie qu'on les trouve.

 

Deux parties dans le film, la première, le départ est trop longue à mon goût, (50 minutes) je l'aurais shuntée de 20, voire 25 minutes, on s'y ennuie un peu et on apprend pas grand chose.....La seconde est plus intéressante car enfin il se passe quelques chose, c'est l'exode sur les routes......Les acteurs jouent bien, mais je trouve quand même que le film édulcore la guerre; qu'elle ne semble pas une chose pitoyable et détestable, qu'au fond il y a trop de "gaité" dans ce film qui devrait être triste (malgré un beau titre).....C'est mon autre petit reproche, car la maitrise du film est présente et la technique impeccable, même si cela sent l'uniformité de la prise de vue des gens et des paysages dépeints.....J'aurais voulu un scénario qui creuse davantage ses possibilités, on était en droit d'attendre davantage du réalisateur......Bref un film plutôt consensuel, je trouve, qui se regarde avec plaisir certes, mais qui manque de caractère....Ä vous de voir.

Après l'échec de son film le plus ambitieux, L'affaire Farewell, Christophe Carion revient à ce qu'il sait le mieux faire avec En mai, fais ce qu'il te plait. A savoir, un film populaire, de facture honnête. Populaire est un mot grossier sous la plume de certains critiques, ils devraient se souvenir que l'on écrivait la même chose des films de Clément, Duvivier, Autant-lara ou Allégret dans les années 50, des cinéastes aujourd'hui considérés comme d'excellents artisans, voire des classiques. En mai, fais ce qu'il te plait ne passera certainement pas à la postérité mais si l'on fait abstraction de la musique envahissante de Morricone et d'une intrigue bien trop éparpillée, l'affaire n'a rien de honteux. L'exode de 40 n'est pas un thème si récurrent dans le cinéma français : Clément, Téchiné et Rappeneau, notamment, l'ont abordé, pour un résultat globalement moyen. Carion reste coincé entre la fresque historique et l'intimisme qu'il affectionne : c'est bancal mais cela fonctionne en partie. Surtout quand Olivier Gourmet, toujours formidable, donne le la et un peu de chair à un film qui n'ose pas s'aventurer au-delà d'une certaine dramaturgie convenable et trop souvent convenue.

Un beau et grand film sur l’exode de 40 ! Si le film bénéficie d'un très beau casting, dommage que la musique du plus grand compositeur de musique de films(Ennio Moriconne) ait pondu un score aussi neutre et fainéant en comparaison de son immense talent ! Et d'autre part je regrette toujours dans les productions française, alors qu'ici le budget est pourtant conséquent, le manque d'authenticité sur les costumes, qui ne sente pas asse le vécu des événements : pas asse de sueur, de saleté et de poussière ! A tel point qu'on pourrait imaginer une consigne des costumières sortant les costumes des malles des loueurs : "Surtout ne vous salissez pas, on doit rendre les costumes propre et en parfait état !!! Mais malgré ces petits bémol, c'est l'émotion qui prédomine à la sortie de ce remarquable film historique...

Des qualités et des défauts dans ce film. Concernant les plus, je dirais déjà le sujet, souvent évoqué mais rarment traité; l'interprétation que j'ai trouvée assez juste et pas trop larmoyante comme c'est vraiment trop souvent le cas et de manière non-subtile....Par contre, le film perd de son intérêt dans sa seconde partie malgré tout, car il affiche un manque de rebondissements assez préjudiciable à l'ensemble, correct néanmoins.

 

Bon d'abord je comprends pas le titre , et je ne saisis donc pas bien les intentions du film . La phrase de conclusion du maire est quand même improbable , à moins qu'elle annonce un prochain film de cartoon sur la collaboration ?? Mieux vaudra s'abstenir , car joyeux Noël à Vichy : faut pas charrier . Dans les bons moments quelques références à la septième compagnie ( le General Français qui se prépare à faire sauter le pont ressemble furieusement à Robert L'amoureux : le fil bleu sur le bouton bleu etc ) et le commerçant avec sa femme ( on attend la réplique : vous avez dû à l'ail ? Ou le Affreux de Bourvil dans la traversée de Paris ) , la findu film fait penser à la vache et le prisonnier lorsqu'ils passent le barrage . Malheureusement ce film n'atteint jamais l'intensité émotionnelle des meilleurs films du genre . Faut passer à un autre sujet pour le prochain à mon avis .

En Mai fais ce qu’il te plaît est un long-métrage français traitant de l’exode d’un village du nord du pays durant la Seconde Guerre Mondiale pour fuir l’invasion allemande. Rédigé de façon très naïve, le genre flirte avec le téléfilm de France Télévision. Les bons sentiments trop présents sont accentués par la légèreté des personnages trop caricaturaux. Finalement, toute cette pseudo reconstitution est davantage mélo qu’historique et c’est regrettable car nous n’apprendrons rien de nouveau. Le réalisateur était pourtant très proche de l’événement, puisque sa mère, alors âgée de 14 ans, comptait parmi ce peuple des routes. Basé sur de nombreux témoignages, le drame est malgré cela, loin d’être didactique.

Pardon...impossible d'accrocher! C'est creux, c'est vide, ça manque de force, d'intensité, de dramaturgie. Pour ne citer que lui, Laurent Gerra est nul, ne fait pas corps avec son costume. J'ai regardé l'heure toutes les 5 minutes, bref vraiment pas emballée.

 

 

 

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