CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1816 

 

 

n°1816
 
" Malena "

 

 

(2001)-(It)-(1h48)  -      Drame, Romance  

 

Réal. :     Giuseppe  Tornatore   

 

 

Acteurs:  M.Bellucci, G.Sulfaro, L.Federico ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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 Tout, dans Malèna, évoque la grandeur d'un cinéma sur le fil, perdu entre la lourdeur apparente de son style et les élans de grâce inouïe qui lui donnent souffle et respiration en profondeur.

C'est la « fable » sur la cruauté des « bonnes gens » et sur le prix à payer pour être accepté qui, donne à réfléchir et retient l'attention. Le scénario et la réalisation tout comme l'interprétation, font de Malena un film à la fois beau et attachant

Le cinéma de Tornatore se réfère sans cesse à la tradition formelle d'une "italiannité" exacerbée dont on comprend bien qu'elle se fixe une image caricaturale trop séduisante aux dépens d'une réelle authenticité.

A partir d'une trame mince, Giuseppe Tornatore trousse un joli petit film sur les premiers émois amoureux. La mise en scène, fondée sur l'exagération systématique, rend "Malena" plus piquant que le sujet ne le laissait présager.

Malèna souffre autant de son scénario stéréotypé que de sa réalisation apathique réduisant le film à un documentaire creux sur la sculpturale Monica Bellucci. Un produit sans âme.

Le regard que portent les jeunes gens sur Malena (Monica Bellucci) se fait envahissant, obscène, tout comme celui du metteur en scène, incapable d'élever son actrice au-dessus de la condition d'objet, jusqu'à un finale qui, voulant virer à la tragédie, sombre dans l'abjection.

Du cinéma sirupeux et poussiéreux à la fois. Ode tartignolle à la beauté

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Ce film est une ode à la beauté, ode à la Sicile , ode à la femme, ode à la belissima, sublime Monica Bellucci, ode au cinéma italien et à la musique d'Ennio Moricone. Pour les admirateurs d'une des plus belles femmes du monde mais aussi d'une des actrices les plus talentueuse, ce film est son âge d'or, tant en terme de beauté, sensualité, icône du cinéma italien, importance et profondeur des rôles. Elle y représente le désir, l'interdit, la luxure, l'ambiguïté de ce que l'on déteste et que l'on désire, le symbole de ce que la morale réprouve, en particulier dans cette magnifique terre de Sicile, baignée par le soleil, qui donne la couleur et l'atmosphère du film, le tout sublimé par la bo jusqu'à la chute, le rejet et le déshonneur de ce que l'on a désiré, adulé honteusement et que l'on abandonne avec lâcheté. Un très beau film, une poésie omniprésente, une chaleur marquée par les lumières et la sensualité pour un film qui ne touchera sans doute pas ceux et celles qui ne sont pas subjugués par la prestation de la belissima.

Guiseppe Tornatore évoque la femme avec un grand" F" et sublime les images par les notes de Ennio Morricone qui là, ne sont pas composition mais symphonie (peut-être avec "the mission" et " cinema paradiso ses plus beaux thèmes )..Monica "bellissima "Belluci devient "l 'objet "de convoitises et à travers les yeux d'un enfant . Un scénario sublime en pleine Italie comme , avec une image de toute beauté comme Bellucci . ce film me fait rappeller " Malicia " avec L Antonelli ( si je ne me trompe pas ) le charme , sexy , élégance de ces années là . Tornatore nous avait montre tout son immense talent dans " Cinéma Paradiso " qui reste son chef d 'oeuvre

 

Dans un village de Sicile des années 40, un adolescent tombe amoureux d'une pulpeuse femme vivant seule, qui est accessoirement le fantasme de presque tous les hommes de la localité. Entre la peinture d'une communauté italienne, et l'éveil sexuel plein d'humour du jeune héros, "Malena", n'est pas sans évoquer le "Amarcord" de Fellini. Le film de Giuseppe Tornatore s'en détache néanmoins, malgré une intrigue assez simple. Les plans sont souvent inspirés, la reconstitution d'époque est particulièrement réussie, et le scénario critique allègrement les ragots, le machisme, et la méchanceté des petits villages, en alternant entre un ton comique bon enfant et un côté plus tragique. On signalera également la jolie BO signée Ennio Morricone, et une Monica Bellucci charismatique dans le rôle titre. Une curiosité.

J'ai bien aimé les parents du jeune Renato et leur éducation. Le père est excellent ! Surtout dans sa réprimande envers son fils. Il ne lance même pas de vulgarité dans ses propos. Le film montre les désirs d'un adolescent envers une veuve de guerre traitée de tous les noms par les hommes, les femmes et les enfants du village. Le film contient beaucoup de vulgarité pour accentuer la considération de la femme comme un "objet" dans le film. Des fantasmes du gamin sont mis en scène souvent en noir et blanc et dans lesquels il conquiert et / ou sauve la belle veuve pour s'enfuir avec elle. Le film n'est pas si raté que cela et je ne m'attendais pas à y voir de l'humour en plus du drame. Il est bien interprété et se montre une surprise dans les commérages et l'humour italien. Avec moins mots "crus", il serait sans doute mieux passé. (Surtout de la part des gamins, très réalistes mais totalement irrespectueux. J'ai encore du mal avec le début sur la torture de la fourmis et les propos crachés dans le dos de "Malena").

Giuseppe Tornatore aime les histoires d’adultes vues par des enfants. Dans « Cinéma Paradisio » c’est un jeune garçon qui est initié au goût pour le cinéma par un vieux projectionniste de son village natal. Dans « Malena » c’est la destinée d’une femme trop belle dans un village reculé de Sicile au temps de la guerre, vu au travers des fantasmes d’un tout jeune adolescent qui en a fait l’obsession de ses désirs naissants (on le comprend !). Le problème ici est que tout paraît un peu cousu de fil blanc et que la Belluci vue uniquement par les yeux de l’enfant ne peut jamais exister réellement à l’écran autrement que par l’image plastique qu’elle nous offre abondamment. Or ce qu’on aime chez les cinéastes italiens c’est justement tout le contraire, quand leurs personnages vivent leur vie avec les excès de langage dus à leur nature généreuse. Tornatore n’a pas su éviter le pathos qui le guette assez souvent, c’est dommage.

 

Une belle photo, une belle musique et....c'est tout. Film plat et lourdement ennuyeux, plein de clichés (les italiens ne pensent qu'à ça) et de grossiertés. Manque total de sensibilité. Pendant les 3/4 du film on a l'impression que la même scène se répète indéfiniment. Personnellement, je ne suis pas sensible à M.Bellucci (et oui, ça existe, et si j'aime les femmes) et pour moi ce film est destiné aux jeunes boutonneux pré pubères. Aucune histoire, aucun suspens, pas d'action. Un film prétexte autour d'une femme-objet.

Un film italien un peu trop caricatural se focalisant lourdement sur la femme objet pour se faire comédie et finissant par se revêtir d' une parure dramatique dans un mélange des genres pas franchement convaincant.

Mussolini déclare la guerre à la France et l'Angleterre. Sur le fond, Malena se concentre sur une femme de Sicile. Un enfant en tombera amoureux, remarque, tout le village ne la quitte pas des yeux. Les autres femmes en sont jalouse, ça va parfois plus loin, jusqu'à la haine avec le passage choc quand Malena est à terre ruée de coups, humilié sur la place publique aux yeux de tous. Ce long-métrage italien reste la plupart du temps caricatural. Mais comptons sur la beauté pulpeuse de Monica Bellucci.

Ce film qui se veut être une relecture moderne du diable au corps de Radiguet sur des airs de Garibaldi et Fellini, n'est qu'une vaste farce vulgaire avec des airs de déjà vu. Vide de toutes subtilités , il n'est que voyeurisme et obscenités sur des airs de populisme. C'est navrant au regard du faste et des moyens déployés. Malena, c'est un gaz soporifique dans des draps de soie.

Au début présenté comme un jeune garçon, il devient petit à petit une espèce de pervers en devenir, qui la suit partout et la surveille, l'imagine dans toutes les situations, l'observe dans son intimité et se branle sur ces souvenirs et une culotte dérobée. Et toujours en étant filmé comme un enfant innocent qui découvre l'amour. Difficile de s'attacher à un garçon qui n'est pas bien meilleur que les autres, difficile de ne pas haïr ce village ou tout est faux, et difficile ne ne pas avoir envie d'enrouler cette pauvre Malena dans du coton, ou de la secouer pour qu'elle se réveille et commence à rendre coup pour coup.

Etalage de clichés sous le soleil de l'Italie. La réalisation est dénuée de créativité et le scénario inexistant. Le film est donc un prétexte à montrer Monica Bellucci sous tous les angles, celle-ci arrive, on ne sait comment, à se sortir la tête haute de ce gâchis.

Comment peut-on trouver ce film beau ? Il est sacrément glauque et pervers dans tous les sens du terme... comment trouver du charme dans les habitants de cette ville, ils sont aussi abjectes les uns que les autres, j'espère que ce film ne représente pas ce qu'est la Sicile parce que ça ne donne vraiment pas envie d'y aller. De plus, certaines scènes sont réellement incompréhensibles, surtout lorsque les bourreaux de Malèna osent la saluer et qu'elle leur répond poliment comme si de rien n'était...Ce film est mauvais et ne m'a pas convaincu, il est extrêmement violent pour les femmes et le message qu'a voulu faire ressortir son auteur est très négatif.

 

 

 

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