CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1820 

 

 

n°1820
 
" Mother ! "

 

 

(2017)-(Am)(2h02)  -       Thriller    

 

Réal. :     Darren  Aronofsky  

 

 

Acteurs:  J.Lawrence, J.Bardem, E.Harris  ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

 Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Ecran Large      Le Figaro     Libération       20 Minutes     Première      France Soir     Elle      Mad Movies       Le Nouvel Obs    La Croix 

 

Le réalisateur de Black Swan fait vivre au spectateur une expérience d’une rare intensité dans ce thriller fantastique extrêmement anxiogène.

C’est pour ce genre de films qu’on aime aller au cinéma. Un film qui ne laisse pas indifférent, qui happe jusqu’à la dernière seconde, qui effraie, fait gigoter sur son siège, assèche la bouche, fait mal aux tripes.

Extrême et radical, ultra-violent et profondément nihiliste, "Mother!" est une oeuvre unique portée par une liberté totale qui ne laissera personne indifférent.

Un réalisateur expert en replis tortueux et en plongées profondes, une atmosphère de peur qui crée un malaise persistant, un paroxysme baroque et un symbolisme qui superpose des couches multiples jusqu’à en être bourratif : le point d’exclamation du titre, porteur de toutes les stupéfactions possibles, n’est assurément pas usurpé !

C’est le travail de Jennifer Lawrence, impériale, constamment poursuivie par la caméra. Sans elle, "Mother !" perdrait de son impact.

Dans la catégorie des croûtes emphatiques prêtes-à-primer en festival, on préfère nettement celle-là à d’autres traitées avec davantage d’égards et qui, sur le couple et la famille, ne tiennent pas un propos tellement plus pertinent (au hasard les squatteurs de palmarès Faute d’amour et Mise à mort du cerf sacré). Entre cinéastes pompiers, on gardera une tendresse pour celui qui aura gardé une âme de plaisantin.

"Mother !" est un simulacre de cinéma, qui confond mystère et illisibilité, démesure et boursouflure, provocation et grand-guignol.

Dans cette parabole sur les affres de la création artistique, les acteurs ont l’air perdu, nous aussi.

Accumulant les références attendues et les symboles falots sans pour autant se départir d’un ton sentencieux, le film se révèle totalement creux.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Je ne vois pas pourquoi les gens attendent d'une oeuvre d'art qu'elle veuille dire quelque chose alors qu'ils acceptent que leur vie à eux ne rime à rien" (David Lynch). Si vous êtes agacés de ne pas comprendre pourquoi Carrie a des pouvoirs télékinésiques quand elle a ses règles, pourquoi il y a une femme dans le radiateur dans "Eraserhead", pourquoi Adjani pète les plombs dans "Possession", pourquoi il y a un monolithe dans "2001", pourquoi personne ne peut quitter la maison dans "L'Ange Exterminateur" de Buñuel et pourquoi Pierrot est fou, ce film n'est pas pour vous. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi tant de haine. Les rapports humains, la politique et les religions sont irrationnels, mais dès qu'un film l'est un peu, on lui crache dessus ? C'est curieux. La bande-annonce n'est pas mensongère, elle ne dévoile qu'une petite partie. J'ai beaucoup aimé ce film métaphorique (mais n'attendez pas de moi une explication, démerdez-vous) à l'humour absurde et au casting réjouissant. Et Jennifer Lawrence prend du grade.

Si Requiem For A Dream, vous avez mis une claque, Mother ! devrait carrément vous dévissez la tête ! Darren Aronofsky va encore plus loin dans les scènes anxiogènes qui vous donneront l’impression de vivre un cauchemar éveillé. Deux heures d’angoisse qui pourrait vous conduire au bord de la folie à suivre de si près l’héroïne incarnée magistralement par Jennifer Lawrence.Une expérience de spectateurs éprouvante mais incontournable tant le film aura forcement sa place dans le top de l’année.

Ce film est magnifique, merveilleux et grandiose ! On peut analyser chaque détails et en tirer une interprétation différentes, qui s'éclaircit (ou non) à chaque détails. Le film est captivant de par sa beauté esthétique, ses décors, sa réalisation, son scénario, sa musique et ses acteurs. On est fasciné par ce qui se déroule devant nos yeux, un regard un peu malsain et dérangeant. Je ne souhaite pas rentrer dans mon analyse du film (qui change à chaque minutes) pour éviter de trop en dire ou vous priver de votre propre analyse. Darren Aronosky a franchi un cap par rapport à "Black Swan", et nous offre une œuvre plus qu'aboutie ! Le jeu d'acteurs est excellent, à la fois fascinant et angoissant. L'absence de temporalité dans ce film, joue également sur ce sentiment d'angoisse. J'ai envie de crier au génie et j'ai hâte de lire d'autres critiques pour par faire mon analyse.

 

Pendant près d’une heure on assiste à un thriller ultra « polanskien » dans le déroulement, avec ce couple habitant au milieu de nulle part qui voit des inconnus fouler le sol de sa demeure, présence validée par le mari écrivain en manque d’inspiration au grand dam de son épouse, la magnifique Jennifer Lawrence. Mais ce n’est rien car petit à petit on vire au « home invasion movie » pour aboutir à un véritable enfer dont s’extraire sera ardu. Aronofsky nous parle ainsi du rapport du créateur à sa muse et jusqu’à quel sacrifice est-on prêt à aller pour connaître son heure de gloire et satisfaire ses fans ? Réponse qu’on obtient à la fin, carrément puissante, même si on aurait aimé avoir moins de scènes répétitives à partir de la moitié du film...

Mother, après le désastreux Noé, était, pour moi, l'espoir de retrouver le Aronofsky de la grande époque, celle de requiem for a dream et se Black Swan.Malheureusement l'ensemble n'est pas à la hauteur de l'attente. Pourtant le film commence bien, l'atmosphère est inquiétante et mystérieuse, la métaphore sur les affres de la création tout comme le portrait du faux couple parfait, bien que déjà vus, fonctionnent plutôt bien et les acteurs, Jennifer Lawrence en tête, sont très bons. Le travail sur l'espace de la maison, tour à tour vide et surpeuplé, est remarquable. Malheureusement le cinéaste en fait trop, convocant dans un final raté et grandiloquent Polanski, Sarah Kane et l'imaginaire de la série Z. Le film si inquiétant devient risible et la dernière scène explicative peine à convaincre. Bref de bonnes idées mais des ratés aussi.

Vu le film hier soir en AP, vraiment....troublant. J'ai adoré tous les films du réalisateurs (petit faible pour requiemFAD) mais là, OUTCH, la claque.... Alors le problème c'est qu'on ne sait pas si c'est une gifle froide ou chaude. si le film est un chef d'oeuvre ou un navet. Border line sûrement, mais dans tous les cas qui interpelle. Le jeu des acteurs est excellent, meme si parfois (à cause du scenario) on ne sait pas si ils jouent "faux". Beaucoup de grilles de lectures, ca monte crescendo (comme requiem, spirale infernale).... bref, bienvenue dans le monde de la schizo. J'ai aimé tout en détestant, bref, c'est le charme du film.

Étrange.. Complexe... On part dans un style, puis un autre, enfin un autre. Sans queue ni tête.. La fin nous laisse chaos.. Pourtant le jeu des acteurs est bon, les effets également.. Si l'on arrive à une lecture symbolique ou allégorique, on finit par donner un sens... Mais encore faut-il avoir cette explication à temps pour savourer le film et son travail complet.

 

Franchement... J'ai dû aller voir un article sur Internet pour comprendre (à peut prêt le film). Un film incompréhensible sans aide n'est pas un bon film. Malgré le fait que Jennifer Lawrence joue très bien. Par contre il est très traumatisant. Je ne suis restée à la fin que parce que j'espérais comprendre quelque chose, mais la demi heure est tellement horrible que je serais bien partie. Ça m'a rappelé Noé (j'ai vu ensuite que c'était le même réalisateur: ce mec a de gros soucis...)

Si on comprend la métaphore sur la création artistique avec la procréation ça reste franchement peu étoffé et un peu trop symbolique pour convaincre pleinement. On reste sur notre faim. On reste pris dans cet engrenage malgré tout, une avalanche d'invités qui accentue petit à petit ce climax dérangeant et anxiogène. Prenant, le film offre une atmosphère malsaine qui, malgré le style de narration vite éventé, permet de nous secouer et de rester hypnotiser par cette histoire. Le réalisateur des chefs d'oeuvres "Requiem for a Dream" et "Black Swan" signe pourtant un film décevant car trop bancal.

 "Mother " dernier film de daren arfonsky ne laissera personne indifférent à la fin de la projection.En effet hélas celui ci est bien trop brouillon, confus et delta pour réellement adhérer à l'histoire. Cependant le réalisateur réussit à emmener le spectateur la ou il le veut bien aidé de Jennifer lawrence et Javier bardem. C'est quand même la déception qui l'emporte au regard d'un final très frustrant.

Film décevant. Je comprends les métaphores et toute l'allusion à la Bible et à la religion, mais je ne suis pas convaincu par le film. Le jeu d'acteurs est bon, mais on s'ennuie et on cherche à rassembler le puzzle et les différents morceaux de l'histoire pendant unnpetit moment. Au final, il n'y a pas grand chose... Une fois qu'on a compris la trame (religieuse d'après moi, mais peut-être que d'autres auront remarqué autre chose), on remarque qu'il y a seulement une histoire fictive sur laquelle repose le film en multipliant les métaphores et les allégories. En fait, le film n'est que la retranscription métaphorique d'une partie de la Bible si j'ai bien compris, er je n'aime pas. Un film se doit d'être plus que ça. Tout le monde ne sera pas de mon avis, c'est pourquoi il faut aller juger de vous-même.

Du grand n importe quoi . La première partie façon thriller nous emmène dans un genre qui est trés vite abandonné pour tomber dans un mauvais Allien où même le réalisateur ne sait plus tres bien où il va . Rarement vu un film aussi nul !

 

 

 

Index Films

 

Sommaire  MAGALMA