CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1701 

 

 

n°1701
 
" La dénonciation "

 

 

(1962)-(Fr)(1h40)  -      Drame    

 

Réal. :     Jacques Doniol-Valcroze   

 

 

Acteurs:  M.Ronet, F.Brion, S.Pitoëff, M.Lonsdale  ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

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(reprise 2018)

La Dénonciation est remarquable par le mélange des genres dans le genre et un montage qui enchaîne subtilement les scènes. Serti de la musique tour à tour nonchalante, langoureuse ou grave de Georges Delerue, ce polar classieux des années 60 réveille l'homme en nous, celui qui risquerait de se perdre dans les méandres de l'Histoire et lutte en proie aux possibles des métamorphoses.

 

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Ce film bénéficie d'un très bon début. L'intrigue se met en place rapidement après avoir présenté les faits de façon efficace. M. Ronet en dandy nonchalant mais sur de lui, un brin énigmatique bien sur est parfait dans ce rôle de personnage piégé. A ce stade j'aurais pu mettre jusqu'à une étoile de plus. Ensuite malgré la présence de personnages secondaires aussi excellent, tel un commissaire brillant et son assistant efficace, on plonge dans une sorte d'enquête un peu molle, quoique originale du point de vue du scénario. Le flash-back sur le passé plus ou moins héroïque pendant la guerre de Ronet étoffe aussi le scénario et ce personnage tourmenté. Le fait qu'il soit producteur de cinéma n'est surement pas anodin non plus. Bref un film original, bien travaillé, dont on aimerait en voir plus souvent, même s'il aurait mérité un scénario un tout petit mieux pour être vraiment bien. Fortement recommandé néanmoins.

On n'est pas loin du chef d'oeuvre... Quelle qualité de bout en bout (je ne détaille pas : acteurs, photo, texte et dialogues, musique, tournage, montage, etc.) ! Evidemment, ce film n'est pas regardable et encore moins écoutable (quel français châtié ! ..à jamais perdu ?) pour la plupart des spectateurs de nos jours, dont le niveau est si bas. Oui, il peut y avoir un peu de longueur malgré tout mais c'est, pour moi, c'est un envoûtement... J'avoue aussi un péché mignon, très trivial : les bagnoles !! ...toutes ces voitures du début des années 60, sont celles de ma petite enfance parisienne où ces formes d'acier me captivaient tant, promesses d'évasions dominicales et champêtres. Sur le fond, l'introspection du héros, vague et contrarié dans sa vie et qui ne se ressaisit que pour retourner à cette blessure évoque tout à fait la catharsis des héros de "Hiroshima, mon amour" de Resnais-Duras. En plein été 62, celui du terrible rapatriement final des pieds-noirs, dans une France soumise au terrorisme de l'OAS - que le film évoque tout juste, mais justement - cette oeuvre, finalement trop "intellectuelle", a été vite enterrée. Elle mérite d'être périodiquement redécouverte, tout comme son metteur en scène...

 

C'est l'histoire d'un homme, témoin d'un meurtre dans un cabaret, et qui est inquiété à la fois par la police et par des truands, et qui a aussi des problèmes avec son passé de résistant pendant la guerre. Un scénario intéressant, mais le déroulement du récit est parfois incohérent. Très belle réalisation en noir et blanc, avec de bons acteurs, qui ont cependant une diction un peu théâtrale. L'ensemble paraît très littéraire (voix off), et l'inquiétude du héros au sujet de son passé est peu explicite. Ronet est très bon. Les acteurs secondaires aussi. Les extérieurs sont en naturel : rues de Paris, automobiles de l'époque... Belle musique de Delerue.

Le type même du film qui se prend pour un bon film alors qu'il n'est que de la mauvaise littérature. Seule l'interprétation lui mérite l'indulgence.

 

Film barbant et laborieux quoique bien interprété. On n' y croit guère; on peut se demander pourquoi le héros cherche à élucider l' énigme qui se présente à lui; l' ennuyeux, c' est que cette recherche constitue l' essentiel du film Beaucoup de rabâchage psychololo qui n' apporte pas grand chose; un film " à la Godard", c' est tout dire!

 

 

 

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