(2015)-(Nor)-(1h55)  -      Drame, Biopic  

 

Réal. :     Mortem  Tyldum    

 

 

Acteurs:  D.Cumberbatch. K.Knightley, M.Goode ...

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

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En adaptant la biographie du scientifique Alan Turing, signée Andrew Hodges, le cinéaste norvégien Morten Tyldum réalise une oeuvre passionnante, dans laquelle la petite histoire rencontre la grande. Dans le rôle d'Alan Turing, Benedict Cumberbatch se révèle bouleversant.

De cette histoire vraie, peu connue, le réalisateur norvégien Morten Tyldum tire un film passionnant, aussi fort que bouleversant.

La psycho­lo­gie du person­nage est abor­dée avec finesse, mais le film vaut surtout pour ses inter­prètes. Et là, pas besoin de déco­deur : Bene­dict Cumber­batch est un immense acteur.

Inspiré d'une histoire vraie, ce drame historique, à la mise en scène classique, repose sur le destin exceptionnel de ce héros qui a changé la face du monde, et sur la prestation de Benedict Cumberbatch, décidément stupéfiant.

La mise en scène classique, n'évite pas les clichés. Pour autant, et c'est tout le paradoxe de ces films spectaculaires, on ne s'ennuie pas devant cet "Imitation Game".

Malgré ses conventions narratives parfois pénibles, "The Imitation Game" parvient pourtant à captiver.

Pour son premier long métrage, Morten Tyldum s’en sort avec les honneurs, en dépit d’une tendance à alourdir certaines scènes en les surchargeant d’informations.

"Imitation Game" passe à côté d’une histoire ahurissante et réelle, esquive les relations de pouvoir inhérentes à l’invention technologique, comme le fit brillamment David Fincher avec "The Social Network". Le grand film d’archéologie de l’informatique reste à faire.

Si l'idée d'une célébration de l'esprit humain réjouit, le film repose, forme et fond, sur des clichés faciles.

  bonnes            moyennes           mauvaises 

Ce biopic sur le mathématicien Alan Turing est à la fois passionnant, émouvant et efficace, superbement reconstitué, élégamment mis en scène, et servi par une distribution de qualité. Quant à la performance de Benedict Cumberbatch, elle est magistrale. Un chef-d'œuvre.

Le réalisateur réussit la performance de transformer un sujet a priori peu cinématographique de recherche scientifique en un thriller à rebondissements et de nous rendre sympathique un affreux bonhomme, le plus détestable des compagnons. L'interprétation par Benedict Cumberlatch de ce savant autiste et homosexuel luttant dans un monde hostile, est exceptionnelle. On sait gré aussi au scénariste d'avoir introduit un rôle féminin, un peu tiré par les cheveux, parce qu'il nous permet de retrouver la toujours magnifique Keira Knightley. La reconstitution de l'époque est au niveau des meilleurs films britanniques, c'est dire. On ne pourra reprocher à ce presque chef d'œuvre que l'absence de fantaisie dans la réalisation et son ultra-classicisme qui frise parfois le pastiche.

Tourné de façon très académique, Imitation Game retrace la vie du mathématicien Alan Turing, personnage tourmenté qui permit aux alliés de décoder la terrifiante machine Enigma durant la seconde guerre mondiale, puis fût condamné pour homosexualité. Inventeur de la machine de Turing, aujourd’hui plus communément appelé ordinateur, Benedict Cumberbatch incarne cet homme asocial et incompris à la perfection grâce à son physique si particulier et à l’étendue de son jeu qui tient du génie. On ne peut s’empêcher de repenser au rôle de la série télévisée Sherlock qui l’a rendu célèbre. De plus, son charisme n’empêche pas les seconds rôles de briller, Keira Knightley, Mark Strong, Matthew Goode et Charles Dance notamment. 

Portrait fabuleux d’un mathématicien de génie, Alan Turing, arrogant, asocial, tact zéro, antipathique, sans doute atteint du syndrome d’Asperger, homosexuel, qui va pourtant dans ce qui semble être sa folie, concevoir avec son équipe LA machine capable de briser le code allemand issu d’Enigma, réputé inviolable et utilisé par les nazis pour chiffrer leurs ordres d’attaques. C’est aussi l’histoire d’un homme qui depuis toujours a souffert de solitude parce qu’il était différent, qui ne savait pas communiquer avec ses congénères, incompris et rejeté.Mise en scène impeccable, mais par-dessus tout, d'excellents comédiens. Benedict Cumberbatch, brilliant, paumé, passionné, brisé, inspiré, détestable, touchant, est sans conteste l’un des plus grands de cette génération.

Avec une élégance et un classicisme très soigné, ce biopic passionnant et fluide nous fait découvrir avec finesse à quelques facilités de scénario près, la façon dont un groupe de mathématiciens et Geeks avant l'heure, tentent de mettre à mal et déchiffrer la fameuse machine "Enigma", mise au point par les allemands afin de coder leur informations principales pendant la guerre. Lorsqu'on sait que le héros, AlanTuring, n'a été réhabilité par Élisabeth II qu'en 2013, à titre posthume, on reste juste sans voix !

Ce biopic d'Alan Turing présente un bon équilibre entre ses prouesses scientifiques, son caractère, sa vie et ses relations amoureuses (ce qui est je trouve rarement le cas avec les biopics qui se concentrent trop souvent sur une chose ou l'autre). Le sujet est extrêmement intéressant car il est passionnant (particulièrement pour mes confrères scientifiques mais pas que) tout en étant méconnu du grand public. Pour finir, c'est une bonne réalisation sublimée par une excellente prestation des acteurs (celle de Benedict Cumberbatch est particulièrement incroyable). 5 étoiles bien méritées pour ce bel hommage à un génie trop longtemps oublié !

Je suis partagé par ce biopic sur Alan Turing. Il est fort bien tourné, fort bien joué (même si on se demande quand même parfois si l'acteur principal ne surjoue pas un peu trop souvent, disons que que ça semble manquer de subtilité). Mais globalement on en ressort avec une absence de goût dans la bouche : ce film est finalement assez aseptisé, hyperconformiste dans sa forme comme dans sa narrarion. Reste l'intérêt historique évident, mais là le film est suspect de s'arranger avec l'histoire : Alan Turing, si l'on en croit ses biographies, assumait totalement son homosexualité et la vivait avidement. Il ne s'en cachait pas du tout. Dans le film on ne peut pas dire qu'il en fasse le moindre étalage. Donc au final un film assez moyen, dommage car le sujet en valait la peine.

La plupart du temps je n'essaye jamais de lire une critique d'un film avant de le voir ( même si parfois j'ai des bruits ), dans le cas de ce biopic ( un de plus ) j'ai eu raison. pas totalement fan de la mise en scene, des acteurs, et surtout de l'histoire simplistement racontée... en vérité la véritable histoire de la découverte du code enigma est plus forte que ça, idem pour turing. A commencer par ses grandes capacités physiques / il était un sportif de haut niveau qui aurait pu être sélectionné pour l’épreuve du marathon aux Jeux olympiques de berlin, donc le voir dépeint en homosexuel ( qu'il était ) déprimé et malade c'est pas tout a fait ça... concernant le genie scientifique, j'ai trouvé que la mise en scene etait assez brinquebalante, oscillant en permanence, pour au final faire quelque chose d'assez creux, avec un manque d'imagination évident. je suis franchement resté sur ma faim a propos de son fameux test (pour déterminer si la conscience peut être simulée par un ordinateur / titre du film) sur la modélisation mathématique de la morphogenèse, j'attendais plus, donc une note moyenne pour l'ensemble...

Bon, c'est sûr que si vous allez au cinéma pour y trouver audace et inventivité, passez sans regrets ce « Imitation Game » fort classique à tout point de vue. Reste que la vie d'Alan Turing et la complexité du bonhomme peuvent sans mal justifier ce film sans réelle surprise, mais instructif et nous racontant avec sobriété une page méconnue et pourtant cruciale de la Seconde Guerre mondiale, la très solide reconstitution historique et un casting trois étoiles (Benedict Cumberbatch, bien sûr, mais aussi Keira Knightley, Matthew Goode, Charles Dance et surtout Mark Strong parmi les seconds rôles) venant compléter le tableau. Rien de phénoménal donc, mais beaucoup de professionnalisme au service d'un récit intense et plutôt nuancé : convaincant.

D'une réalisation tellement empesée qu'elle sent encore l'amidon, ce biopic compile tous les défauts du genre : grosses ficelles scénaristiques pour susciter rire et émotion à tour de rôle, petits et grands arrangements avec la vraie histoire ( dans ce domaine, la séquence de la découverte holmésienne - tiens, tiens ?- du code d'Enigma, tellement simpliste qu'il est surprenant que personne n'y ait pensé plus tôt, est un must ), et rôle à Oscar pour l'interprète principal, (en l'occurrence Benedict Cumberbacht qui se donne effectivement beaucoup de mal pour le mériter. En face de lui, Keira Knightley fait ce qu'elle peut pour rameuter le public féminin ) Le pire étant qu'à vouloir évoquer équitablement les 2 faces d'Alan Turing ( en gros : homosexuel persécuté ou génie précurseur ?), aucune n'est vraiment exploitée et que le film finit par desservir son sujet.

Après un départ plein de promesses et une construction limpide, The Imitation Game se révèle finalement creux, peu inspiré et sans surprises. Il se prend les pieds dans un mélo dispensable alors que le sujet principal, à savoir la tentative de décryptage de l'Enigma allemande (de loin l'aspect le plus intéressant du film) et ses implications auraient pu être davantage explorés. Trop explicatif, il néglige ses aspects les plus croustillants (la taupe, les implications politiques, le MI6) pour se concentrer sur la vie privée d'Alan Turing. Une démarche respectueuse de l'Histoire, sans doute, mais qui en contrepartie ne permet pas de s'appuyer sur des ressorts dramatiques suffisamment solides, et qui donne l'impression de courir après plusieurs lièvres à la fois sans réelle conviction.