CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1743 

 

 

n°1743
 
" Le canardeur "

 

 

(1974)-(Am)(1h55)  -        Action   

 

Réal. :     Michael  Cimino   

 

 

Acteurs:  C.Eastwood, J.Bridges, G.Lewis ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

"Thunderbolt and Lightfoot" est le premier film de Michael Cimino et réuni deux immenses acteurs (Eastwood-Bridges) embarqués dans une aventure folle avec notamment au programme courses-poursuites et braquage. Grâce à une écriture inventive et subtile, on peut apprécier le film en tant qu'excellent divertissement, mais on ne peut ignorer que ce long-métrage d’exception est traversé par quelque chose de plus fort qu'une suite élaborée de situations croustillantes. La force et la beauté du film réside dans ce lien très étroit entre un mélange de genres (comédie, drame, policier), qui prouve une ambition forte dans la façon de conduire la narration, et une évolution complexe des personnages qui va permettre une émotion croissante qui atteint son point culminant dans un final remarquable de justesse."Thunderbolt and Lightfoot", marqué par une influence fordienne dans la façon de filmer les grands espaces, est un film sans cesse surprenant, bouleversant d'humanité et de mélancolie, à l'image de la superbe musique de Paul Williams "Where do I go from here".

Le voilà le tout premier long-mètrage de Michael Cimino! Un buddy movie typique de son temps dans lequel Clint Eastwood incarne avec brio un braqueur de banque qui s'associe à un jeune paumè jouè par l'excellent Jeff Bridges afin de rècupèrer un magot cachè! Sans être un chef d'oeuvre impèrissable, "Thunderbolt and Lightfoot" est quand même un beau classique des seventies! D'abord, parce qu'on y dècouvre dèjà le goût de Cimino pour les grands espaces avec cette vision d'une certaine Amèrique laborieuse! Et puis aussi parce que le duo Eastwood / Bridges fonctionne surtout quand il est èpaulè par des seconds plans de qualitè tels que George Kennedy ou Geoffrey Lewis! On y aperçoit même Gary Busey à ses dèbuts! Un film à (re)dècouvrir car c'est un peu grâce à Clint que Cimino pourra mettre en scène ce premier essai...

Sans être le meilleur film de Michael Cimino tant sans faux, Le canardeur est un excellent film d'action, très bien filmé et avec quelques scènes vraiment très réussies. Les personnages sont bien étoffés et le scénario, bien qu'assez classique, est efficace. Eastwood est comme d'habitude bien, mais on craque surtout pour Jeff Bridges ici, qui est absolument énorme. Vraiment pas mal du tout.

Très chouette balade de deux potes dans l’Amérique des westerns reportée dans les années 70. On y trouve déjà les qualités des futurs films de Miachael Cimino : profondeur, humanité, humour, mise en scène nerveuse. Histoire déjantée mais captivante de quatre Pieds nickelés, deux gentils foutraques paumés et deux crétins amusants bien que brutaux. C’est aussi une belle histoire d’amitié, de ces amitiés instinctives mais indéfectibles. C’est drôle mais aussi très touchant et très « tendre dans un monde de brutes ». Les acteurs s’en donnent à cœur joie : Clint Eastwood est encore jeune macho et Jegg Bridges crève l’écran, autant en jeune allumé qu’en blonde platinée. Un film méconnu et oublié qui mérite très largement qu’on y revienne.

 

Pour son premier long-métrage, Michael Cimino réalise un road-movie picaresque et loufoque dans l'Amérique profonde des années 70, interprété par le duo Eastwood/Bridges. Pas fou mais divertissant par moments.

Pour sa première réalisation, Michael Cimino a décidé de s'adjuger les services de Clint Eastwood, sage décision puisque ce film respose entièrement sur les épaules de Clint. Aux côtés d'Eastwood on a Jeff Bridges jouant un personnage plein de fougue et de désinvolture. «Le Canardeur» est un film assez frustrant. Dans les trois premiers quarts d'heure, il se présente sous la forme d'un road movie assez musclé mais sympathique. Puis progressivement et de manière inexplicable, le film sombre dans un espèce de faux rythme plombant. Et il faut attendre la dernière demie-heure pour que cet ensemble timoré retrouve quelques couleurs. Du "Canardeur", on ne retiendra que le duo formé par Eastwwod et Bridges et la scène finale. Un film quasi anecdotique.

Premier long-métrage réalisé par Michael Cimino, "le canardeur" n'est pas une oeuvre forcément très marquante, mais l'ensemble se suit avec un certain intérêt grâce au sympathique duo que forme Clint Eastwood et Jeff Bridges, mais aussi pour la qualité de sa mise en scène.

Après avoir été impressionné par le travail effectué par M. Cimino sur le script de "Magnum Force", C. Eastwood encourage ce dernier à écrire son propre scénario et ce sera donc "Le canardeur", film pour lequel il partage l'affiche avec le jeune J. Bridges. Ce dernier en fera des caisses à l'écran (et entre les prises) pour dérider le grand Clint et le résultat est un savoureux duo de buddy movie. Autant le dire de suite, le film ne pas plus emballé que ça à cause d'un rythme assez lent et d'une histoire foutraque qui part dans tous les sens et qui explore différents genres : road movie, buddy movie, comédie, film de gangsters, le film alterne les tons et les scènes du genre pour un résultat pas franchement emballant en dépit de son excellent casting. C'est assez mouvementé jusqu'à ce final que je n'ai pas trop digéré. C'est assez sympathique de prime abord 

Premier film de Cimino qui était un adorateur du cinéma de John Ford et ça se ressent ici,car ce sont les personnages qui sont l'axe central du film, l'histoire est finalement très accessoire. C'est d’ailleurs ce que l'on pourrait reprocher au réalisateur, car si tout démarre sur les chapeaux de roues, le rythme va considérablement se calmer par la suite. Enfin c'est le ton du métrage qui change,puisque entre les personnages va s'installer une amitié viril. Et c'est au travers de celle ci que nous allons suivre le parcours des deux compères sur les routes des états unis. Cimino a un vrai sens du cadrage et de l'image,mais il n’empêche que le canardeur a un rythme qui fait baisser l’intérêt. Et les choses comme les dialogues sont ancrés dans une autre époque,on utilise des expressions qui étaient à la mode à l'époque et qui sont devenues totalement obsolètes aujourd'hui. Ce genre d'éléments fait sentir le poids des années sur une œuvre. Avec une histoire un peu plus étoffée et un rythme plus soutenu le film n'aurait pas été qu'un simple petit moment.

Film assez atypique dans la filmographie de Eastwood (en tant qu'acteur), mélange bizarre de drame et de loufoquerie, mais qui restera surtout dans la mémoire du spectateur pour le duo Eastwood / Bridges, voire pour Jeff Bridges seul. C'est l'acteur qui ressort le plus de ce road movie et aussi le personnage le plus dingue de ce quatuor de pieds nickelés. Le plus dingue et le plus touchant.

 

Un road movie où deux brigands changent de voiture chaque jour sans plus d'explication. Ils roulent et c'est tout ce qui semble compter. Poursuivis par des papys qui veulent leur peau, on ne sait pas pourquoi, ce film est aussi ennuyeux que ses dialogues et que l'association finale et tardive.

Parti sur les chapeaux de roues, au sens propre comme un sens figuré, "Thunderbolt & Lightfoot" s'étiole rapidement pour finir en eau de boudin. Alors que l'on s'attend au road movie de la décennie, on se retrouve avec un film d'action très moyen en dépit d'un casting fort alléchant. La déception est double : 1) les dialogues, avec aucune répartie chez les différents personnages, y compris celui de Clint Eastwood situé à des années lumières du "maître de guerre" par exemple.2) le scénario, construit sur une dynamique déclinante avec un final assez décevant.Tout cela est bien dommage, tant chaque personnage avait son propre univers, ce qui conférait à la fine équipe une grande sympathie.

 

 

 

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