CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1859 

 

 

n°1859
 
" La proie d'une ombre "

 

 

(2021)-(Am)-(1h48)  -       Thriller d'épouvante   

 

Réal. :     David  Brucknner   

 

 

Acteurs:  R.Hall, S.Goldberg, E.Jonigkeit ...

 

Synopsis

 

 

Déchirée par la mort brutale de son mari, Beth se retrouve seule dans la maison au bord du lac qu’il avait construite pour elle. Elle s’efforce de faire face, mais d’inexplicables cauchemars font leur apparition. Dans de troublantes visions, une présence insaisissable semble l’appeler... Contre l’avis de ses amis, Beth commence à fouiller dans les affaires de son mari, en quête de réponses. Elle va découvrir des secrets aussi étranges qu’inquiétants, et un mystère qu’elle va, malgré les risques, tenter d’élucider...

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

 Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      Ecran Large      Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

 

Un bel exercice de style atmosphérique au service d'une histoire de fantôme à la lisière du macabre.

Efficace film de deuil et de fantôme, imprégné de paranoïa #MeToo, ce thriller élégant, qui reconduit les codes du roman gothique dans un décor Maisons du Monde, est gâché par le dernier quart d’heure grand-guignolesque mais porté par le jeu nuancé de Rebecca Hall.

Une descente aux enfers très bien décrite, de même que l’enquête de l’héroïne pour découvrir la vérité. Dommage que le dénouement ne soit pas à la hauteur des attentes. Le réalisateur, David Bruckner, concluant en effet d’une manière bizarre et expédiée.

Tout ce qui se déroule devant la maison, de l’auvent et la façade jusqu’au ponton sur l’étang, est admirablement découpé, «météorologisé», la pluie, le froid, les crépuscules, l’obscurité, jusqu’aux visions denses aux points d’observation par les fenêtres.

Pauvre Rebecca Hall. On ne sait s'il faut la plaindre parce que son mari s'est tiré une balle dans la tête ou parce qu'elle se retrouve à l'affiche de ce nanar.

on n'est pas dans une folk horror avec rituels païens, mais dans une exploration de secrets de couple languissants dans de belles villas avec quelques jump scares pour la route. Pas grand-chose, donc.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

« La Proie d’une ombre » la joue donc subtile et humble avec brio et à raison. Le suspense qui entoure cette maison et le décès du mari s’épaissit doucement et les révélations nous arrivent au compte-gouttes avec un sens du rythme irréprochable. Et lorsque l’on apprend le fin mot de l’histoire on est bien content que tout cela s’éloigne du tout-venant des films de maison hantée. C’est d’ailleurs bien plus que cela ici puisque, par le biais du fantastique, notre rapport au deuil mais surtout au couple est autopsié. Un thriller fantastique qui a de la profondeur donc. Enfin, l’aspect visuel est très soigné et si on aurait aimé que le concept d’inversion soit plus poussé sur le fond comme sur la forme, l’idée est bonne. De plus, s’il persiste quelques zones d’ombre et un final peut-être un peu trop heureux, on marche à cent pour cent dans ce mystère qui inquiète et prend aux tripes. Une petite réussite du genre à ne pas louper.

On est ici loin, très loin, des films d’horreur qui pullulent sur les écrans de cinéma et en VOD chaque mois des deux côtés de l’Atlantique. Avec cette œuvre présentée dans pas mal de festivals, nous sommes dans un film de genre adulte, mature et bien plus intelligent que la plupart des productions petit budget et gros profits de Jason Blum pour ne citer que celles-là (« Ouija », « Action ou vérité », ...) en vogue actuellement. « La Proie d’une ombre » est davantage un thriller psychologique mâtiné de fantastique qu’un pur film d’horreur. Il se rapproche en cela de l’école fantastique espagnole apparue au début des années 2000 avec des films comme « L’Orphelinat ». Il n’y a ici aucune saillie gore car l’horreur est plutôt introspective. Pas plus qu’il y a de jump scare ridicule et forcé avec notes de musique stridentes pour nous dire quand il faut sursauter. En gros, ce long-métrage s’écarte fortement des modes en vigueur dans le genre et c’est tant mieux. Le mystère nous emporte, la mise en scène est racée et l’atmosphère diaboliquement anxiogène est inquiétante.

Novateur, fougue de bonnes idées bien vendu, réalisation aux petits oignons, l’histoire sort des sentiers battus, le rythme est constant, l’intrigue haletante, ambiances puissantes, les émotions bien transcrites, très bien joué, très bien monté, effets spéciaux tops, les personnages, attachants, sont bien développés et ont, pour une fois, un comportement ‘normal’ avec une bonne dose d’humour mal placé très rafraîchissante; un petit régal pour ma part, intrigué par la bande annonce qui vendait quelque chose de méta, j’ai été personnellement séduit.

Incroyable de voir des films pareils encore exister aujourd'hui . j'ai rarement vu des screameurs aussi peu gratuits et autant bien faits, le film a une ambiance pesante maîtrisée et des scènes a se retourner le cerveau par sa réalisation soignée . scénario qui peut sembler basique mais qui arrive a raconter + que l'histoire de base et des acteurs excellents qui nous font vivre l'action . un des meilleurs films d'horreur de ces dernières années. 

Un thriller très bien fichu, qui reste intriguant jusqu'à la dernière révélation. L'interprétation de Rebecca Hall est impeccable, le cadre et les décors sont superbes, la mise en scène immersive... Un très bon film qui ménage très bien le mystère!

 

La proie d'une ombre est un très bon film d'horreur. L'histoire est vague au départ et lente à démarrer mais quand on regarde bien, ce film n'est pas si mal que ça. L'ambiance est pesante et les frissons sont présents !

Pur film de mise en scène, "La Proie d'une ombre" joue efficacement sur la vacuité des espaces et nous astreint à en scruter le moindre recoin pour que, tout comme la protagoniste, on en voie surgir la sourde menace. La conclusion du film, hâtive en matière de psychologie et de caractérisation des personnages, nous laisse cependant dubitatif, mais rien qui n'entache les efforts déployés par le réalisateur. Pour amateurs de plaisirs coupables et pour Rebecca HALL, qui assure dans le rôle de femme oppressé et endeuillée.

 

Voilà encore un film gâché par son réalisateur qui veut absolument qu on se souvienne de lui et de sa façon de filmer . Cet égo commence sérieusement à m énerver. C est comme au théâtre il faut voir le metteur en scène à tous prix . Un film c est un tout mais c est surtout un scénario qui ici n était pas si mal mais noyé dans un stylisme qui rallonge le temps et laisse peu de place aux acteurs. Même les dernières 20 minutes sont foutus en l air par ce faux esthétisme qui ne sert à rien .

Une veuve sent la présence du fantôme de son mari et découvre des secrets sur son passé, avec cette magnifique actrice qu'est Rebecca Hall nous pouvions rêver de voir un beau film sur le deuil malheureusement nous avons plutôt droit à un thriller redondant et glauque.

Une maison isolée au bord d'un lac. Une femme qui vit seule après la mort violente de son mari. D'étranges rêves, des manifestations surnaturelles inquiétantes, une présence invisible sournoise. Rien ne fonctionne vraiment dans ce thriller horrifique : casting moyen, scénario en carton, rythme inégal... J'ai rapidement décroché dans la seconde partie proposant une vraie bouillabaisse scénaristique imbuvable.

Vraiment pas terrible... Une femme a des visions suite à la mort de son mari, elle va donc fouiller dans le passé de ce dernier pour découvrir ce qui s'y cache. Je n'ai vraiment pas accroché à l'histoire : le rythme est lent mais pas entrainant, les scènes sont répétitives et le jeu d'acteur n'est pas folichon. De plus, l'aboutissement de l'intrigue n'intervient que dans la dernière demi-heure du film pour arriver à un final décevant et sans grande saveur. À zapper.

 

 

 

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