CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1721 

 

 

n°1721
 
" Le déclin de l'empire américain "

 

 

(1987)-(Can)(1h35)  -      Comédie dramatique  

 

Réal. :     Denys  Arcand  

 

 

Acteurs:  D.Michel, D.Berryman, L.Portal ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Les hommes d'un côté qui préparent le déjeuner en parlant des femmes (enfin, je veux dire, de cul), les femmes qui pendant ce temps-là font de la gym dans une salle de sport en parlant des hommes (enfin, de cul...et d'amour). Vient l'heure du repas et ça part en live. Un régal que ce film, outre les histoires de cul avec l'accent canadien (quel exotisme), des acteurs extras, il y a un surtout un scénar impeccable servi par des dialogues ciselés. C'est léger, brillant, enlevé, que du bonheur!

AAH seulement 2 étoiles de moyenne quelle honte ! ce film est excellent et je n'ai pas peur de dire que Denys Arcand est un Pasolini moderne ! Une mise en scène audacieuse qui place les hommes en cuisine et les femmes au sport, pour nous montrer finalement que les deux groupes sont exactement les mêmes : conversation futile, coucherie, performance sexuelle, etc. Mais ça n'est néanmoins pas moralisateur puisqu'on parvient finalement à voir l'humanité de tous ces personnages.

Un des rares films qui pose directement la question du déclin de notre civilisation en prenant le point de vue de son élite intellectuelle. Ici, il n'est pas question des millions de morts des guerres, de la pauvreté ou d'autres problèmes sociaux qui se multiplient. Notre déclin se manifeste plutôt dans le désenchantement d'une bande de vieux baby-boomers, qui ont tout pour être heureux, mais qui ne le sont que par le truchement de leur hédonisme de salon. Un beau moment de lucidité et un pied de nez aux bien-pensants.

Un film étonnant que seul les canadiens peuvent faire! Les dialogues entre les hommes de leur côté et les femmes du leur sont vraiment extra! Ce film nommé à l'oscar du meilleur film étranger est à découvrir.

 Classer ce film "de gauche bobo" ou "de droite" n'a pas de sens. Je ne le prends pas comme une dénonciation ou comme l'éloge de quoi que soit, mais comme un moment d'intense relaxation en face de personnages qui assument leur existence et le font savoir avec élégance. Mais qu'entend-on ici et là dans la bouche des frustés du verbe et du sexe? Que "le déclin" se veut intelligent et qu'il est ennuyeux. Mais ce film est un magnifique vaudeville, les mecs ! Lent, certes, mais sans une traitre prétention intellectuelle ! On a aussi vent de ce que les personnages n'ont rien d'original. Ils sont juste intelligents, cultivés, libérés, heureux, souriants, drôles... C'est tout. On lit enfin, avec une pointe d'inquiétude, les cathos pratiquants descendre ce film soit-disant dévergondé. Je ne suis pas échangiste, mais cette oeuvre m'a fait autant de bien qu'une turlutte avant la sieste. Il a dû en divertir d'autres, car il a donné une renommée mondiale à Denys Arcand.

 

Écrite et mise en scène par Denys Arcand, cette Comédie dramatique nous sert quelques réflexions philosophiques sur l'épanouissement personnel et sur la recherche de modèle de nos sociétés modernes. Le reste du film est consacré au C--, au C-- et encore au C--. Il met en scène des collègues profs d'universités ; les hommes devisent sur les femmes (épouses et surtout maitresses) et les femmes racontent leurs expériences avec les hommes (mari et surtout les aventures extra conjugales). Cinématographiquement parlant, ce film est très plat, photographie banale, musique insignifiante, action et suspense absents. Seule la composition des personnages est intéressante ; elle nous offre une étude des mœurs aux dialogues savoureux avec quelques rares moments d'émotion et de cruelle vérité.

Le Woody Allen québécois. Construit d'abord sur une opposition entre les hommes et les femmes (montage alterné) où chacun de leur côté ils discutent de sexe et de philosophie à part égale. La mise en scène dans cette première partie est véritablement au top (très bons raccords et visuellement abouti)! Cependant la deuxième partie réunit les deux clans: pourtant la mise en scène ne change pas; Toujours construit sur l'opposition entre les hommes et les femmes à l'aide champ/contre champ qui deviennent rapidement longs et ennuyeux... en somme un Woody Allen québécois, à la fois drôle et grave sur le sexe, les couples, la philosophie, la vie avec du bon, du très bon même puis du nettement moins bon!

Vu après les « « Invasions barbares » qui en est la suite, ce « Déclin de l’empire américain m’a emballé sans m’emballer. En effet, je ne peux m’empêcher d’apprécier cette liberté de ton et la démarche globalement intelligente, mais néanmoins, je dois bien avouer qu’il manque à cet épisode la touche d’émotion qu’on retrouve dans sa suite. Alors oui – je le reconnais – il est bien injuste de faire une telle comparaison, surtout dans cet ordre, néanmoins c’est ainsi que je l’ai vu et que je l’ai par conséquent ressenti. En aurait-il été différent si j’avais commencé par ce « déclin » ? Peut-être… Mais peut-être pas. Car au fond je me suis attaché aux personnages pour ce que j’en savais de la suite, et pas sûr qu’ils ne m’aient autant intéressé sans ça. Car oui, au fond, tout ce film peut aussi s’apparenter à un beau verbiage intellectuel qui, de temps en temps, pourra paraître soit un peu désincarné, voire parfois ennuyeux. 

Le film est assez amusant dans sa forme, reposant entièrement sur les dialogues entre les personnages. S’ils sont souvent assez crus (il est beaucoup question de sexe), il n’y a pas une once de vulgarité et mieux encore le réalisateur parvient à établir un lien assez intime entre ses personnages et le spectateur. Le propos en lui-même est assez désenchanté, sur le thème « les rapports hommes/femmes ne sont basés que sur le mensonge » et « le couple n’est voué qu’à l’échec », mais le film reste tout de même plaisant à regarder.

Comédie avec un arrière goût d'amertume. Des dialogues inspirés (et parfois drôle mais les personnages rigolent plus que le spectateur) et de belles réflexions sur les rapports entre les hommes et les femmes. Malheureusement au bout d'une heure le récit n'avance plus et il tourne en rond même.

Finalement qu'est ce qui réunit toutes les différences, pauvre et riche, intellectuel et con, homme et femme ? Le sexe. C'est ce que nous démontre ce film par des dialogues basés volontairement sur le sexe. A partir de là, sois on aime sois on déteste. C'est un film assez spécial, même original avec des intellectuels style "Woody Allen" c'est à dire prof de fac, amateur d'art, pas très beaux mais accrocs au cul où les hommes font la cuisine et les femmes du sport. Où tous parlent d'anecdotes croustillantes en teintant de sujets sociaux, philosophiques, métaphysiques, politiques etc... Ce n'est pas un monde que j'affectionne particulièrement, je lui trouve une certaine hypocrisie. Ce film vous montrera dans des dialogues intellectualisés que même si l'empire américain est susceptible de connaître un déclin, que le sexe, lui, n'en connaîtra jamais. Il gouverne notre raison.

 

Quel est l'intérêt de ce film? Nul! Ce n'est ni une réflexion prononcée sur un sujet comme certains semblent le penser, et c'est encore moins drôle! Bref, vraiment que de l'ennui, aucun intérêt.

Les private jokes intellos de ces profs de facs sont presque insupportables ; le message politique est niais et parfait pour combler tout bobo qui se respecte. Ca se croit intelligent, c'est affligeant.

Un peu sexiste, un peu raciste, bourré de clichés malsains et de philosophie du dimanche, Le déclin de l�empire américain est surtout inintéressant, vieillot, mal filmé, exempt de scénario, tue-l'amour et terriblement prétentieux. Beurk.

Si ce film constitue l'un des plus grands succès du cinéma canadien, alors je plains le patrimoine cinématographique du pays à la feuille d'érable ! Ce film m'a pour ainsi dire laissée indifférente, voire un peu agacée : entendre des beaufs s'astiquer le manche sur leur relations sexuelles et adultères toutes plus ennuyantes les unes que les autres, se la péter pour finalement chialer et partir la queue entre les jambes, supporter des dindes glousser sur leurs fantasmes clichés et endormants … c'est tout ce qu'il y a dans ce film et je n'ai pas trouvé son intérêt fondamental. Le jeu d'acteur est moyen, les plans , trop faciles, manquant cruellement d'imagination.

 

 

 

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