CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1746 

 

 

n°1746
 
" New York 1997 "

 

 

(1981)-(Am)(1h39)  -      Science-fiction, Action  

 

Réal. :     John  Carpenter  

 

 

Acteurs:  K.Russell, L.VanCleef, E.Borgnine ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

New York 1997 fait partie intégrante de ces long-métrages qui ont marqué le cinéma de genre, particulièrement celui des films d'action. Alliant avec talent courses-poursuites, gunfights et scénario original et malin, John Carpenter signe une oeuvre de renommée et indispensable à tout cinéphile qui se respecte. Le personnage principal incarné par Kurt Russel ajoute énormément à cette oeuvre, en plus d'être charismatique et attachant. Un badass comme on voudrait en voir plus souvent, ce Snake! La bande-son, signée John Carpenter , vaut le détour à elle seule. Un classique.

OK, je le reconnais, la bonne vieille atmosphère « gros synthé et gros biscotos » des années 1980 me parle ENORMEMENT dans ce film. Mais bon, ce serait nier toutes les qualités que j’adore retrouver dans un film de John Carpenter : une narration basique totalement assumée, un regard ironique à la fois sur sa propre œuvre mais aussi sur sa période, et surtout cette maitrise totale des codes de la série B. C’est tout ça qui fait que j’assume totalement cet univers apocalyptique sans prise de tête et ô combien jouissive… Est-ce ça le plaisir de l’esprit régressif ?

New York 97, réalisé par Carpenter, montre New York en 1997, dont Manhattan est un no man's land servant de prison pour de nombreux criminels. Cette prison est donc entouré de murs, surveillé, et peu recommandable. Un homme, Snake Plissken, va être envoyé sur New York pour trouver et évacuer le président des USA dont Air Force One s'est crashé sur la prison.
Autant le dire, les effets spéciaux et le rythme datent et le film a bien vieilli. Mais qu'il est passionnant de voir l'idée en 1981 de ce que le monde serait en 97 mais aussi de découvrir le personnage de Kurt Russell qui l'a rendu si célèbre.
Bref : un film historique avec des idées magnifiques pour l'époque.

Un film culte absolument tétanisant de maîtrise. Kurt Russell ('appellez-moi Snake !') est génial, Lee Van Cleef, Donald Pleasence et Isaac Hayes également. A signaler une musique (signée, comme toujours chez lui, par Carpenter himself) absolument grandiose. Un film d'anticipation qui n'a pas vieilli, excepté la date à laquelle l'action se passe (!!)...
Un de mes films de chevet.

Un classique des films d'action/espionnage/anticipation. C'est également l'un des films qui fit découvrir Kurt Russel au monde, excellent dans le rôle de l'énigmatique Snake Plisken. L'un des avantage du film c'est que le héros n'est ici pas invincible, il est vulnérable et subira moult souffrances, c'est aussi ce qui le rend humain. Les effets spéciaux ont bien vieilli (ce qui ne saura pas le cas de sa suite), les méchants charismatiques, et Donald Pleasance campe un président des E-U complètement désemparé.
Un classique indémodable.

Un vieillissement possible grâce à des décors particulièrement soignés car naturels en partie. Se déroulant essentiellement de nuit dans le centre ville de Saint-Louis, ce dernier portant encore les traces du violent incendie ayant ravagé la ville quelques années plus tôt, le film de Carpenter bénéficie d’une atmosphère chaotique et crépusculaire incomparable. Quartiers entiers en ruines et voitures calcinées par centaines marquent autant l’œil que l’esprit. Le point fort du récit, c’est une galerie de personnages hétéroclites particulièrement réjouissants. Un casting typique des films de Carpenter au charme certain. Ainsi, derrière l’incontournable Snake Plissken, on retrouve quelques monuments comme Lee van Cleef en chef de la police sans scrupules, Ernest Borgnine en chauffeur de taxi pétochard, Harry Dean Stanton en démerdard, Isaac Hayes en sadique Duc de New York et puis quelques figures récurrentes chez Carpenter tels que Tom Atkins, Donald Pleasence. Même si l’histoire reste assez simpliste, Escape from New York n’en demeure pas moins une œuvre incontournable du genre.

 

Certes le spectacle est assuré de fort belle façon avec une mise en scène très correcte, mais le scénario est vraiment trop primaire, Russel trop bourrin, Borgnine insupportable. Les facilités de scénario, les déficits d'explications, les ellipses et les invraisemblances abondent. Et en parlons même pas des scènes inutiles (à quoi sert ce combat de ring absurde puisque dénué de tout suspense sinon à faire de l'attraction gratuite). Aucun humour. Adrienne Barbeau campe un personnage improbable mais elle est très photogénique dans ce film. Quant à la fin… on va dire qu'elle est amusante, mais pas de quoi s'affoler non plus. Nous avons donc là une bonne série B très regardable, mais prendre ça pour un monument du cinéma c'est se moquer du monde !

Inutile d’y cherchez un film de science-fiction puisqu’à part l’idée d’avoir transformé Manhattan en prison géante, aucun travail n’est réellement fait pour nous présenter un univers futuriste. C’est plutôt face un actionner recyclant allègrement les codes du western que John Carpenter a voulu nous mettre, et ce grâce à un personnage devenu mythique, Snake incarné par un Kurt Russell au meilleur de sa forme. Le scénario se montre malgré tout terriblement académique dans sa construction scénaristique avec ses enjeux effarants et ses personnages secondaires stéréotypés au possible heureusement interprétés par un casting prestigieux (Lee Van Cleef et Donald Pleasence, notamment, y sont excellents). L’usage d’effets spéciaux encore novateurs au début des années 80 s’est fait au détriment de décors assez rudimentaires pour reproduire une ville nocturne et sordide. Même s'il a très mal vieilli, New-York 1997 garde son efficacité de divertissement et sa morale pessimiste dans laquelle le message politique est à peine dissimulé.

Film culte de John Carpenter, New York 1997 est un sympathique film dystopique où l’on suit Snake Plissken, ancien soldat, chargé par les autorités de la ville de sauver en moins de vingt-quatre heures le président des États-Unis, retenu prisonnier sur l'île de Manhattan devenue une gigantesque prison à ciel ouvert. Le scénario est simpliste mais plaisant à suivre, Kurt Russell est parfait dans le rôle de Snake Plissken et le thème musical qu’a composé John Carpenter pour son film est juste génial. Un divertissement honnête qui sent bon les années 80.

Avec "New York 1997" John Carpenter nous donne une vision apocalyptique d'un Manhattan transformé en prison géante où Snake Plissken (Kurt Russell), prisonnier, est envoyé par le chef du système de sécurité (Lee Van Cleef) pour sauver le président des USA s'étant crasher dans la zone. Considéré encore aujourd'hui comme culte, notamment grâce au charisme de son héros, ce film a tous de même prit un sacré coup de vieux et est au final assez simpliste dans l'intrigue, mais il s'en dégage tout de même un certain charme rétro-futuriste fort sympathique porté par une bande originale sublimissime. Cela reste un pur divertissement très 80's, on ne s'ennuie pas une seconde bien qu'on puisse avoir un peu de décalage avec le côté kitsch et caricatural des décors et costumes. A voir en toute décontraction avec un grand bol de pop corn.

 

Le scénario fin comme du papier à cigarette, le manque de rythme, de suspense et d'enjeu. Je ne reviendrais pas sur les dialogues misérables et les scènes de combat ridicules.

Quel coup de vieux!C'est malheureusement ce qui frappe en premier à la vision du film de John Carpenter en 2008.Entre la maquette du planeur et quelques autres effets démodés,"New York 1997"subit plus que d'autres l'épreuve du temps.Le plaisir est donc un peu gaché,sachant qu'en plus la narration n'est pas géniale.Reste un casting de gueules dans des roles bien typés et bien sur Kurt Russell dans son role culte de Snake Plissken.Héros moderne à l'époque qui réfute toute hiérarchie et sentiment patriotique.De l'anticipation/action pas désagréable à condition d'etre indulgent.

 

 

 

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