CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1791 

 

 

n°1791
 
" Un drôle de dimanche "

 

 

(1954)-(Fr)-(1h30)  -      Drame   

 

Réal. :     Marc Allégret  

 

 

Acteurs:  D.Darrieux, Bourvil, Roger Hanin ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

 

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Mon film préféré avec BOURVIL. Ttès attachant dans son rôle d ex-mari toujours amoureux fou de sa femme (Danielle Darrieux) même si sa logeuse (Arletty) fait tout pour le consoler. Il y a aussi Jean-Paul Belmondo (dans un de ses premiers rôles) Pourquoi ce film n a pas marché alors que l histoire était si belle les acteurs qui jouaient si bien.? IL y a des fois où je ne m explique pas les goùts du public. En tout cas un film que j aime énormément

Un bon vieux classique, entre comédie et gravité, un des rôles les plus surprenants de Bourvil avec Les culottes rouges. Une belle distribution. Le plaisir de se faire un bon vieux noir et blanc.

Résumé rapide de l'intrigue du film. Jean Brévent n'a toujours pas compris le départ de sa femme Danielle Darieux depuis cinq ans pendant lesquels il n'a pas pu l'oublier. Malgré un travail d'écrivain d'origine dans un journal dans lequel il a essayé de s'investir totalement le temps n'a pas fait son œuvre. Un jour par hasard il la rencontre dans un bus. Pour tenter de la reconquérir il veut l'éblouir en remplaçant son patron le président de Publi-Paris une société de publicité. C'est un film avec un super casting français des années 50. Avec Bourvil (Jean Brévent) son ex-femme Danielle Darieux et Roger Hannin qui est son rival Jean-Paul Belmondo et Jean-Paul Lefebvre comme chauffeur. Une autre raison pour laquelle nous devrions regardez ce film est Arletty en professeur d'art dramatique quelle bonne idée mais la séquence est malheureusement trop courte..

Nous voilà devant une jolie comédie dramatique, ou effectivement on oscille entre sourire et larme, mais rassurez vous, tout finit bien. Bourvil est excellent, même dans les scènes dramatiques, et les autres acteurs sont au diapason. Les quelques scènes tournées en extérieur fleurent bons les années 50 et font de ce film un témoignage de cette époque. Belmondo, à ses débuts est très bien sans aucune scène de casse-cou. Étrange, non? Jean Carmet dans un tout petit rôle de pompiste. Donc un bon film à voir pour la culture cinématographique et pour cette pléiade d'acteurs.

 

Succès d’estime en 1958 (certes plus d’un million et demi de spectateurs, mais pour un Bourvil qui avait l’habitude de faire plus du double d’ordinaire), Un drôle de dimanche a le mérite de proposer un rôle légèrement différent à Bourvil, en passant sans cesse de la comédie pure au drame. Toutefois, si le script n’est pas forcément mauvais – certains gags sont même encore drôles et quelques situations sont vaguement émouvantes – on peut clairement regretter le manque d’implication du réalisateur Marc Allégret qui se trouvait alors en fin de carrière. Sa mise en scène très théâtrale manque de souffle et de nerf pour emballer le tout. On conserve alors en mémoire un casting impérial, dont l’excellente Arletty qui en fait des tonnes, ainsi que les apparitions de quelques futures vedettes comme Carmet, Lefebvre et surtout Belmondo (pas très bon d’ailleurs). Il s’agit donc d’une comédie dramatique facilement oubliable, même si cela demeure regardable. Assez représentative de la production française des années 50, sclérosée et en manque cruel de renouvellement.

Un film qui sent bon les années 1950 , tt le talent de Bourvil , super acteur qui nous montre plusieurs facettes de son jeu d'acteur ,innombrables . La beauté de Danièle Darrieux (après des ennuis sur ses activité pendant la guerre) , Arletty , et Jean-Paul Belmondo . UN BONHEUR . Pas un chef d'oeuvre mais un film sympathique.

Un film intéressant, même si le scénario est un peu faible. Bourvil démontre l'étendue de ses talents d'acteur et pas seulement comique.

Un bon film ma foi un peu plat, une histoire d'amour qui a failli se terminer mal et qui somme toute finit bien comme toutes les histoires à l'eau de rose. Un grand Bourvil qui nous sort un grand rôle d'époux cocu qui veut sa vengeance. La beauté de Danielle Darrieux et Jean-Paul Belmondo dans ses débuts qui font le reste. A voir pour les fans du cinéma de papa.

Ce drame signé Marc Allégret partait sur une mise en scène assez rythmée avec un ton humoristique avant de voir ce rythme se ralentir progressivement. Bourvil dans son personnage de romanesque perdu et désespéré apporte à ce film une profondeur et une vrai émotion. Intéressant car on le voit rarement dans ce type de rôles. Un beau film qui a cependant du mal à garder le spectateur concentré sur sa durée malgré une fin de film un peu plus vivante. Le thème du film est le désespoir de l'amour et la folie que cela peut entraîner.

 

La direction d'acteurs est plutôt bonne, disons que les acteurs font très bien ce qu'on leur demande de faire et que si on trouve que ce qu'on leur demande est absurde et bien ce n'est pas de leur faute. Non si le film n'est pas bon c'est que le scénario ne l'est pas et que la réalisation ne peut le sauver. Si le film était resté dans le ton de la comédie, tout ce qui est absurde n'aurait strictement aucune importance, sauf qu'ici on veut se la jouer dramatique et que ça ne fonctionne pas, les ingrédients étant du niveau d'un mauvais roman de la collection Arlequin avec tout le pénible blabla sur l'amour éternel. A noter pour les curieux les mini apparitions de Jean Lefebvre et de de Jean Carmet. Inintéressant mais peut se regarder pour les acteurs.

Rien ne peut leur être reproché et pourtant ce film est une catastrophe; rien ne tient la route, tout est invraisemblable, aucune émotion ne s'en dégage et l'ennui apparaît des le premier quart d'heure pour ne faire que s'amplifier. Marc Allegret est totalement responsable de ce film au scénario affligeant certes mais qui aurait pu être sauvé par une autre mise en scène. Nous sommes dans la plus mauvaise période du cinéma français 1950/1960 la nouvelle vague s'annonce et en voyant ''un drôle de dimanche ''il est facile de prévoir son arrivée. Il est inutile que je détaille les séquences, aucune n'est a sauver, j'ai rarement vu cela. Comment peut-on avoir une telle vision de la vie quotidienne en ces temps des trente glorieuses? 

Malgré un très bon casting (Darrieux, Arletty, Belmondo), la mayonnaise ne prend pas. Bourvil en amoureux aimé reste improbable. On souffre pour Danièle Darrieux si belle et qui fait ce qu'elle peut. Bourvil incarne un brave type larmoyant, et bien que ce soit voulu par le scénario, on se sent malgré tout mal à l'aise de voir un imbécile à l'écran. Le gentil n'est pas si gentil, et on ne croit pas une seconde que la femme intéressée tombe amoureuse de ce loser. Bref, les protagonistes ne sont pas attachants, et l'action souffre du manque de psychologie des rôles, sans parler de la misogynie ambiante qui s'échappe des dialogues.

 

 

 

Index Films

 

Sommaire  MAGALMA