(2001)-(Fr)-(1h31)  -      Drame    

 

Réal. :     Catherine  Breillat   

 

 

Acteurs:  A.Reboux, R.Mesquida, L.de Rienzo ...

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

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A la différence d'une satire ou d'une critique, il montre ce qui n'est pas encore connu, il (le film) présente l'impensable, l'inconcevable, l'épouvantable. Et il nous le fait accepter. D'où le trouble qui nous enserre et nous maltraite.

Catherine Breillat invente pied à pied, film à film, depuis maintenant plus de vingt-cinq ans, un très grand cinéma de l'hétérosexualité féminine.

C'est rude. Ce n'est pas plaisant, et ce n'est pas fait pour. C'est aussi pour ça que la réalisatrice a une place tout à fait importante dans notre cinéma.

A ma soeur ! convainc par sa précision et emballe par son accélération finale vers le fantastique et le fait divers

A ma sœur ! , vient confirmer combien Breillat est l'une des rares cinéastes rebelles (avec Brisseau et quelques autres), faisant fi des dogmes et de la bienséance.

Pendant plus d'une heure, l'auteur de Romance sature son univers de poncifs et de gestes cruels sans jamais pénétrer les abysses tourmentés de ses adolescentes.

Un film aux allures auto-thérapeutiques et scandaleuses. Scandaleusement ennuyeux.

Pas une idée qui relève d'autre chose que de la provoc mercantile, pas un interprète qui soit seulement possible, rien, le vide, dans lequel croient bon de s'engouffrer quelques adeptes d'une prétendue modernité. 

C'est quoi ce truc ? Un conglomérat informe de propositions de cinéma, au moins dix films virtuels, effleurés, jamais traités, ou si peu, si mal.

  bonnes            moyennes           mauvaises 

Je l'ai vu lors de sa sortie en salle. je ne comprend pas que tout le monde s'enflamme contre ce film, un film aussi empreint de fidélité face à la vie, enfin je comprend juste que les gens aiment bouffer la même mer=e chaude, ou froide d'ailleurs, en répétant ce que dit son crétin de voisin, mais plus encore ces dernières années grâce à une politique gouvernementale qui fait tout pour créer une pensée unique et générer une panique dans l''esprit des gens si ces derniers deviennent curieux ouverts ou faisant preuve d'initiative, par exemple s'ils éteignent leur radio pour aller chercher de la musique au rayon où il y en aurait vraiment, de la musique (c'est à dire pas au rayon charcuterie, je sais que certains, très peu, certes, mais certains me comprendront)
bref pour en revenir à nos moutons, à ma soeur est un film sur l'adolescence, sujet rare, la cassure de l'innocence et le depucelage d'une petite beauté lors de ces vacances d'été, c'est d'un érotisme confondant, grâce nottament au travail sur la mise en scène, magistrale, l'atmosphère, l'ambiance et bien entendu la sublime Roxanne Mesquida.

Il y a de l'insoutenable dans ce film, peut-être cela vise-t-il à nous préparer à la fin extrêmement trash, où la défloration passe par le viol, qui fera l'objet d'un déni auprès des forces de l'ordre. Cette famille est violente : la mère est insaisissable, inconsistante ou peu courageuse. Le père un peu caractériel reste à distance de sa famille. Les soeurs oscillent entre agression et tendresse, mais entre elles deux, il y a des moments de vérité. Les moments de goinfrerie de la jeune soeur sont à la limite de l'insoutenable. Le beau gosse italien virevolte entre authenticité et manipulation. Ce film n'est vraiment pas un moment de plaisir! Peut-être une illustration du caractère traumatique du sexuel. Catherine Breillat, freudienne ?

J'ai vraiment du mal à saisir le sens de ce film. Vous m'excuserez si je n'ai pas acquis cette dimension soi-disante psychologique du film, mais j'ai surtout vu les scènes choquantes d'exhibitionnisme d'adolescentes, de sodomie, de meurtres et de viol d'une gamine de 12 ans qui ne sont pas cachés à l'image, ainsi que les longues scènes où il ne se passe absolument rien et qui ne rajoutent pas de tension, de suspens, de lourdeur d'état d'esprit là où je pense qu'il aurait du y en avoir. Et je ne parle pas des insultes toutes les trois phrases et de l'autorité parentale à deux balles. Aucune pudeur dans la relation entre les soeurs et entre les soeurs et leurs parents. Et c'est vraiment globalement très mal joué.

Profondément nulle , comme quasiment tous les films de cette réalisatrice par ailleurs. Breillat peut se résumer à cela : cul , perversité , voyeurisme . Quelle fasse carrément du porno !

Catherine Breillat, toujours aussi excessive, réalise ce film avec apparemment pour seule ambition de choquer. Enfin pas que puisqu'elle ennuie également. On est devant devant du voyeurisme pur et dur, c'est pervers en tous points et ça n'apporte à mon sens aucune réponse au questionnement adolescent sur la sexualité. On suit une ado mal dans sa peau qui espionne les ébats de sa soeur afin de se donner une idée de ce qu'est l'amour et l'apprentissage du sexe. C'est long, lent et violent, que ce soit psychologiquement ou physiquement, en témoigne ce final ignoble qui déboule de nul part et n'a aucun sens. On ne ressent rien si ce n'est du dégoût et l'envie que cela se termine. Aucun intérêt si ce n'est une actrice plus vrai que nature, parce qu'il faut bien trouver du positif ...

Quelle grosse déception, car même si le rythme est ultra lent, qu'il ne se passe pas grand chose, la confrontation des 2 soeurs, la belle et la grosse, pouvait être extrêmement intéressante. Et qu'est-ce que c'est que cette fin pourrie, avec tout d'abord l'intégralité du voyage de retour, on en rien a foutre des camions et des voitures qu'elles doublent ou pas, et puis ce pseudo meurtre débile qui gâche le peu de crédibilité qu'il restait à ce film. Car en plus, à part les 2 soeurs qui sont très biens, les autres acteurs sont carrément mauvais. A éviter.

Breillat est bel et bien de retour. Si le film est plutôt difficile à regarder/suivre par son manque de punch, l'histoire qui en découle est en revanche très intéressante et portée par deux jeunes actrices pleines de talent. Hélas, on ne comprendra pas vraiment la volonté de la réalisatrice à vouloir ainsi choquer inutilement à travers des scènes ultra-violentes, gratuites et hors-contexte (le fameux final d'une brutalité déconcertante). Pas vraiment grotesque ni inutile en soi, À ma sœur ! est juste raté, manquant de belles images pour être contemplatif et d'épaisseur pour être captivant. Une bonne structure narrative ainsi qu'un peu plus de douceur aurait peut-être réussi à en faire un bon film.

Le dépucelage d’une adolescente en vacances, et les relations entre cette jeune fille et sa sœur cadette, qui assiste à l’opération un peu par contrainte, un peu par voyeurisme. Malgré le talent des actrices, on peine à s’intéresser au sujet, et l’on se languit à regarder cette accumulation de scènes de famille banales. Certes, il y a quelques moments forts dans les relations entre sœurs, une analyse parfois fine des contradictions entre leur désir fusionnel et leur rejet de l’autre. On sent alors que Breillat a un vrai talent de réalisatrice, mais cela est fugace et ne suffit pas à entraîner l’adhésion. La scène finale est sans rapport avec le reste et pourrait être présentée séparément. Les séquences de trajet sur l’autoroute qui la préparent n’ont de sens que par rapport à elle, et paraissent incongrues au regard de ce qui précède.

Et revoilà Catherine Breillat dans toute sa splendeur !!! Du voyeurisme, de la pornographie, de la perversion et une réalisation des plus calamiteuse !!! Bref un navet comme d'habitude...alors certes, quelques scènes choquantes sortent un peu du lot et on arrive à se mettre dans le film mais le fond du film est trop provocant et cela m'a agacé une fois de plus !! Et que dire de la scène finale qui est lamentable !! Le film finit sur une touche pitoyable et je regrette de l'avoir vu !! Je ne suis vraiment pas fan de cette Catherine Breillat !!! Beurk !