CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1735 

 

 

n°1735
 
" Amanda "

 

 

(2018)-(Fr)-(1h47)  -      Drame    

 

Réal. :     Mikhael Hers  

 

 

Acteurs:  V.Lacoste, I.Multrier, S.Martin ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Isaure Multrier est cette enfant bouleversante et Vincent Lacoste, dans son rôle le plus fort à ce jour, l’oncle bienveillant. Mikhaël Hers les magnifie avec délicatesse et force, dans un Paris post-attentats au temps suspendu, où la vie continue, mais pas comme avant.

"Amanda" nous pique au cœur, comme nous cueille la jeune actrice Isaure Multrier, incarnation bouleversante, jusqu’à une épiphanie finale qui la cadre, radieuse, gorgée d’avenir.

Minimaliste, sans psychologisation, bâti sur de toutes petites choses, le film, dont la puissance est à double détente, parle de ceux qui restent sans une once de haine, agissant comme le plus miraculeux des baumes réparateurs.

Un film sensible sur la reconstruction post-traumatique, où l'émotion évite tous les pièges du pathos.

De ce climat de violence et de fragilité, le cinéaste tire une élégance qui lui est propre. Une pudeur qui se manifeste à travers un art de l’ellipse et de la respiration dont on ne peut que lui savoir gré.

Vincent Lacoste mène avec talent ce drame, qui aborde avec pudeur le Paris brisé par les attentats. Et c'est bien le talent des acteurs qui permet de donner de la vie à ce drame qui manque souvent de force en terme d'écriture et mise en scène.

Toujours sur le fil de l’émotion, interprété avec brio par un Vincent Lacoste qui élargit ainsi son registre et une jeune actrice étonnante de maturité, le film revendique sa force mélodramatique tout en évitant de tomber dans le pathos. Sauf dans une dernière partie inutilement signifiante autour d’un match de tennis à Wimbledon faisant office de leçon de vie.

Certes il reste ce charme léger, ce parfum de vie quotidienne "pour de vrai", mais rien de transcendant.

Le cinéaste force l’émotion en surjouant la simplicité, la sincérité, la maladresse, jusqu’à gommer toute aspérité.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Un film émouvant , sobrement traité bénéficiant d ' une interprétation parfaite , le jeune vincent lacoste est excellent dans un registre nouveau pour lui ! le film se passe à Paris , un Paris loin des sites touristiques mais attachant et donnant un accent de vérité à l ' histoire ! le film commence en nous montrant une famille à la vie ordinaire mais heureuse qui va connaître un drame , un attentat comme nous en avons vécu malheureusement et nous voyons cette famille endeuillée essayer de se reconstruire . un beau film !

Vincent Lacoste trouve ici un rôle à la hauteur de son talent dans un film sur la reconstruction de ce qu'il reste d'une famille près un attentat meurtrier. Le film commence doucement, comme une relation familiale normale entre un frère et sa sœur (mère de la petite Amanda) jusqu'à ce terrible drame. Mikhael Hers traite ce sujet épineux avec justesse et l'on peut assister à la transformation d'un Vincent Lacoste lumineux en père adoptif gagnant l'amour de cette charmante demoiselle de 7 ans. Un ensemble qui monte au fil des minutes en intensité émotionnelle avec une fin bien sentie. Un nouveau registre pour Vincent Lacoste qui s'en sort avec les honneurs.

Ce film m’a bouleversée et je ne m’y attendais pas. Les deux acteurs principaux que sont Vincent Lacoste et la jeune Isaure Multrier sont justes et très touchants dans leur interprétation. On aurait pu s’attendre à des émotions surjouées, mais ce n’est pas le cas, et on se met à la place de ces personnages en se demandant comment on aurait réagi à leur place... On passe du rire aux larmes puis de nouveau au rire. Bravo!

Après Ce sentiment de l'été, Mikhaël Hers aborde de nouveau le thème du deuil. Après la perte d'une compagne, la perte d'une mère. Ou comment une petite fille de sept ans et son oncle de vingt-quatre ans vont se retrouver seuls face à l'absence. La mise en scène et le scénario reste dans la lignée du précédent film du réalisateur, on est en terrain connu. Le tout est aussi poignant et émouvant et fait avec une toute aussi belle tendresse et une grande sensibilité, sans jamais être pathos une seule seconde. Et m'a sans doute plus touché. Vincent Lacoste nous offre à nouveau une prestation plus que convaincante (après les très réussis cette année Plaire, aimer et courir vite et Première année). On retrouve aussi deux revenantes : la suisse Marianne Basler et l'italienne Greta Scacchi (méconnaissable) perdues de vue depuis un moment. Mais celle qui emporte le morceau est la jeune Isaure Multrier, absolument bluffante pour son âge. Au final, un très beau film. Attachant et bouleversant.

Il fallait bien qu'un jour le cinéma aborde la question des attentats. Et c'est plutôt bien que ce soit Mikhael Hers qui le fasse avec la délicatesse dont il avait déjà fait preuve dans son premier film. Voir cette petite fille orpheline et ce jeune homme devenu plus qu'adulte en très peu de temps donne à toucher du doigt les conséquences bien réelles des attentats. Et encore on nous épargne les problèmes matériels et les très grands blessés. C'est la première fois que je trouve Vincent Lacoste juste, il sonnait toujours faux dans ses films précédents. Là il n'en fait pas trop et est tout à fait le personnage. Les rôles secondaires sont intéressants aussi et la mise en scène juste et sobre.

 

" Amanda" plébiscité par la presse est un joli film.En effet même si j'ai trouvé parfois l'émotion un peu appuyé et rien extradionnaire dans l'histoire, l'ensemble reste poignant le film abordant des thèmes fort comme les attentats terroristes du 13 novembre, le deuil et la mort le tout avec un Vincent Lacoste touchant.

David, 24 ans, habite Paris et vit de petits boulots. Il est proche de sa soeur qui élève seule Amanda, sa petite fille adorable de 7 ans. Après un drame, David et Amanda vont devoir réinventer une nouvelle vie... Comme souvent, Vincent Lacoste est très bon dans le rôle de ce jeune adulte qui va devoir assumer de nouvelles responsabilités face à l'injustice du destin. J'ai par contre été un peu déçu par quelques raccourcis scénaristiques ne permettant pas d'exploiter en totalité l'intensité de cette histoire touchante par ailleurs. L'émotion est bien présente mais par petites touches, mon sentiment final reste donc mitigé. Passable

Intéressant sur le fond, beaucoup moins sur la forme. Un film qui veut parler de la difficulté de reprendre la vie après un événement traumatisant avec l’itinéraire de différents personnages touchés directement ou indirectement par un attentat. Une vie qui forcément ne sera plus jamais comme avant. Si le sujet est bien traité au niveau de l’écriture ce n’est en revanche pas toujours réussi à l’écran. La direction d’acteur m’a paru assez faible, Vincent Lacoste que je trouve brillant d’habitude m’a paru jouer étonnamment faux. A l’image j’ai trouvé le film assez morne, sans grandes idées assez plat alors que le sujet ne l’est pas du tout. Dommage.

Joli film, belle intention. L’image est belle, la musique parfaite, le scénario audacieux. Une simplicité et une douceur de rigueur. Malheureusement le jeu des acteurs manque d’intensité, les caractères ne sont pas assez travaillés, de même que les dialogues. De fait, on reste au dessus du film, on flotte. On est touché par le sujet, forcément, mais on ne parvient pas à être ému comme on le voudrait. En bref on est frustré, alors qu’on aurait tellement voulu dire que ce film était simplement magnifique.

 

Un attentat, une victime innocente, un frère malheureux et une petite orpheline... vas-y, va critiquer le film maintenant ! Alors, bien-sûr, ce n'est pas du pathos gratos, c'est un film sur la résilience, mais pour peu qu'on ne soit pas happé par les larmes en croco de Vincent Lacoste, on finit par trouver que ça ressemble plus à un téléfilm du lundi sur TF1 qu'à du Eric Rohmer. Pas convaincu.

Le politiquement correct n'a peut être pas de limite, mais autant de critiques élogieuses sur un tel film... c'est limite ! Désolé pour l'émotion qui n'est pas passée de l'écran jusqu'à moi, peut être parce que ça sonnait tellement faux, comme les larmes de Vincent Lacoste ou l'âge de la jeune comédienne, qui fêtera ses 11 ans demain et avait donc sûrement bien plus que 7 ans au moment du tournage. J'en passe et j'en passe. Jusqu'à la métaphore tennistique finale bien pathétique. Un film à réserver aux amateurs de places parisiennes (et d'appartements chics comme le cinéma français s'en dénichent souvent) et de longues promenades à vélo, aussi pénibles que la musique qui les accompagne.

La gamine joue souvent faux (et Vincent Lacoste parfois aussi) ça c'est déjà rédhibitoire. Dialogues plats. Aucune finesse, aucune surprise. Scénario pénible: Utiliser les attentats comme faire-valoir dans leur film j'ai trouvé ça obscène. Quant au climax pendant le match de tennis c'était tout simplement consternant... A éviter.

 

 

 

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