CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1842 

 

 

n°1842
 
" Le combat dans l'île "

 

 

(1961)-(Fr)-(1h45)  -      Drame   

 

Réal. :     Alain Cavalier   

 

 

Acteurs:  J.-L Trintignant, R.Schneider, H.Serre.. ...

 

Synopsis

 

 

La vie dramatique d'un jeune militant d'extrême-droite manipulé par son chef de groupe, quitté par sa femme et poussé à affronter son meilleur ami.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

 

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Cinéaste à part, anti-conformiste, marginal même, dans le paysage français, Cavalier a débuté avec un film d'une audace folle. En 1961, il choisit pour héros un fanatique d'extrême droite et montre la mécanique d'attentats perpétrés à la manière de l'OAS. Il n'est pas étonnant que le film ait eu maille à partir avec la censure. Cavalier ne se livre pourtant pas à une démonstration, sa mise en scène est froide, clinique, sans concessions. Avec un incroyable savoir-faire, le cinéaste se permet d'insérer une histoire d'amour romantique à son propos politique. Une tragédie grecque moderne sublimée par l'interprétation : J.L Trintignant, glacial de bout en bout ; Romy Schneider, admirable en femme détruite. Un premier film passionnant, d'une beauté métallique.

Film engagé pessimiste et sans manichéisme facile, « Le combat dans l’ île » répond aux aspirations de la Nouvelle vague sans tomber jamais dans le systématisme ou le pédantisme (bref à faire du mauvais Godard). Il appartient à un cinéma d’auteur formellement libre, totalement affranchi des conventions : Cavalier n’a pas été par hasard l’assistant de Louis Malle. C’est surtout dans la direction d’acteurs que l’originalité du réalisateur est flagrante :J.-L. Trintignant et R. Schneider livrent des interprétations parmi les plus denses et les plus surprenantes de toutes leurs carrières. L’Œuvre est tournée sous l’influence du grand évènement politique du moment, celui du putsch des généraux d’Alger et c’est une métaphore limpide d’une sorte de guerre civile franco-française entre extrême droite et république dont les derniers épisodes sont alors Vichy et la guerre d’Algérie. Avec le recul et sachant ce qu’est l’influence de l’extrême droite aujourd’hui, on peut trouver simpliste de l’incarner par un jeune homme immature de très bonne famille. Même si ça reste une part de la vérité.

Pour son premier film, Alain Cavalier a su faire preuve d'audace dans le choix de son sujet mais c'est dommage que la pertinence de son propos soit sans cesse étouffée par des longueurs et des scènes inutiles. Mais quelques scènes valent tout de même largement le coup d'oeil à l'exemple de celle qui donne son titre au film, et les acteurs sont admirables. Jean-Louis Trintignant, glaçant et émigmatique, et Romy Schneider, qui commençait vraiment à vouloir sortir des rôles cucul la praline style Sissi, en-tête. Donc à voir surtout pour son audace, quelques scènes mémorables et ses acteurs.

Tourné en 1961, le premier long-métrage d'Alain Cavalier prend la forme d'un film politico-sentimental d'une très grande modernité. Jean-Louis Trintignant, dans le rôle étonnant d'un militant d'extrême droite à la dérive, est excellent. Romy Schneider est quant à elle d'une beauté resplendissante. Original et percutant.

 

Film politique, emprunt de lyrisme, autour de l'embrigadement d'un jeune homme qui se révolte contre le patronat en devenant tueur puis un homme traqué. Cela commence ainsi, puis cela devient une histoire d'amour et enfin un duel d'homme jaloux. On a trois parties distinctes dans ce film, réunies évidemment par la façon dont l'homme va évoluer: son combat qui devient le combat de lui-même avec sa propre violence exprimée ici par une musique symphonique hachée et en contrepoint la belle histoire d'amour tendre et généreuse avec la musique de Mozart. La première partie est finalement la plus courte et la moins intéressante. C'est la dernière qui retient notre attention. Cette traque douloureuse car seule la femme aurait pu le sauver. Film très intéressant.

Un film intéressant dans lequel Jean-Louis Trintignant incarne un jeune fasciste devant perpétrer un attentat. Malheureusement cet aspect du film est vite occulté, Le combat dans l'île manque cruellement de suspense mais l'ensemble se regarde malgré une réalisation en N&B très austère. Le duel final est réussi.

Film mythique d’un cinéma français des année soixante, n’appartenant pas pour autant à la Nouvelle vague, ce film d’Alain Cavalier est une curiosité qui vaut d’abord par son intérêt historique mais aussi par ses qualités cinématographiques certaines et en tout premier lieu un bon scénario et une mise en scène superbe, lyrique et inspirée. Au niveau de l’interprétation, Romy Schneider n’a jamais été aussi belle et avait peut-être trouvé là son meilleur rôle au cinéma, faisant preuve d’une sobriété exemplaire et sans tout le pathos qui a rempli les dernières années de sa carrière. Mais Jean-Louis Trintignant en fait un peu trop dans un rôle de fasciste répugnant qui révèle finalement son ambivalence. Quant à Henri Serre, son jeu académique et forcé est comme toujours une gêne certaine dans la crédibilité de son personnage, pourtant bien étudié. Le Combat dans l’île est bien sûr un film politique dans le contexte de l’après guerre d’Algérie mais aussi et surtout un film d’amour et d’amitié, assez unique dans l’œuvre de son réalisateur

 

Le premier film d'Alain Cavalier ressemble beaucoup dans son style à "un ascenseur pour l'échafaud " de Louis Malle. Un début de film prometteur mélangeant intrigue politique sur fond d'anarchisme et histoire d'amour. Mais curieusement le réalisateur abandonne l'intrigue politique qui était la partie la plus intéressante pour la bâcler en quelques scènes explicatives faites en voix off, et se contente d'une banale histoire d'amour à trois. 

On est pas loin de la nouvelle vague tout de même une bonne base et des choses intéressante mais on s'emmerde vite. L'occasion de voir une Romy Schneider en pleine évolution après un lourd passé.

Bof bof... "Le combat dans l'île" n'a pas grand chose d'intéressant à raconter à part une basique histoire d'amour et la rivalité de deux amis épris de la même femme. Une bonne réalisation et de bons acteurs auraient pû épicer un peu ce film molasson mais entre des acteurs qui récitent bêtement leurs textes sans le jouer et une mise en scène plutôt fade, on n'est pas gâté. Il aurait été, selon moi, surement plus passionnant de creuser l'aspect politique et social de l'époque à travers la cellule d'extrême droite dont fait partie un des personnage principal. Le début du film allait d'ailleurs dans ce sens avant de tomber dans le romantisme à deux sous.

Avec Le combat dans l'île je m'attendais à un petit chef-d'œuvre. Mais ce que j'ai eu c'est une bonne sieste. L'intrigue telle qu'elle est est au mieux confuse. Le premier tiers du film est un thriller politique sur un assassinat potentiel avec Romy Schneider et Jean-Louis Trintignant. Le reste du film est une histoire d'amour entre Romy Schneider et Henri Serre qui joue le frère Trintignant. La partie politique n'a rien à voir avec l'histoire d'amour si ce n'est qu'elle sert d'excuse pour faire ressortir le personnage de Jean-Louis du film pour l'histoire d'amour. Lorsqu'il revient dans le film son frère et lui se battent en duel car comme le souligne son frère il a apparemment 12 ans émotionnellement. C'est un film ennuyeux qui est mal écrit qui est mal monté et qui est atrocement interprété par Jean-Louis Trintignant..

 

 

 

Index Films

 

Sommaire  MAGALMA