CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1844 

 

 

n°1844
 
" Le solitaire "

 

 

(1987)-(Fr)-(1h40)  -      Policier, Action  

 

Réal. :     Jacques Deray   

 

 

Acteurs:  J-P.Belmondo, M.Beaune, M.Creton ...

 

Synopsis

 

 

Simon, l'adjoint du commissaire Stan est abattu dans une boîte de nuit par Schneider, l'ennemi public numéro 1. Jurant de venger la mort de Simon, dont il a recueilli le fils, Stan traque Schneider.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

 

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Qu'il est bon ce Belmondo il me fait du bien. Le Solitaire est mon préféré de tous les films qu'il a fait, l'histoire est que le commissaire Stan et l'Inspecteur Simon décident d'aller en boîte de nuit un soir et ils voient ce fameux psychopathe surnommé Schneider. Malheureusement Schneider va les remarquer. Stan (Belmondo) éleva seul son filleul Christian et notre Belmondo est parti pour une nouvelle enquête. Pour moi un bon film des années 90 qui se regarde tranquillement dans un bon canapé je recommande fortement!

Ce film là, c'est la première cassette vidéo VHS que j'ai reçu dès l'age de 8 ans à la fin des années 80 sur mon magnétoscope , c'est pour l'anecdote personnelle. Pour en revenir à ce long métrage "Le solitaire" réalisé par Jacques Deray auquel il a co-écrit le scénario avec Simon Michael qui travaille beaucoup a taper des dialogues pour Claude Zidi ou Pierre Jolivet. Ce film met en scène Jean-Paul Belmondo en policier qui veut venger la mort de son collègue assassiné par le dangereux et recherché Schneider, pilleurs de cargaisons de banques, le commissaire Stan met tout en oeuvre pour l'arreter avec des méthodes directs. Heureusement, il y a un peu d'humour au milieu de tout ça avec des interrogatoires envoyés drolement ou avec le filleul Christian, un garçon sympathique qui dit tout ce qui se passe aux maîtresses du commissaire Stan (rire). "Le solitaire" marque la fin d'un moment de carrière de Jean-Paul Belmondo car il connaitra un échec à sa sortie en salles jugé trop violent, c'est dommage parce que j'aime bien ce long métrage bien mené dans son ensemble. bébel assure face à Jean-Pierre Malo excellent dans la peau du haissable Schneider et il y a de très bons seconds rôles.

 

Ce n'est pas le meilleur polar de Bébel, mais il est quand même meilleur que "Le Marginal", selon moi. Très ancré dans son époque (trop : la musique, tonitruante et horrible, surtout la chanson de la copine de Bébel de l'époque, Carlos Sotto Mayor), ce film se laisse voir sans problème pourtant. Jean-Pierre Malo joue un criminel psychopathe (Schneider) assez tordu et cruel (son rictus lorsqu'il flingue un convoyeur de fonds comme un chien), Bébel joue, comme à son habitude, un flic incorruptible, bronsonien, cherchant à venger son collègue tué par Schneider, et joué, comme il se doit, par Michel Creton (limite habitué au rôle de flic/ami du personnage principal se faisant buter, j'ai l'impression). Michel Beaune, habitué des films de Belmondo, est comme toujours, entre le super bon et le moyen. Un polar 'hard boiled', un peu caricatural, assez bien réalisé par Deray. Un film de consommation courante, que les fans de Bébel apprécieront plus que les non-fans.

Le deuil d'un flic, ça ne dure pas très longtemps surtout quand on s'appelle Jean-Paul Belmondo alias le commissaire Stan Jalard avec des méthodes plutôt expéditives! il y a pourtant des méthodes de police plus scientifique que le pistolet à la cheville dans un étui spécial! Mais Bèbel n'en a cure et il nous le fait savoir avec des répliques taillées sur mesure (« Tu vas aller jouer de la harpe avec les barreaux de ta cellule pendant un bon bout de temps ») en jouant cache-cache avec une ordure! Typique donc du polar à la française des 80's (la boîte de nuit « New York New York ») où Jacques Deray retrouve Belmondo après l'avoir dirigé dans "Le marginal". Avec la participation de Pierre Vernier, Michel Beaune. Sur le plan de la mise en scène, c'est efficace comme souvent chez Deray! Au final, un film policier qui se laisse voir sans problème grâce à Bèbel qui - en dehors d'un ennemi public n°1 fou à l'ultra-violence non-simulée (le vilain Schneider) - joue les parrains attendrissants avec son filleul blondinet, mignon et têtu! Ne pas rater le générique de fin toute en décontraction...

Effectivement,ce Belmondo n'est pas son plus réussi,loin s'en faut.Il recycle éternellement son role de super-flic caustique.Comme différences notables,on note une violence accrue,moins de cascades et plus de réalisme dans les situations.L'enquète n'est pas très intéressante,mais voir Bébel faire son numéro est toujours hilarant(surtout les scènes avec son filleul),et ses bons mots font mouche.Une très bonne musique 80's.Film bien ancré dans son époque.Echec au box-office comme dans les critiques.Les fans ne peuvent qu'apprécier le pouvoir charismatique intact de la star.Mais on regrette l'imprécision du jeu des acteurs.

 

Du Bébel pur jus, avec marrons gratuits et blagues grivoises. Mais il est malheureusement servi par une intrigue un peu fade. La pseudo chasse à l'homme se résume à une succession de scènes d'action peu palpitantes. Le gros méchant ne fait pas si peur que cela, et pour cause, il a une bonne tête de premier de la classe. L'idée du mioche se fourrant dans les pattes de Bébel est bonne, sauf que lui-aussi n'a pas du tout la tronche du petit venant de perdre son père. Il ressemble plutôt au sale gosse de riche, le blondinet avec le sourire ultra brite, qu'on voyait apparaître dans les pubs pour Kinder il y a 20 ans à la télé. Tout cela confère au film un petit côté artificiel assez désagréable. Pas fan donc.

Bébel traque un criminel sans scrupule, qui a tué le père de son filleul. "Le Solitaire" est un polar sans surprise, à l'intrigue assez fade. La relation entre le héros et son filleul n'est par ailleurs pratiquement pas exploitée. La réalisation est plutôt molle, malgré des scènes d'action assez dures qui ont du punch. Questions acteurs, Michel Beaune et bien sûr Belmondo donnent de la saveur à l'ensemble, mais le méchant n'a que peu de charisme.

Je n'ai jamais été très attiré par la période « Bébel » de l'ami Jean-Paul, et ça n'est pas ce polar assez médiocre qui risque de me faire changer d'avis. Sur une intrigue banale et illustrée sans ampleur par un Jacques Deray en pilotage automatique, « Le Solitaire » se contente d'un regard machiste et impersonnel sur une histoire de vengeance médiocrement écrite voire assez douteuse dans ses pires moments, à l'image d'un Belmondo en roue libre et franchement gonflant. Seuls Jean-Pierre Malo, salopard très convaincant, et Pierre Vernier, de loin doté des meilleures répliques et le seul à apporter un peu d'humour, sont à sauver de la déroute, auxquels on peut ajouter un dénouement bien foutu et ne tombant miraculeusement pas dans le film d'auto-défense.   seule bonne surprise d'une entreprise par ailleurs sans grand intérêt.

Ça ressemble à une mauvaise blague, le genre de blague où on rit jaune pendant 1h40 : on grimace du début à la fin devant cette pathétique resucée de Flic ou Voyou mais sans les dialogues d'Audiard, sans le talent, sans l'inventivité, sans la moindre once de savoir-faire. Bébel est tellement mauvais, tellement routinier, on a juste envie de lui jeter des tomates tant notre "Toc toc badaboum" fait toc.

 

 

 

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