CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1793 

 

 

n°1793
 
" L'équipée sauvage "

 

 

(1953)-(Am)(1h19)  -      Drame    

 

Réal. :     Laslo  Benedek   

 

 

Acteurs:  M.Brando, L.Marvin, J.C.Flippe, ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Un Marlon Brando impressionnant dans un rôle de bad boy qui lui sied à merveille. L'Equipée sauvage, en plus de seconds rôles efficaces et d'une ambiance réaliste, s'offre le luxe de livrer une analyse pessimiste de la société américaine qui semble entièrement réunie dans le film. A voir !

C'est en 1954 que Laszlo Benedek réalise ce vibrant drame psychologique inpirée de faits réels et qui a eu lieu à Hollister en 1947. L'histoire, qui parle d'une bande de motards qui déclenche la violence dans une petite ville tranquille des Etats-Unis, ne possède pas une grande épaisseur, mais le tout se suit avec beaucoup d'intérêt grâce à une mise en scène bien inspirée et possédant son lots de séquences chocs, et aussi pour la très bonne performance de son casting, en particulier celle de Marlon Brando, de Marie Murphy ou encore de Lee Marvin. Une excellente découverte en ce qui me concerne et qui prouve tout le talent que possédait déjà Marlon Brando durant les années 50.

Une fois de plus, le jeu de Marlon Brando est impeccable. Il est captivant, il est tellement charismatique qu'on ne voit que lui. L'équipée sauvage a des scènes cultes, et je pense que la série Sons of Anarchy doit beaucoup à ce film. Elle s'inspire librement de cette bande de motard semant la pagaille dans une petite ville, sans compter l'histoire d'amour qui s'ajoute à l'histoire (j'aurais souhaité qu'elle parte avec lui à la fin, mais non...). Il y a ce côté rebelle qui ressort du film, cette jeunesse qui veut profiter à fond de la vie au volant de leur moto. Que dire également de ce look célébré grâce au film et dont beaucoup copient depuis : le perfecto, le jean retroussé, les bottes. L'équipée sauvage, le film le plus rock'n'roll des années 50.

 

Si l'on enlève l'atout majeur de Laszlo Benedek incarné par Marlon Brandon ( mythe cinématographique qu'il n'est plus besoin de présenter, de développer ni même de vanter au risque d'énoncer des banalités... ) The Wild One reste un petit film sympathique, sans plus : une intrigue simple et rythmée destinée à toucher la jeunesse contemporaine, modestement servie par une mise en scène classique et sans transcendance ; des personnages typés évoluant dans un cadre intergénérationnel ( les années 50 ne sont finalement pas tellement différentes de nos années présentes, la jeunesse se confrontant à la vieillesse comme par provocation obligée ) ; une bande-son correcte, inutilement accompagnée d'une musique platement illustrative ; quelques séquences intéressantes mais aussi beaucoup de passages tournant à vide... Marlon Brando porte donc en grande partie la réputation de ce culte cinématographique un brin surestimé, mais sa présence et sa cinégénie incomparable à toute autre rendent le visionnage de The Wild One indispensable pour tout cinéphile digne de ce nom.

 "The wild one", véritable chef d’œuvre d'époque censuré pour furie barbare n'est à regarder que pour les inconditionnels fanas de l'acteur de "La poursuite impitoyable" et des "Révoltés du Bounty". Les autres, prenez le large à toute allure !
Spectateurs, oui, il y a des moments d'anthologie (Brando et sa bande sur les bécanes), oui, c'est un chef d'oeuvre (car il a révolutionné le cinéma : nouveau genre et nouvel acteur mi-ange mi-démon), et oui il a vieilli, mais nous avons devant nous LE film fondateur du rock n'roll. Alors soyons indulgent, et regardons pour une culture cinématographique complète.

Petit film sympathique, au thème assez universel (la bande de filous en "motobilettes" qui vient troubler la tranquilité de la petite ville d'honnêtes gens). Mais enfin avouons le tout de suite, le film vaut surtout pour la présence de sa tête d'affiche: j'ai nommé le grand Marlon Brando. Pas que ce soit foncièrement mauvais, ça a juste énormément vieilli: peut être qu'en 1953 ça faisait l'effet d'un choc (et encore permettez moi d'en douter) mais aujourd'hui ça a l'air affreusement désuet. Le petit message d'avertissement au début fait même doucement sourire la spectatrice cynique et assoiffée de violence sanglante que je suis.

Pas facile dans les années 50 d'aborder des thèmes comme la violence et l'amour, ou plutôt le sexe (le regard de Brando peut évoquer quelques pensées impures...) avec une censure omniprésente. Il en résulte un film assez plat, dans lequel les thèmes principaux sont en effet vidés de toute substance. Marlon Brando porte ce film sur ses épaules, qui ne serait certainement pas un "grand" classique sans sa présence.

J'ai eu du mal à écrire la critique car je ne savais même pas si j'avais aimé ou pas. Mais je crois avoir compris. Les scènes de groupe sont franchement assez mauvaises. Les acteurs secondaires sont laids, pas intéressants. Le rôle de Brando est au-dessus du lot. Il forme un film à lui tout seul. C'est pour ça que c'est dur de trancher: on regarde deux films. Quand il apparaît le film est sauvé, sinon, c'est assez mauvais, les dialogues, les images. Je suis donc assez partagé. 

Oeuvre d'une génération dont Marlon Brando fut un des modèles, "L'équipée Sauvage" doit beaucoup à son acteur principal. Pas que le reste soit mauvais mais le film se cantonne au convenu, avec un manque de prise de risque dans un scénario assez redondant. La censure étant passée par là, l'image de rebellion est bien trop sage et gentil mais évite le piège du manichéisme. Passable mais pas remarquable.

 

Belle époque quand même les années 1950, quand un scénario pouvait tenir sur trois lignes. Le film repose entièrement sur les épaules de Marlon qui crève l'écran. Une heure quinze de vroum vroum qui semble durer trois heures. Moi je tire mon chapeau au mec qui a écrit le scénario, bravo gars, voilà un salaire par trop difficilement gagné. Ouais, je suis peut-être un peu excessif, mais je compense ainsi les critiques dithyrambiques.

Si le film promet beaucoup au commencement avec un Marlon Brando charismatique le film se perd dans des longueurs, à cause, certainement, d'un scénario plus adapté à l'écriture qu'à la mise en scène cinématographique. En effet, l'image parle très vite et la vie des jeunes motards de ce film semble bien vide quand on a fait le tour de leurs biens matériels et de leurs expressions favorites. Les personnages se perdent dans des aller-retour sans but sans âme. Cela pourrait être une expression en soi de la vie, des choses, une philosophie comme j'ai pu le lire dans certaines critiques, cependant, le film durant, le message étant passé, les minutes deviennent longues. Le vacarme des motos est lassant. L'opposition entre la jeunesse et les notables de la ville est vue de manière trop simpliste: les personnages étant trop caricaturaux. La fin du film sent quelque peu le travail bâclé, on aurait aimé autre chose.

Un soi-disant classique qui s'est avéré pour ma part fort ennuyeux et limite insupportable devant la prestation minimaliste d'un Brando en mode mineur et "RMiste" du jeu ! Grosse déception au vu de la notoriété du film !

 

 

 

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