CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1849 

 

 

n°1849
 
" Sing Street "

 

 

(2016)-(Irl)-(1h46)  -      Comédie dramatique musicale  

 

Réal. :     John  Carney   

 

 

Acteurs:  FWelsh-Peelo, L.Boynton, J.Reynor. ...

 

Synopsis

 

 

Dublin, années 80. La pop, le rock, le métal, la new wave passent en boucle sur les lecteurs K7, vibrent dans les écouteurs des walkmans et le rendez-vous hebdomadaire devant  « Top of the Pops » est incontournable. Conor, un lycéen dont les parents sont au bord du divorce, est obligé à contrecœur de rejoindre les bancs de l’école publique dont les règles d’éducation diffèrent de celles de l’école privée qu’il avait l’habitude de fréquenter. Il se retrouve au milieu d’élèves turbulents qui le malmènent et de professeurs exigeants qui lui font rapidement comprendre qu'en tant que petit nouveau, il va devoir filer doux. Afin de s’échapper de cet univers violent il décide de monter un groupe et de se lancer dans la musique.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

 Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche      La Voix du Nord      Le Point      Télérama        Fiches du Cinéma        Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      Critikat.com       Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

 

Devant "Sing Street", on rit, on pleure, on se remémore les années lycée ou l'on était capable de tout pour impressionner l'élue de son coeur mais c'est surtout grâce aux morceaux originaux composés par Gary Clark et John Carney lui-même qu'on ressort de la salle conquis.

Quel film sympathique et galvanisant ! "Sing Street", c’est un concentré de bonne humeur à base de rock et de grands sentiments.

Avec "Sing Street", John Carney ressuscite la scène rock des années 80 et livre une œuvre jubilatoire, aussi émouvante que drôle.

Charmeur, charmant. Le genre de film qui risque fort de s’incruster dans les rêveries des cinéphiles engagés, enragés !

De l’humour, de la tendresse, du rythme au service d’une fable sociale teintée de nostalgie mais résolument positive.

Une comédie passe-partout qui n’est qu’une parodie enfantine de la réalité.

Sing Street semble moins habité par une inspiration (de la musique, de l’Histoire, d’une envie de filmer) que meublé par des ingrédients d’une recette de feel-good movie trop vite prêts à l’emploi.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Un super film plein d'énergie et d'espoir sur une bande d'adolescents qui veulent monter un groupe de rock dans l'Irlande des années 80. On suit avant tout l'histoire de Conor qui vient de changer d'école et se fait un peu tyranniser par un élève ainsi que le directeur de l'école. Il va rencontrer d'autres jeunes et créer leur groupe, pour impressionner une fille mais aussi par passion de la musique. On suit leur quête, leur composition, leur montage de clipvidéo, mais aussi l'amour naissant, les problèmes familiaux etc. C'est très rythmé, leurs compos sont très entraînantes et donnent envie de danser, on y voit aussi les obstacles qu'ils surmontent afin de parvenir à leurs fins. Les acteurs sont tous attachants et on ressort du film avec la banane, j'ai vraiment succombé à cette ambiance et à cet univers ! A voir absolument !

Un film qui rend nostalgique par les multiples références aux années 80. Un film qui rend heureux aussi par le scénario, certes peu vraisemblable, mais particulièrement rythmé, drôle et positif. Les acteurs sont fantastiques (des vraies gueules !), la bande originale est canon. Un "feel-good movie" carrément réussi, une ode à la musique et à son pouvoir libérateur !

S'il y a bien un film que les adolescents, et les adultes, ne devront pas manquer en octobre, c’est bien Sing Street. John Carney décrit une jeunesse Irlande frappée par la crise économique dans les années 80. Nous découvrons Conor, un gamin de 15 ans qui va devoir changer d’établissement scolaire afin que ses parents puissent s’en sortir financièrement. Tout de suite considéré comme le looser de service, il va chercher à s’entourer d’autres ados pour monter son groupe de musique et ainsi parvenir à séduire la belle Raphina. Le long-métrage suit le schéma du teen-movie mais n’en suivra nullement les codes de mises en scène. Sing Street est un véritable coup de poing où chaque émotion s’entremêleront dans une ambiance d’époque appuyées par les musiques de The Cure, Duran-Duran, A-ha et autres tubes. Mais la musique ne s’arrête pas là puisqu’il est question d’une bande de gamins qui montent leur groupe. Les textes sont d’une intensité qu’il nous sera impossible de ne pas adhérer. Tout est réalisé dans la subtilité british et chaque personnage dépeint une image forte de la société. Plus qu’une chronique, Sing Street est un choc émotionnel puissant et toujours optimiste.

Jouissif ! Toutes les chansons originales sont brillement écrites, bon scénario, personnages attachants interprétés par de très bons jeunes acteurs. Mention spéciale aux deux acteurs principaux (Lucy Boynton, quelle classe !). Après New York Melody et Once, John Carney nous offre un troisième film musical très réussi; vivement le prochain !

Réjouissant, plein d'énergie et de musique, d'amour et d'amitié, de recherche artistique et de fraternité ce film fait du bien, la bande son est excellente. Les années 80 à Dublin, un jeune homme de 15 ans tombe amoureux, crée un groupe dont le style est indéterminé et évolutif (pop rock, new wave), réalise ses rêves sous l'œil bienveillant de son grand frère, se fait des amis. On entrevoit la montée de La crise et l'évolution des mœurs en Irlande (divorce interdit, Eglise en charge de l'éducation).
Les héros sont très mignons, bourrés de charme et de détermination.

 

Le film bénéficie d'un capital sympathie énorme et bien qu'il ne propose rien de nouveau, on passe un bon moment à la fois tendre et drôle car on a tout de suite de l'empathie pour le jeune Conor et les membres de son groupe (bon casting d'ailleurs, essentiel pour ce genre de film). Les musiques originales collent bien à l'époque, au style du groupe et aux émotions du jeune auteur-compositeur

Gentil petit film indépendant à l'histoire improbable et aux nombreuses facilités dans le scénario mais qui distille une bonne humeur et un enthousiasme communicatif. Les jeunes acteurs et leurs rôles d'ados apprentis musiciens sont très bons, les histoires respectives sur la vie et les drames de chacun bien intégrés dans un ensemble servi par une excellente bande son. Sympa.

John Carney ne véhicule pas de message fort dans Sing street qui demeure cependant un film divertissant et plaisant à regarder. Surtout, ce teen movie échappe à la mièvrerie souvent constatée dans ce genre cinématographique. Le problème d’intégration du personnage principal évoqué par le synopsis n’est pas le sujet principal de Sing street. Ce thème relève davantage d’un prétexte rapidement abandonné avant d’être « résolu » fortuitement en fin de film. Car John Carney fait le choix de faire vibrer la corde nostalgique des spectateurs. Sing street nous replonge dans les années 80 par sa bande originale (The Cure, Duran Duran, The Clash, Joe Jackson, etc. et accessoirement Phil Collins) et par les tenues vestimentaires et looks des membres du groupe de musique titre dont l’évolution suit celle des influences dudit groupe.

Une bande sonore visuelle des années 80 ancrée dans une réalité sociétale irlandaise peu reluisante et portée par un casting très convaincant. Cependant la légèreté du scénario ainsi que les éléments sordides en arrière-plan empêchent de déterminer avec certitude l'ambition du réalisateur et de ressentir une empathie profonde avec ces adolescents. Restent les moments musicaux - mais un clip ne fait pas un film! - et les tendres séquences à la tonalité humoristique enclenchées par le frère aîné. Une chronique douce-amère qui implique de favoriser l'ambiance à l'intrigue et se termine sur un appel au rêve, à l'optimisme, à l'accomplissement de soi.

Un film vraiment pas original par le réalisateur du film musical "Once". Ici le thème est aussi la musique, mais avec des lycéens. La profondeur est donc moindre. Mais bon il faut avouer que les scènes sont touchantes, de ses êtres rejetés qui veulent monté un groupe. L'histoire d'amour est assez touchante, mais ça vole pas loin. Les morceaux originaux sont inégaux, le premier est super, surtout dans ses paroles, mais la suite est parfois trop pop. Un film un peu mou, un peu trop gentil. Mais bon ça reste sympathique.

Le synopsis, qui insiste sur le côté dramatique de l'histoire (les difficultés d'insertion de Conor dans sa nouvelle école), est trompeur car l'histoire du vilain petit canard obligé de se démarquer pour se faire accepter n'est qu'un élément du scénario. "Sing street" est plutôt un teen movie musical, qui ne brille pas par son originalité avec son amourette et ses interactions entre jeunes, qui ne m'a pas spécialement fait ressentir de nostalgie mais qui se laisse regarder et écouter grâce à sa BO 80ies.

 

Entraîné par la hype et le démarrage du film en mode petite comédie à l'anglaise, musique sympathique, j'y ai cru. Et puis l'avalanche de clichsé, le scénario sans aucune originalité où tout est téléguidé, ont fait de ce film une oeuvre plus proche d'un teenage movie moins bonbon qu'High School Musical, mais suffisamment consternant pour faire oublier certains bons personnages secondaires (comme le grand frère parfait).

Un sous "Commitments" (avec la même actrice qui joue la mère) sympa sur le côté social, mais pas crédible pour deux ronds - contrairement aux Commitments - pour les garnements qui essaient de jouer aux musiciens. Une copie bien moins réussie que l'original donc.

L'affiche déborde de termes élogieux sur ce film, qui n'est malheureusement qu'une pâle copie du génialissime "Once", avec Glenn Hansard et Marketa Irglova. C'est finalement la même chose transposée à des ados des années 80. On a essayé d'y ajouter de l'originalité avec la relation entre frères, mais je trouve que ça tombe à plat. Sachant que dans "Begin Again", Carney utilisait déjà les mêmes ressorts et le même type de personnage, ça commence à un peu trop sentir le réchauffé...

 

 

 

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