CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1755 

 

 

n°1755
 
" Rue des prairies "

 

 

(1959)-(Fr)(1h30)  -      Drame    

 

Réal. :     Denys de La Patellière   

 

 

Acteurs:  J.Gabin, M-J.Nat, C.Brasseur  ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Un grand Gabin comme d'habitude. Les aventures d'un père de famille qui a élévé seul ses 3 enfants. Les débuts de Claude Brasseur. Moi,je le conseille pour les fans du cinéma de papa.

L'adorable et conviviale "Rue des prairies", qui porte le nom du film de Denys de La Patellière, est sortie en 1959, l'annèe où Federico Bahamontes gagna son premier et unique Tour de France face à Anglade et Anquetil! Aux beaux jours, le spectateur va s'aèrer les poumons à la populaire « rue des prairies » en faisant un crochet par Sarcelles, l'hippodrome et le cafè avec sa clientèle d'habituès, son petit blanc et son picon curaçao! Voilà un classique de la fin des 50's comme on les apprècie avec un charme qui lui est propre : Jean Gabin en contremaître de charpente mètalliques et les dialogues d'Audiard (« le supplèment couchettes ») sur fond d'amour filial plus fort que tout! Vous êtes fèru de nostalgie d'une èpoque rèvolue ? il vous faut gagner la vivante « rue des prairies » dans le 20e arrondissement! Chacun trouvera ici sa place dans une ambiance chaleureuse aux côtès des jeunes Claude Brasseur, Roger Dumas et Marie-Josè Nat avec cette voix qui apporte ce petit quelque chose au personnage d'Odette...

Un drame familial qui sonne juste, aux dialogues ciselés et à l'interprétation en tous points remarquable. Un très bon moment.

Rue d'un père aimant. Gabin joue un père très à cheval sur les principes, remarque ses personnages sont souvent sur cet état d'esprit. Il éduque ses enfants pourtant déjà majeurs et s'occupe aussi d'un de ses fils perturbé et qui n'est pas le sien. Paris et son petit bistrot du coin, Gabin y est attaché, ici encore nous le remarquons. Texte de Michel Audiard encore et encore toujours croustillant. Un beau film sur un père aimant trop ses enfants.

Quel plaisir de voir et revoir ce chef d'oeuvre, Gabin toujours égal à lui même, entouré d'une pleiade d'acteurs de talent, notamment paul Frankeur, mais aussi Marie José Nat, Claude Brasseur et Roger Dumas, tous trois à leurs débuts. Un film indispensable à la vidéothèque de tout cinéphile.

 

Encore une fois, une oeuvre qui pourrait n'être portée que par Jean Gabin et les dialogues de Michel Audiard tant les deux sont grandioses. Le casting au global ne s'en sort pas mal, mais le déroulé n'est qu'une variante supplémentaire de ce qui se faisait à l'époque. Un total plus que réussi par la force des choses, mais qui manque quand même furieusement d'un épilogue

Un film bien sympathique que j'ai eu la chance de découvrir dans une copie restaurée et numérisée dans le cadre du festival Lumoière 2019. Le thème est celui de la famille, de la paternité plus précisément, car il s'agit d'un père veuf qui élève ses 3 enfants (dont un que son épouse morte en couches a eu en son absence alors qu'il était prisonnier de guerre en 1942). Bizarrement, ce thème résonne avec l'actualité (PMA) en ce sens de savoir si un enfant a besoin d'un père et d'une mère pour réussir et être heureux, et qui est le vrai père. J'ai apprécié au travers de ce film de 1959; ces jolies image sur le Paris bouillonnant des quartiers populaires de l'époque, de ces grands chantiers de construction (Sarcelles) de logements pour tous, de cet optimisme sous-jacent (trente glorieuses). L'intrigue est bien traitée, la lutte de ce père pour soutenir ses enfants qui sortent de l'adolescence et font leurs premiers pas en trébuchant dans la vie. La réussite de ce film, mais aussi sa faiblesse, c'est qu'il repose essentiellement sur le duo Gabin (qui fait du Gabin à outrance) et Audiard (pour les dialogues) qui fait du Audiard, certes gouailleur et populaire, mais trop, c'est un peu trop.
Petit pincement au coeur en retrouvant Marie-José Nat, débutante et pétillante, qui vien tde disparaitre 

Un film sur les conflits entre générations au fond rien de neuf depuis 50 ans. On peut y voir un claude Brasseur en jeune premier à qui il reste un peu de travail et une marie josé nat parfaite. Agréable sans plus.

Denys de La Patellière est un spécialiste du drame socio-familial, une sorte de Mauriac du pauvre du cinéma. Il a donné plusieurs film dans les années cinquante en s’entourant la plupart du temps d’acteurs éprouvés, au premier rang desquels Jean Gabin qui a trouvé là quelques-uns de ses plus fameux rôles et de dialoguistes habiles au premier rang desquels le grand Michel Audiard. C’est le cas ici : une distribution étincelante avec, pour entourer Gabin en pleine forme, Marie-José Nat, Claude Brasseur, Roger Dumas, Renée Faure, Louis Seigner, Jacques Monod, François Chaumette… Excusez du peu ! Le scénario est bien ficelé avec Gabin dans un rôle de père au grand cœur qui lui va comme un gant et une étude sociale intéressante de la France de ces années-là. Dommage que la fin soit expédiée de manière aberrante en cinq minutes là où un quart d’heure n’aurait pas été de trop. Il reste un film qui se laisse regarder sans problème et qui nous permet de revoir le Paris de l’après-guerre à travers des images très classiques mais efficaces.

Du cinéma français à l ancienne avec des dialogues d Audiard toujours très imagé et à l argot enlevé (même s il a déjà été bien plus inspiré qu ici), Jean Gabin en père de famille à la fois grande gueule et attentionné qui lui convient parfaitement, parmi ses enfants il y a la curiosité de voir Claude Brasseur à ses débuts. Le tout est un peu suranné à l image de ces décors de fin des années 50, de l ambiance bistrot velo, mais ce regarde tout de même avec sympathie. Le final qui aurait pu être intéressant est en revanche franchement bâclé et c est bien dommage.

 

Gabin en patriarche vaillant sur ses enfants,dans un monde qui se modernisme va être confronté à un autre mode de vie. Un petit film reflétant les changements de l'époque,rien de mémorable même pas les dialogues d'Audiard qui en fait le minimum.

 

 

 

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