CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1784 

 

 

n°1784
 
" Minari"

 

 

(2021)-(Am)-(1h56)  -      Drame    

 

Réal. :     Lee  Isaac  Chung  

 

 

Acteurs:  S.Yeun, Ye-Ri Han, A.S.Kim ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Semé d'allégories, le film évoque avec finesse la complexité d'une intégration, et les sentiments que produit ce voyage vers un ailleurs.

Le réalisateur replonge dans son enfance pour livrer une chronique familiale profondément touchante, qui aborde, à travers le point de vue de plusieurs personnages et avec beaucoup de finesse et d'empathie, la question du déracinement.

Un conte familial poétique dans une Amérique reaganienne.

Si l’expérience de Lee Isaac Chung transposée à l’écran est toute personnelle, elle parvient à émouvoir chacun. Parce qu’elle renoue, à sa manière posée mais non dénuée de dramaturgie, avec le mythe universel des pionniers.

Chronique d’une désillusion, le film de Lee Isaac Chung raconte l’installation d’une famille sud-coréenne dans l’Arkansas. Et touche juste avec ce qu’il faut de lyrisme.

Le récit brille par son authenticité, son émotion et sa drôlerie à travers le personnage de l'enfant, irrésistible. Une petite merveille.

En mettant en scène ses souvenirs d’enfant d’origine coréenne élevé en Arkansas par des parents agriculteurs, Lee Isaac Chung signe un film touchant mais un peu trop convenu.

Minari se décline comme une chronique familiale du réenracinement, parfois trop idéalisée, qui est aussi une chronique du devenir américain.

Hélas, la décontextualisation va ici de pair avec le retranchement de toute singularité. Face aux difficultés climatiques, économiques et médicales, les Yi se retrouvent figés dans des rôles et un programme convenus 

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Un des films phénomènes de l’année aux USA. Un peu dans la lignée de Momadland. Une chronique de l’enfance simple et touchante. Un petit garçon à l'apprentissage de la vie, coincé entre les traditions de sa famille coréenne et sa condition de petit américain né en Californie. C’est simple, plein de tendresse, léger, souvent drôle et parfois très grave. Bien écrit, mis en scène et interprété, on s’étonne tout de même des six nominations aux prochains Oscars. Surtout pour Steven Yeun (Okja, Burning), nommé meilleur acteur (en lieu et place de Tahar Rahim !) alors que c’est plutôt un second rôle. Par contre, Oscar du second rôle féminin (et toutes les autres récompenses recues) plus mérité pour Yuh-Jung Youn dans le rôle de la grand-mère, elle est épatante. Les enfants sont aussi très biens. Un joli film délicat mais qui ne restera peut-être pas dans les mémoires.

"Minari" qui a obtenu 6 nominations aux oscars cette année dont 1 récompense est un drame en partie auto biographique émouvant. En effet même si l'histoire parait simple au début une famille américaine d’origine sud-coréenne s’installe dans l’Arkansas où le père de famille veut devenir fermier s'avère au final poignante, on se prend d'affection pour cette famille avec certaines séquences touchante , drôle évoquant de nombreux thèmes avec des acteurs géniaux mention spéciale à Yuh-jung Youn (oscarisée cette année) et Alan S.Kim.

Chronique douce amère qui nous emmène en Arkansas partager le quotidien difficile d'une famille sud-coréenne qui tente de s'en sortir en cultivant la terre, "Minari" aborde avec finesse sur un rythme lent, sans pathos, la difficulté de l'intégration, la tentation du communautarisme, et le délitement d'une famille qui a tout investi dans l'espoir de réussir. Chaque personnage possède une belle profondeur psychologique. L'arrivée d'une grand-mère excentrique bousculera le quotidien de cette petite tribu attachante. Les épreuves se succèdent mais l'espoir n'est jamais loin. Un joli film récompensé aux derniers Golden Globes.

 

La trame est particulièrement éculée, où comment une famille arrive dans un nouvel environnement, un nouvel univers et doit se construire un nouvel avenir. Mais la famille d'origine coréenne est touchante, presque trop à tel point que l'épouse passe constamment pour la mégère de service. Petite originalité, puisque même la grand-mère est adorable derrière son air de rebelle à l'ancienne. On apprécie le jeu et le personnage de l'employé illuminé bien que toute la dimension mystique paraît un peu superflu voir carrément inutile au récit. On est tout aussi perplexe quant au travail bien singulier du couple et qui n'a d'autre intérêt que d'être sans doute inédit sur grand écran. On notera une invraisemblance sur la guerre de Corée, les protagonistes semblent bien jeunes pour l'avoir connu. Néanmoins, ça reste un bon moment, façon feel good movie champêtre et sa dose d'optimisme en l'humanité.

Des récits sur le rêve américain, beaucoup de films nous les ont narrés sous différentes formes, des premiers colons dans les films d’époque, à la ruée vers l’or avec les westerns jusqu’à l’immigration économique connue aujourd’hui. Et c’est sur ce dernier versant que « Minari » nous montre l’arrivée d’une famille coréenne dans le fin fond de l’Arkansas pour y devenir fermiers. Un endroit peu coutumier de ce genre de population. Mais malgré le choc des cultures propice à des instants de comédie, c’est davantage un récit d’apprentissage et de résilience en mode minimaliste que ce film nous propose. Et le tout est autobiographique car le réalisateur Lee Isaac Chung n’est autre que le jeune garçon de cette famille et qu’il nous propose de revivre un pan mémorable de son enfance. Avec une modestie et une sincérité rares et qui forcent indubitablement le respect.

Minari est un film modeste. Son propos n'est en effet pas très ambitieux : il s'agit de montrer les difficultés d'adaptation d'immigrés coréens dans l'Arkansas profond. Sa structure est simple et sa mise en scène sans effet particulier. Il se dégage pourtant quelque chose de profond du film, de poignant et d'universel : une évocation de l'espoir, un aperçu de ce qui se joue dans un couple, un questionnement sur le sens de la vie. Pour rendre sensible le propos ténu du film, il faut de grands interprètes. Minari peut s'appuyer à ce propos sur des performances remarquables : le petit garçon et la grand-mère sont incroyablement justes (Youn Yuh-Jung, magnifique en aïeule d'abord pimpante, puis terriblement affaiblie, a reçu l'oscar du meilleur second rôle). sLee Isaac Chung filme son histoire avec une application à la fois sereine et pénétrée. Il parvient à donner à son film une résonance apaisée, qui se conclût de façon exemplaire par un plan de toute beauté.
 

Du cinéma que les cinéphiles aimeront sans doute, pour la grande douceur des moments choisis de cette famille coréenne émigrée aux USA, dans les années 80...Une chose amusante, c'est le mélange constant des langues américaines et coréennes, qui font apprécier les sous titrages.....Je me demande ce que fut l'accueil aux états Unis de ce film....Il y a peu de personnages, mais il faut reconnaitre qu'ils sont forts, au sens classique du cinéma, puisqu'ils maintiennent notre attention par des petits dialogues, des histoires ordinaires.....C'est l'histoire d'un couple bien sûr, mais surtout de la grand mère et de ses petits enfants (le petit garçon surtout)....Le film est réalisé avec élégance, décors, musique très douce et délicate, et nous permet de rentrer dans ce qui va devenir un drame humain....Personnellement je reprocherais sa longueur, 90 minutes aurait plus marqué les esprits....Je conseille ce film sensible mais qui manque peut être un peu d'originalité ...

La réalisation manque de dynamisme pour une histoire somme toute classique qui m’a quand même fait découvrir le métier de sexeur de poussins. Heureusement, il y a la grand-mère interprétée par Youn Yuh-Jung, très grande actrice sud-coréenne déjà vue dans « Lucky Strike » en 2020 et avant dans « L’ivresse de l’argent », « Une femme coréenne » et « The President’s Last Bang », qui a d’ailleurs réalisé cette année le « doublé » Bafta / Oscar pour son rôle. Le reste de la distribution avec Steven Yeun, découvert dans la série « Walking Dead », et le jeune Alan S. Kim, une vraie découverte, est tout aussi bon. Néanmoins, « Minari » reste un film surcoté selon moi.

J'attendais sans doute trop de ce film après les magnifiques critiques que j'avais lues. Or il s'agit d'un bon film, sans plus.
Sa seule originalité vient du fait qu'il se situe dans le milieu sud-coréen des États-Unis mais le reste est un peu plat.
Le rôle du père qui veut le bien de sa famille mais ne songe jamais à demander l'avis de sa femme et, pire, s'obstine contre elle est vu et revu, ce qui est d'ailleurs une surprise à une époque où on tente de libérer les femmes.

 

Une famille de Sud-Coréens s'installe dans une roulotte aux US pour cultiver des plantes coréennes, sur un terrain de 50 acres.
Mais les parents se disputent en permanence concernant les objectifs à atteindre, sur les investissements à faire. Les personnalités sont assez incompatibles. Et la grand-mère arrive, pas très bien acceptée. Mais elle conseille de cultiver du MINARI. L'histoire est en fait assez banale, lentement racontée. La fin est balayée en quelques minutes et nous fait passer trop rapidement du drame à la rédemption.

Ai vu "Minari" du metteur en scène américano-coréen Lee Isaac Chung. Sans jamais démériter vraiment, ce long métrage est une déception. Ce film qui nous est présenté comme un film d'auteur n'en a pas souvent les qualités mais par contre tombe régulièrement dans les pièges du film "marketé" des studios américains... bonnes intentions mais scénario linéaire, lisse et prévisible, images illustratives, musique sirupeuse. On décroche souvent. Un film, tout comme les légumes qui sont cultivés par le père de famille, bien trop propret et rutilant pour avoir une saveur dont on garde le souvenir.

 

 

 

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