CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1829 

 

 

n°1829
 
" L'arbre, le maire et la médiathèque "

 

 

(1993)-(Fr)-(1h45)  -       Fable politique  

 

Réal. :     Eric  Rohmer   

 

 

Acteurs:  P.Greggory, A.Dombasle, F.Lucchini ...

 

Synopsis

 

 

Fable politique et réflexion ironique sur le rôle du hasard dans l'Histoire, à partir de l'ambition du maire d'un village.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

 

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

C’est davantage une réflexion, un essai filmé, presque un documentaire. Mais quel plaisir dialectique!! On jubile aux discours de Luchini, on reste songeur en écoutant les paysans et on est dubitatif quand au discours politique qui finance sans profonde analyse. C’est excellent et passionnant !!!!!

Qui peut encore aujourd'hui raconter une histoire aussi juste ? Eric Rohmer of corse ! Sorti en 1993, "L'arbre, le maire et la médiathèque est un film qui nous parle totalement! Ce qui est bien dans cette oeuvre fantaisiste, c'est qu'on arrive à démontrer à ce maire que dans la série des équipements qu'il aimerait mettre dans sa ville de Saint-Juire, il y en a un auquel il n'a pas pensé : l'espace vert! Parce que lui-même a un parc et ne pense pas que les habitants de sa commune ont besoin d'espace vert! Greggory, Luchini, Dombasle...le trio parfait, avec beaucoup d'ambiguïté et de paradoxe chez chacun d'eux! Dialogues souvent passionnants en particulier cette discussion croustillante entre Greggory et Dombasle à propos d'un parking...

Bon Rohmer, sans atteindre la force de ses meilleurs films. L'ancien, le moderne, la ville, et la campagne, sont réunis pour critiquer les dérives démagogiques de la politique française. A voir !

Apparemment naïf et verbeux, comme souvent chez Rohmer, ce film est en réalité un petit bijou, très bien écrit et rafraîchissant. La ville ou la campagne, l'utile ou le superflu, la nature ou la culture, être de gauche avec des origines bourgeoises... autant de questions toujours actuelles. Arielle Dombasle est précieuse sans être ridicule, Lucchini captive et Pascal Greggory promène ses idéaux avec classe dans cette jolie campagne. Et pendant que tout ce petit monde disserte, les vrais agriculteurs travaillent. A voir absolument !

Un grand film sur la politique. Le huis clos estival et sentimental, habituel chez Rohmer, cède ici la place à un film plus politique, plus ouvert sur l’extérieur, avec un véritable regard sur la société du début des années 1990, ce qui est assez neuf de la part du cinéaste.Tous les acteurs sont impeccables, une constante dans le cinéma du maître, même les petits rôles, que ce soit dans les gestes, la diction, la spontanéité apparente, on se ferait presque retourner par leurs arguments. Les conversations sont passionnantes, avec des dialogues très écrits, parfois trop. Ce goût pour les mots, pour la parole, trouve sa plus belle expression
dans les nombreuses joutes oratoires au sujet de ce projet de médiathèque, le genre à cliver tout un village en deux, entre
progressistes et conservateurs.Le cinéaste filme la campagne avec cette délicatesse qui le caractérise tant, cette manière toute impressionniste de filmer des paysages ruraux qu'il nous fait presque désirer.

 

Je ne savais pas à quoi m'attendre en regardant ce film. Bien sur, je savais que c'était un Rohmer avec, si je puis dire, son style particulier. Pour une fois, le réalisateur s'écarte de ses chemins traditionnels et explore la vie collective, la politique, l'aménagement territorial, la nature et l'écologie etc...Ce sont tellement des thèmes qui sont toujours d'actualité. Luchini qui parle d'une façon détourné du télétravail notamment. Rien n'a changé.

Film honteusement sympathique dans toute l'ironie qu'il dégage, dans cette sorte de fraîcheur habile de l'utilisation de la rhétorique à des fins totalement vaines. Si certaines scènes avec Luchini sont totalement jouissives, le moment reportage un peu comme dans certains documentaires (la vie moderne ou le temps des grâces pour citer les plus récents) ne sont pas très intéressants, sauf bien entendu la partie avec Luchini. Ce film est rempli d'un humour assez étrange, on ne sait pas si Rohmer se moque de ses personnages ou pas, où se situe la pensée du réalisateur, s'il pense que les verts sont des réactionnaires, ou s'ils se moquent simplement des vaines joutes verbales politiciennes. C'est à voir.

Assez curieux film.Théatre davantage récité que joué.Ce n'est ni du bon ni du mauvais théâtre mais les textes récités sont des poncifs hyper entendus.Tout cela est-il voulu? Les personnages n'ont pas d'âme.Ce ne sont pas des personnes mais seulement "des personnages". Qu'a donc voulu transmettre Eric Rohmer?

 

C'est joliment filmé, les plans ne sont pas laids ; mais il ne s'agit pas d'un film mais d'une fiction radiophonique, comme en diffuse France Culture, avec des images en plus, en trop. Pas de cinéma ici, rien à voir.

Paroles et paroles et paroles. Pendant 1 heure sans interruption les personnages ont parlé. Je serai incapable de faire un résumé. Un temps long, inutile qui n’apporte rien. Eric Rohmer est assez coutumier mais là il a fait très très fort

Sitôt vu, sitôt oublié, encore un calvaire de parlote signé Rohmer, c'est inintéressant au possible, soporifique à souhait, on ne peut certes pas lui reprocher les idées obsolètes de son film, le temps a simplement fait son oeuvre mais ses tentatives d'humour ironique sur la politique et ses travers ne passent pas du tout, on reste béat devant tant de bavardages inutiles et surtout durant une très longue heure quarante cinq. Comme souvent chez lui, c'est mal joué et les dialogues sont débités de manière théâtrale sans accrocher jamais le spectateur, en outre coller une fois de plus Arielle Dombasle dans un film le décrédibilise encore plus, une déception de plus pour moi et d'autant qu'elle arrive juste après l'excellent "4 aventures de Reinette et Mirabelle". A oublier.

 

 

 

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