CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  170 

 

 

 

n°170
 
" Les 400 coups "

 

 

(1959 )-(Fr)-( 1h33 )  -     Drame 

 

Réal. :     François Truffaut 

 

Acteurs  :  J.P.Léaud, C.Maurier, A.Rémy.... 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Les "400 coups" assénés par François Truffaut retentiront longtemps. (06/05/1959)

C'est un choc en plein coeur, un fracassant succès. Et pas pour des raisons telles que les ving-huit ans de l'auteur, son passage de la critique aisée à l'art difficile, son maigre budget ou son caractère exécrable. (06/05/1959)

Les Quatre cents coups, c'est mieux qu'un chef-d'œuvre, c'est un des films les plus originaux de la production française d'après-guerre. ( juillet 1959 )

Les Quatre cents coups sont un très beau film. (…) ce n'est pas l'œuvre d'un fabricant ingénieux (…) mais d'un homme qui nous parle à cœur ouvert de lui -même, ou tout au moins de l'enfant qu'il fut. (06/05/1959)

Un regard juste et émouvant sur la fin de l'enfance, avec Les 400 coups, Truffaut devenait le porte-drapeau de la Nouvelle Vague.

Les quatre cents coups ne sont pas un chef-d'œuvre. Ils valent beaucoup mieux que rien. (05/05/1959)

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

 A seulement 27 ans, François Truffaut signe, avec "Les 400 coups", son premier long métrage et de plus quasi-autobiographique, entre la gouaille buissonnière et le coeur d'amour épris, un film de l'adolescence assumée, de la jeunesse dèsirèe! Cette oeuvre, considèrèe comme l'un des films phares de la nouvelle vague, consacre le cinèaste auprès de la critique française, et révèle Jean-Pierre Laud, dont le naturel est stupéfiant! L'esprit de révolte cède le pas au besoin de tendresse, la volonté d'édifier une oeuvre et de réussir une vie, exclut toute rage suicidaire! Tourné dans un Paris mouvementé et bruyant, la photographie superbe due à Henri Decaë fait la part belle aux décors naturels. "Les 400 coups" décroche le Grand Prix de la mise en scène à Cannes en 1959 et ce n'est que justice!

C’est toujours un immense bonheur de faire découvrir un film qu’on aime à ceux qu’on aime. Ces plans presque aériens du petit Doinel déambulant dans sa ville. Avec son sourire, sa solitude et sa jeunesse. Jusqu’au dernier plan, fabuleux, les pieds dans l’eau et vers l’horizon. J’ai hâte que mes enfants deviennent des ados boutonneux. On pourra aller voir ensemble la suite des aventures du pauvre Doinel.

"Les Quatre cents coups" est le meilleur film de la saga "Antoine Doinel", le plus juste et le plus profond à mon goût. L'histoire d'un jeune garçon délaissé par ses parents et multipliant bêtises sur bêtises pour se donner une raison d'exister. Truffaut l'a toujours clamé haut et fort, "Les Quatre cents coups" utilise des éléments autobiographiques concernant la jeunesse du réalisateur. Comme Truffaut, Doinel adore lire, passer son temps au cinéma et multiplier les bêtises, comme celles de falsifier des mots d'excuse.Le choix de Jean-Pierre Léaud dans le rôle de Doinel est criant de vérité tant le jeune acteur éblouit par sa prestance.

Un grand chef d'oeuvre de monsieur Francois Truffaut ! Une œuvre tendre et inspirée, intensément touchante et fascinante qui nous plonge au cœur de ce petit monde qu'est l'enfance.! Un film très émouvant, du grand art.

Un film de François Truffaut (1959) avec Jean-Pierre Léaud. Il est extrêmement difficile de faire jouer convenablement des gosses au cinéma (combien de films ont ainsi été parasités par la présence de véritables têtes à claques ?), or ici, non seulement Truffaut y parvient mais nous rend le personnage extrêmement attachant. Beaucoup de tendresse, aucune mièvrerie, aucune démagogie, un peu d'humour (le passage avec Pierre Repp en prof d'anglais) la mise en scène est parfaite, les images sont très belles (on peut, c'est un bonus, considérer aussi le film comme un très intéressant documentaire sur le Paris de 1957).

"Les quatre cent coups" se classe parmi les classiques français au même titre que "Les Diaboliques" ou "Jeux Interdits". On peut admirer le plan séquence final qui en dit long sur l'état d'esprit du jeune homme comme l'affiche du film qui représente la fin, on le voit regardant quelque chose que le spectateur ignore. Son copain? Un espoir? Ou au contraire l'agent? On ne saura jamais mais on peut y réfléchir.

 

Bon, ça a vieilli. Très bonne interprétation, surprenante de spontanéité de JP Léaud. Mais sinon, si pour l'environnement dans lequel se passe le film, on peut y trouver un intérêt certain, le film en laisse trop sur sa fin. Un peu long pour ce que c'est. Dommage.

Voilà, ça y est, j'ai vu ce film considéré comme culte et ça n'a rien changé pour moi mis à part l'envie d'éviter les films de Truffaut. L'histoire est assez banale et pas très intéressante malgré quelques bonnes idées et un Jean-Pierre Léaud qui se montre très doué. La mise en scène quant à elle est d'un académisme à tomber par terre. Il n'y a pas de style, elle est convenable mais finalement trop sage pour un film de la Nouvelle Vague (il suffit de voir Godard). A voir une fois dans sa vie mais vraiment pas exceptionnel.

Premier film de François Truffaut qui avec ce film lança le mouvement de la nouvelle vague et du même coup Jean Pierre Leaud, acteur majeur de cette période. C'est un classique sur la fin de l'enfance, début de l’adolescence, je l'ai trouvé sympa sans plus car victime de son âge, la petite délinquance juvénile a bien changé depuis.

Film sympa d'un point de vue historique : il nous plonge dans l'éducation (scolaire et familiale) des années 60 et le rapport enfants-parents encore très impersonnel à l'époque. De plus les jeunes acteurs sont très bons et c'est bien filmé, particulièrement au début du film. Mais ça ne suffit pas à m'avoir fait apprécier ce qui semble pourtant être considéré comme un véritable chef d'oeuvre. Je me suis ennuyée... C'est lent, les évènements se répètent, il n'y a pas de réelle transition entre les diffèrents moments du film.

 

On compatit avec ce gosse dont tout le monde se fout royalement, mais le film n'est pas toujours très intéressant. La fin est aussi frustrante qu'abrupte.

Aujourd'hui, ce film n'a plus que des airs d'un épisode de "L'instit" sans l'instit...

Mouais. Le début est extra, il est loin d'être fantastique mais il nous montre la rigueur de l'éducation des années 1950. Et certaines répliques sont pas mal. Mais la seconde partie est d'un ennui mortel, au secours. Quand on sait que ce film est hissé au rang de film culte, on rigole doucement.

 

 

 

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