CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1778 

 

 

n°1778
 
" Parasite "

 

 

(2019)-(Cor)(2h12)  -       Farce  satirique familiale   

 

Réal. :     Bong  Joon  Ho   

 

 

Acteurs:  S.Kang-Ho, W-S.Choi, P.So-Dam ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

 Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir    Critikat   Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

 

Parasite est tellement bien troussé qu’on a envie d’y retourner illico, ne serait-ce que pour en analyser les rouages et voir si l’ensemble tient vraiment la route, même quand on connaît les méandres du récit.

Satire sociale et mélange des genres d’une sidérante virtuosité, "Parasite", justement récompensé d’une Palme d’Or, comble toutes nos attentes… et les dépasse.

Être si humain, si universel, avec un film d’intérieur comme un huis clos, c’est toucher du doigt le pouvoir absolu du cinéma.

Huis clos d’une incroyable richesse, constamment surprenant et extrêmement fluide, "Parasite" est une féroce critique sociale sur l’incapacité des individus à coexister, quelle que soit leur classe. Une magnifique Palme d’Or !

Cette parabole contemporaine sur la lutte des classes est un récit virtuose, à tout instant étonnant. Bong Joon-ho, avec une maîtrise bluffante, pratique le genre du mélange sans incohérence, le brio d’une unité bien pensée.

Retour au sommet pour Bong Joon Ho qui, avec cette farce tragique rejouant la lutte des classes en milieu domestique, n'a pas volé sa Palme d'or.

Une revanche de classe, à la fois burlesque et effrayante que le cinéaste réalise d'autant plus brillamment qu'il sait à la fois filmer le surprenant, l'inattendu, l'explosif, le calme et l'interrogatif.

Un peu à la manière d’Hitchcock ou de Chabrol, à qui le cinéaste sud-coréen a eu le bon goût de rendre hommage en recevant son prix, Bong Joon-ho réussit avec "Parasite" une sorte de tour de force : un film totalement limpide et, en même temps, complexe et mystérieux.

Travail sérieux et rigoureux, pas dénué de subtilité ici et là, mais tout de même, on peut regretter que le film ne s'achemine que vers un retour du refoulé assez littéral.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Ce qui hisse "Parasite" au rang de chef d'oeuvre, c'est la facilité apparente avec laquelle le film de Bon Joon-ho nous transporte du thriller aux atours tantôt du film d'horreur ou de la comédie vers une autre pièce beaucoup plus sombre de la satire sociale. Ses niveaux de lecture se superposent dans une virtuosité de mise en scène et un rythme la renverse, un voyage aussi dense et divers d'émotions qu'il nous ramène à l'essence même du cinéma. Qu'il est porté haut avec cette Palme d'or !

j'ai beaucoup aimé, on est à mes yeux dans un mélodrame, et presque dans un style à la Park Chan Wook, ( Old boy, Lady Vengeance) quand on regarde l'aboutissement à la violence de la fin du film…..Nul doute qu'il y ait eu une influence entre coréens….Pour en revenir à la mise en scène, elles est superbe par les images, les dialogues et la bande musicale (l'apothéose étant selon moi,, une chanson italienne dans un moment délirant)...Je tire mon chapeau aussi aux acteurs et à la direction d'acteur...Ils ont une présence lumineuse devant la caméra et donc les spectateurs ( ils sont une petite dizaine)…Le cinéma coréen revient en force indubitablement, et Cannes a fait un choix judicieux...A vous de vous régaler…

 

La virtuosité stylistique de Joon-ho Bong est toujours bien présente et il jongle encore à merveille entre burlesque, social, horreur, psychologique, sociétal, etc. Mais son propos est cette fois ci bien flou pour ne pas dire assez vain et certaines situations sont si improbables qu'elles décrédibilisent l'ensemble. Reste un bon film réalisé de main de maître mais hautement surcoté à mon sens.

Un peu moins enjoué que la plupart des critiques professionnelles et amatrices je suis ressorti de la salle un petit peu déçu tant mon attente était grande. Effectivement très bien menée, jonglant avec une facilité déconcertante entre plusieurs styles, critique sociale acerbe de la société coréenne cette revanche des classes a tout pour plaire et plait souvent. Mais j'aurai aimé ce film plus concis, une fois que le système est mis en place et le que pot-au-rose est découvert je trouve qu'il perd en impact, qu'il lui manque quelque chose de plus vicieux, de plus tarabiscoté, j'aurai adoré voir la version de Park Chan-Wook d'une telle histoire. Parasite reste cependant un bon film, même s'il devait y avoir mieux cette année à Cannes, et surtout, et c'est sans doute le plus important, est une palme d'or qui s'adresse à tous les publics.

Tout en reconnaissant les évidentes qualités de cette palme 2019, je ne serais toutefois pas aussi enthousiaste que la plupart des critiques qui sont postées ici.Bong Joon-Ho ne manque pas de talent et a un vrai sens artistique, il lui faut maintenant trouver une sorte de maturité. On a encore trop l’impression d’un film de (sale) gamin qui se fait plaisir. Alors oui Parasite est supérieur au tout-venant, mais franchement dans le genre thriller  violent et déjanté on est très loin d’un No Country for Old Men. 

 

Palme d'or ? Voilà qui est incompréhensible. Qu'est-ce qui a bien pu passer dans la tête du jury cannois et de son président, Pedro Almodovar, un des plus grands réalisateurs de son époque ? Voilà un film où les protagonistes sont plus antipathiques les uns que les autres, les pauvres sont odieux, profiteurs, manipulateurs, sales, les riches arrogants, insupportables. Si la première partie est acceptable, la deuxième est du grand n'importe quoi. Le scénario dérive complètement vers le grotesque, le grand guignol, le gore. Que veut-on nous raconter ? Je n'ai pas la réponse. Qui plus est, on s'ennuie ferme.

ahurissant mais tellement habituel ! une palme d ' or de Cannes encensée par la critique ( et même par les spectateurs ! pour un film au scénario intéressant au début , une famille pauvre s ' incruste chez des gens très riches par des manoeuvres habiles ( et pas très vraisemblables ) ,mais ensuite le film part dans des épisodes sanglants et à la limite du ridicule , nous sommes dans le grand guignol ! en sortant de la salle, je me suis demandé , il n ' y avait pas de meilleurs films dans la sélection ? une grande déception !

Voilà une palme d'or affligeante : certes, à la base, un idée de scénario originale sur laquelle aurait pu être construit un film intéressant , si elle avait été développée avec intelligence, finesse et mesure. Mais là hélas, trois fois hélas , on est très vite dans la bouffonnerie, et on va crescendo dans l'outrance, l'invraisemblance la plus totale, jusqu'au grotesque de l'apocalypse finale.
Mais tout cela a plu au jury et à la plupart des critiques ! Comprenne qui pourra....

Encore une fois, la Palme d’Or est une grosse déception. Pour un réalisateur qui avait tellement réussi ses films précédents dans des genres aussi éloignés l’un de l’autre que Mother ou Snowpiercer, on ne peut qu’être surpris de l’attribution de la récompense suprême à un film aussi peu subtil, même s’il est formellement très correct. Comment s’enthousiasmer pour cette énième confrontation entre maîtres et valets où les maîtres sont naïfs et gentils et où les valets sont fourbes, niais et sentent affreusement mauvais ? C’est le niveau de subtilité de ce conte qui évolue entre hyperréalisme et fantasmagorie de façon désordonnée - voir le retour délirant dans le sous-sol inondé - et qui se termine dans une apothéose ( !) grand-guignolesque aussi peu soutenable que drôle.

Ce film a visiblement conquis le monde (Palme d'Or, presse et spectateurs)... ben pas moi !
J'y suis allée pleine d'enthousiasme, en suis revenue extrêmement déçue : la lutte des classes sud-coréennes est traitée de manière bête et méchante, caricaturale, lourdingue, brutale, malsaine, invraisemblable, bien gore et on s'ennuie ferme !

"Palme d'or" ce n'est pas une référence... mais critiques enthousiastes des spectateurs.... On parlait de critique sociale, de thriller... en fait c'est bavard bavard c'est une histoire laide sans aucun intérêt, un film dont j'ai envie de faire comme si je ne l'avais pas vu. La seule qualité de ce film c'est la photographie, la technique du réalisateur mais pour quel propos ?? Les pauvres puent, les riches sentent bons. Les pauvres même dans un bel endroit ne peuvent s'empêcher d'être qui ils sont : vulgaires et sales. Quelle critique sociale ? C'est manichéen. Pour quelle morale ? Celle qu'il faut travailler dur pour devenir riche ! Nul nul nul !

 

 

 

Index Films

 

Sommaire  MAGALMA