CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1769 

 

 

n°1769
 
"Le cercle des poètes disparus"

 

 

(1990)-(Am)(2h08)  -       Comédie dramatique   

 

Réal. :     Peter Weir   

 

 

Acteurs:  R.Williams, E.Hawke, R-S.Leonard  ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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(1990)

Ce film tend vers la perfection d'une forte et délicate chronique intimiste.

Avec "Le cercle des poètes disparus", Peter Weir retrouve l'efficacité du cinéma hollywoodien de la grande époque. 

Ce qui aurait pu n'être qu'une chronique acquiert une épaisseur romanesque, voire une dimension tragique par l'invention de la mise en scène et un casting irréprochable

Peter Weir nous conte cet apprentissage de la liberté sans bousculer le langage cinématographique . Mais heureusement avec une imparable efficacité.

Peter Weir voulait illustrer l'expérience pédagogique et humaine d'un enseignant non conformiste; il a surtout fait un film naïf. 

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Succès indéniable et indémodable du trop rare Peter Weir, réalisateur de "Witness" et "Master & Commander" notamment, cet hymne à la joie de vivre met en scène avec beaucoup de sensibilité l'éveil à la liberté de penser de jeunes étudiants étriqués dans leurs costumes académiques et leur milieu social, la haute bourgeoisie américaine des années 50. Habité par sa passion pour l’initiation à la vie, et son amour de l’anticonformisme, Robin Williams campe un fabuleux professeur Keating qui trouve en son élève, le non moins fabuleux Ethan Hawke, un merveilleux écho d’optimisme à sa leçon de vie. Tous deux délivrent l'une de leurs meilleures interprétations à ce jour.

Le chef d'oeuvre de Robin Williams. Le clercle des poètes disparus est une oeuvre magnifique, une ode à la pensée libre. On a tous eu un professeur de cette trempe, capable d'élever nos esprits, de nous apprendre à réflchir par nous même, plus préoccupé par la qualité de notre esprit que par la quantité d'informations que notre mémoire pouvait ingurgitée. Alternant le rire et les passages dramatiques, ce film est marquant. Le réalisateur en fait parfois trop sur le conservatisme de l'école ou des parents (encore que dans les années 50 cela se passait souvent comme ça). Un seul bémol, le film vieillit mal, mais cela ne gâche guère le plaisir !

Avant de donner à Jim Carrey le rôle de sa vie dans son Truman Show, Peter Weir était déjà celui qui avait conduit Robin Williams à l�apothéose en lui offrant le rôle de John Keating, ce professeur sarcastique qui vient dynamiter les pesantes traditions d�une académie prestigieuse. Le Cercle des Poètes Disparus veut nous enseigner l�art de profiter de la vie en s�émancipant du conformisme. Il y parvient grâce à une grande subtilité de la réalisation qui réussit à éviter l�écueil du plaidoyer ou du manichéisme.

Immense film, un Robin Williams mémorable et de jeunes acteurs avec de bons jeux, pas comme dans Narnia ou Twilight. L'intrigue critique avec virulence les conservatismes moraux, l'ordre et le conformisme. Une vision libertaire honnêtement montrée dans une Amérique conservatrice et puritaine. Si vous avez aimé le film allemand "La Vague", vous pourriez aimer celui-ci, car dans "La Vague" c'est l'inverse qui se produit.

Le Cercle des Poètes Disparus : "Oh capitaine, mon capitaine" !! Film transcendant et profond, très belle histoire. "Cueille dès maintenant les fleurs de la vie", tout commence avec cette phrase aux multiples sens, la vie, la mort, l'amour, la liberté sont d'autant de thèmes abordés dans cette œuvre cinématographique qui relève plus du chef-d’œuvre que du simple film. On ne peut s’empêcher de se sentir concerné. Les acteurs sont tous géniaux, la musique est sublime et les dialogues dépassent les simples échange verbaux vide de sens que l'on nous sert d'habitude. Un grand classique à voir absolument. Une scène finale à en donner des frissons ! Et n'oubliez pas : "Carpe Diem" et comme l'a dit le grand William Wallace " Tous les hommes meurent un jour, mais peu d'entre eux vivent vraiment ".

Un des sommets du cinéma, avec un Robin William aussi déjanté qu'à son habitude mais, avec encore plus de finesse. L'histoire est magique jusqu'au dénouement. La bêtise humaine attachée au plus noir des formalismes y prend une sacrée claque. La technique et la mise en scène sont également irréprochables. Un chef-d’œuvre .

En choisissant de mettre en place son histoire un dans un lycée privé ultra-catholique, Peter Weir filme le quotidien d'un petit groupe et l'arrivée d'un nouveau membre avec une rare habileté. On découvre ainsi la personnalité de chaque personnage. Du petit coincé à lunettes en passant par l'extravagant intelligemment drôle, tous sont bien exploités par leurs acteurs. On entre alors en sympathie immédiate avec eux et l'on suit chacun de leurs mouvements avec intérêt.

 

Le cercle des poètes disparus peut nous paraître un tantinet naïf et maladroit, c'est tout de même un film marquant, sur un sujet rare : l'éducation. On a tous rêvé d'avoir un professeur ayant autant d'humanité, de pédagogie, et de dons pour susciter des vocations ; et en tant qu'élève, de monter sur sa table en classe, les majeurs levés. Hélas, dans la réalité, les trois-quarts des professeurs sont incompétents (soit des policiers soit des fantoches) qui écouerent plus qui ne donnent envie d'apprendre, et la plupart des élèves leur lèchent les bottes jusqu'à s'y voir dedans.

On ne ressort pas totalement indemne d'un tel film, qui sait avec distinction manier élégance et franchise. Peter Weir, que l'on voit très peu ces derniers temps ("Les chemins de la liberté" étant sa dernière bonne oeuvre), insuffle une profondeur à chacun de ses acteurs qui se fait rapidement ressentir quant à son indéniable franchise. Par ailleurs, Robin Williams réalise probablement un des meilleur rôle de sa carrière plus qu'honorable. Une belle leçon d'humanité qui met le monde de la poésie en avant, et cela au prix d'une réussite bien méritée.

Un sujet original pour une histoire épatante. De très bons acteurs et un Robin Williams en pleine forme. Dommage que tout ne concorde pas, ce qui laisse place à beaucoup de raccourcis et facilités. Et surtout, que la réalisation et le montage sont horriblement moches. Dommage. La fin est émouvante et redresse un peu le tout et on passe quand même un assez bon moment.

 

On est plongé dans une université de petits bourges fils a papa qui sont tous les mêmes, que ce soit les coupes de cheveux, les fringues ou encore leurs têtes, c'est donc pas facile de les identifier , mais même leurs mentalités sont quasiment toutes les mêmes, des clones quoi ! Ensuite on remarque que le film est sacrément long, on s'ennuie beaucoup, ça semble se rallonger dans des lenteurs qui s'accumulent du début a la fin .

Un monument de complaisance, une orgie de guimauve à vous creuser une carie à travers un plombage. Ca larmoie, ça tremblote, ça déclame, ça pontifie des âneries dénaturant parfaitement Epicure, ça se suicide. Enfin une bonne chose. Les petits bourgeois oppressés par le conservatisme ambiant trouvent une échappatoire en se prenant pour des maîtres de la pensée. Leur gourou : Robin Williams, qui semble avoir inventé le cabotinage, dans ce rôle qui aurait pu être émouvant, et qu'il rend grotesque, de figure paternelle et émancipatrice qui va affectueusement serrer l'épaule des petits cons plus habitués aux claques viriles. D'un bout à l'autre, c'est épouvantable ; en clair, je déteste Robin Williams et je vomis ce film.

Un des films les plus gnangnan qu'il m'ait été donné de voir, 2h et quelques d'ennui. La philosophie carpe diem déclamée par des étudiants neuneus (insupportables) cela donne un curieux mélange. J'ai été étonné de voir autant de critiques positives sur ce film. Sûrement n'ai-je pas la fibre poétique.

Peter Weir a su me convaincre avec Master and Commander mais surtout le génialissime Truman Show. La notoriété et les critiques autour de ce mystérieux cercle des poètes disparus me faisaient donc penser que j'allais regarder un chef d'œuvre. Et bien grosse déception, le scénario est sans grand intérêt si ce n'est de vanter bêtement le fait de profiter du jour présent "Carpe Diem". Les jeunes acteurs ne sont pas mauvais pour les principaux, mais certains seconds rôles sont loin d'être convaincants à l'image d'un Robin Williams plat et sans envergure. La réalisation est très conformiste pour un film militant d'ailleurs contre cet anti-conformisme. La première heure est très longue !

 

 

 

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