CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1742 

 

 

n°1742
 
" L'étreinte "

 

 

(2021)-(Fr)-(1h40)  -      Drame    

 

Réal. :     Ludovic  Bergery   

 

 

Acteurs:  E.Béart, V.Dedienne, T.Vandenborre ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Emmanuelle Béart est touchante dans ce rôle de quinquagénaire aux amours compliquées, irradiante et vibrante comme l’était, dans un rôle semblable de femme de 50 ans amoureuse, Juliette Binoche dans "Celle que vous croyez" de Safy Nebbou. Les jeux de l’amour et du hasard sont sans âge et séduisants.

A l’écran, ce plaisir retrouvé se voit. Emmanuelle Béart apparaît à la fois solaire, sûre et tranquille, alors même que son personnage se trouve à un point de bascule, entre ce qui a été, dramatique, et ce qui peut advenir, incertain. Le chemin des possibles est ouvert.

La renaissance sensuelle d’une femme endeuillée, à qui Emmanuelle Béart prête avec grâce sa peau et sa personnalité.

Le film paraît errer dès que son actrice semble se chercher, mais la mise en scène, à raison, ne s’écarte jamais d’elle, en suivant ses intuitions et ses élans.

Emmanuelle Béart, qui semble aujourd’hui préférer le théâtre au cinéma, donne à ce rôle beaucoup d’elle-même, et cela fait le prix de ce film imparfait mais touchant.

À l'image de son héroïne - Emmanuelle Béart, bouleversante -, ce premier film se perd, parfois. Mais il a le mérite d'être sans cesse inattendu et d'aller au plus près de la douleur de cette femme écorchée.

L’Etreinte, malgré un beau sujet, peine à convaincre, son caractère démonstratif finissant par nous tenir à l’écart de l’émotion.

Mais l’ensemble est plat, le point de vue du réalisateur sur le sexe au féminin très discutable, les personnages secondaires trop esquissés, et on finit par s’ennuyer devant la maladroite et adolescente quête d’amour de son héroïne.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Qui aurait pu croire qu’Emmanuelle Béart pouvait encore nous surprendre. Dans “L’étreinte”, l’actrice incarne une veuve quinquagénaire qui reprend des études littéraires en allemand pour se donner un semblant de nouvelle vie. Elle côtoie alors les jeunes étudiants dans la fleur de l’âge, qui vivent au jour le jour sans se soucier de l’avenir. Le sexe est d’ailleurs l’une de leurs sources de plaisirs et l’un en a même fait un business en devenant escort boy pour femme âgée. C’est avec l’étudiant homosexuel qu’elle se sent le plus proche. Ce dernier croit en l’amour exclusif et prend la Prep, un traitement préventif contre le sida pour vivre au mieux son avenir. Portée par ces vents légers qui l’entourent, elle saute le pas des sites de rencontres et commence à enchaîner les rencontres jusqu’à l’attachement pour un homme qui ne la prend pourtant que pour un plan régulier. Le visage grave face à son entourage, le personnage d’Emmanuelle Béart prend conscience que ses belles années sont derrière elle. Portée par une actrice d’une justesse déconcertante, “L’étreinte” est une œuvre extrêmement douloureuse sur le deuil du passé.

Quel plaisir de retrouver Emmanuelle Beart dans un beau film sensible! Elle s'abandonne dans chaque plan, je l'ai retrouvée comme je l'aimais dans "un cœur en hiver" ou "les enfants du désordre". Certes, ce métrage n'est pas aussi maîtrisé que ces chefs-d'œuvre pré-cités mais il possède de nombreuses qualités. Pour un premier film, cela donne envie de continuer à le suivre..

Retour et superbe interprétation d'Emmanuelle Beart dans cette délicate tentative de reconstruction. Femme complètement perdue, volontaire et opiniâtre, cherche des réponses à travers d'improbables expériences. Dans son parcours, Vincent Dedienne apporte son amitié et son écoute, dans une rôle attachant. L'investissement d'Emmanuelle Beart qui se livre en sensibilité et en émotion retenue concourt à une qualité d'ensemble remarquable, classant ce film en réussite, plutôt que du coté obscur et nébuleux. Belles scènes tournées dans notre magnifique région, faisant la part belle aux décors naturels de Versailles et sa place du marché, les quatre carrés étant bien connus, et aux villages célèbres environnants.

Ce premier long métrage de Ludovic Bergery est surtout l'occasion de revoir Emmanuelle Béart dans un très beau rôle. Avec une carrière au ralenti depuis dix ans, et même aucun film entre 2014 et 2018, elle nous offre ici une très belle prestation, sans doute l'une de ses meilleures. Elle incarne avec une belle sensibilité cette femme qui, après la mort de son mari, doit se reconstruire, réapprendre à vivre seule, à désirer, à aimer. Je l'ai trouvée très touchante, parfaite dans le rôle, étant de toutes les scènes et portant tout le film sur ses épaules. Celui-ci se laisse regarder avec un certain plaisir, même si on aurait aimé un peu plus d'épaisseur et de d'émotion, et quelques longueurs en moins. Un beau film sur le deuil malgré tout mais surtout le portrait sobre, pudique et sensible d'une femme et son retour à la vie. Un très beau rôle pour une actrice à l'aube, peut être, d'une nouvelle carrière, et un réalisateur à suivre.

Loin d'être parfait et peut-être pas le grand film de la semaine, "L'étreinte" n'en reste pas moins une jolie réussite et un film qui fait du bien (alors que le sujet aurait pu amener vers du grand pathos). Emmanuelle Béart y est étincelante de justesse et nous emmène avec elle, avec sincérité et sensibilité, dans son parcours de femme, veuve tentant de revenir à la vie. Pour son premier film, Ludovic Bergery touche juste et, avec des choix forts comme le fait de tourner à la pellicule, laisse à imaginer la suite de sa carrière avec bonheur.

 

"L'étreinte" est un premier film. En cela, diriger une Emmanuelle Béart qui a tant embelli le cinéma français est osé, d'autant quand il s'agit d'un retour sur les écrans. La comédienne habite tout le récit malgré les inévitables défauts d'écriture d'une première œuvre. Le scénario se heurte en effet à incohérences, des invraisemblances, et des hasards (qui n'en sont a priori pas) mais qui alourdissent considérablement la cohérence de l'histoire. Mais Béart s'invite dans cette histoire avec une telle volonté, une telle sincérité qu'on finit par mettre de côté les défauts d'écriture majeurs.

 

Sans films depuis 7 mois comme tous les Français, c'est par le film "L'étreinte" que j'ai repris le chemin des salles.
J'ai été très déçu par ce film. Les personnages sonnent creux et faux, les scènes sont inexistantes et ce n'est pas très bien filmé.
Dommage pour Emmanuelle Béart dont c'est le retour et dont on préférera encore le film de Sautet "Un cœur en hiver".

A la mort de son mari, Margaux décide de revenir sur Paris et de reprendre des études en linguistique.
Côtoyant alors de jeunes étudiants pétillants et sans tabou, elle va se mettre en recherche d'amour et de sexe jusqu'à se perdre presque totalement...
Je ne suis pas trop fan d'Emmanuelle Béart au départ, mais il est difficile d'accrocher à ce film sans grand intérêt ni sur le fond, ni sur la forme.
Autant la première moitié se regarde potablement (grâce notamment à la présence agréable de Vincent Dedienne), autant la seconde partie sombre peu à peu dans une sorte de recherche désespérée érotico-amoureuse assez indigeste dans laquelle l'actrice principale n'arrive pas à nous emporter.Très fade.

Le navet d'intello déprimé par excellence ! Beart surjoue et l'écriture cinématographique absolument nulle. À éviter !

Scenario de Julien Boivent effroyable de nullité, simpliste et insultant pour le public, d’une bêtise incomparable. Les situations sont ridicules, clichées et très peu inspirées, dialogues on ne peut plus mal écrits, dignes d’une rédaction d’un écolier pré-cours préparatoire. Julien Boivent, scénariste lol vraiment ? Une blague.Je dirais que les producteurs l’ont choisi par dépit. Il doit absolument changer de métier car il a pondu les phrases de cette daube « l’étreinte » avec ses pieds. Quelle usurpation! Pauvre Emmanuelle Béart condamnée à dire des mots aussi médiocres. S’il vous plaît cinéma français, n’engagez plus des guignols pareils. Four assuré ! Ça nous fait mal aux oreilles. Heureusement que c’est un auteur raté qui ne bosse que sur un film tous les dix ans.

On nous parle de grand retour d'Emmanuelle Béart à propos de ce film qui est une catastrophe sans précédent. On aura rarement vu un premier film aussi peu inventif, aussi défraichi et qui sent le renfermé et le rabâchage dès ses premières images. Emmanuelle Béart se laisse porter par cette histoire pénible et consternante d'ennui et de banalité. Mais a-t-elle vraiment le choix? Les seconds rôles : Vincent Dedienne en tête, Sandor Funtek et Eva Ionesco sont risibles, calamiteux et jouent atrocement mal. Cette "Étreinte" est un véritable calvaire.

Le film est d'une platitude et d'un ennui sans fond . Emmanuelle Béart est abîmée par des costumes volontairement sans goût ni grâce . Fausse adolescente à la recherche de ??? on ne sait pas . Les scènes de sexe sont d'une tristesse absolue . Mais quelle femme voudrait de cela ? J'ai beaucoup de mal à comprendre les critiques de la presse . J'ai hâte d'aller voir les autres sorties pour me consoler de ce film tellement gris. Mademoiselle Béart j'ai hâte de vous retrouver ailleurs.

 

 

 

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