CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1693 

 

 

n°1693
 
" Le Gang Anderson "

 

 

(1971)-(Am)(1h38)  -      Policier, Thriller  

 

Réal. :     Sydney Lumet  

 

 

Acteurs:  S.Connery, M.Balsam, D.Cannon ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

La classe de Sean Connery pour un film original dans son jus seventies au top de la technologie de l'époque. Le montage est percutant et dynamique, ce qui est rarement le cas pour l'époque quand on regarde aujourd'hui. Une arnaque et un braquage en même temps, on ne s'ennuie pas. Un film a réhabiliter immédiatement.

Un bon long métrage de plus a mettre à l'actif de la longue filmographie de Sidney Lumet !! A sa sortie de dix ans de prison, Anderson a l'idée en tète de monter un gros coup mais il est surveillé par la police sur écoute et avec des jumelles. Discrètement, in va convaincre des prisonniers sortit en même temps que lui et de bons malfrats pour cambrioler méthodiquement un palace ou les occupants ont de sacrées magots dans leurs coffre forts. Sidney Lumet nous ménage beaucoup de suspenses sur un excellent scénario qu'il y a de quoi mettre de bien dans l'œuvre et c'est réussi. On peux reprocher les matériels de police, les bricoles et même la musique de Quincy Jones de tomber dans le kitsch, on est au début des années 70 mais c'est des petits détails. On croirait quand on voit le début qu'on connait déjà la fin mais c'est inattendue au contraire. Sean Connery est toujours impeccable dans la peau du chef du gang, le reste du casting est excellent aussi et on remarquera dans les seconds roles les débuts au cinéma d'un certain Christopher Walken qui fera une longue route par la suite. Divertissant.

Sidney Lumet réalise un très bon film de braquage dans un hôtel. Sean Connery et Christopher Walken incarnent des cambrioleurs. Il a beaucoup de suspens , d'humour noir et d'action en chaîne, de rebondissements en cascade . Aussi bon qu'un James Bond dans la lignée explosive et spectaculaire.

Un bon petit Lumet qui s'attaque au film de braquage organisé par une bande de malfaiteurs mené par un Sean Connery qui s'eloigne de james Bond et on verra aussi un tout jeune comédien alors inconnu du nom ce Christopher Walken. On peut dire que le ton du film est clairement fataliste et "nos gangsters" sont débarassés de toutes auras romantiques avec en plus une B.O. signé Quincy Jones.

 

Le Gang Anderson (1971) est une œuvre pour le moins déroutante, qui dénonce l’effet « Big Brother » dans les rues de la Grosse Pomme Un gang de braqueurs décide de s’attaquer à un hôtel de luxe en vidant les appartements les uns après les autres. Si la première partie du film peine à convaincre, à cause de la mise en scène et du manque de rythme, la seconde (et dernière) partie satisfait dans son ensemble lorsque le braquage se met en place et se clôture par une fin assez inattendue ! Ce que l’on pourra regretter le plus ici, ce sont les nombreux bruitages électroniques qui n’ont décidemment pas leur place au sein du film. Niveau distribution, on aura le plaisir de retrouver un jeune comédien qui faisait ses tous premiers débuts au cinéma, à savoir Christopher Walken et à ses côtés Sean Connery (que l’on retrouvera plus tard dans The Offence - 1973 & Le Crime de l'Orient-Express - 1974). Quant au scénario, on le doit à Frank Pierson, scénariste des célèbres Luke la main froide (1967) & Un après-midi de chien (1976).

Petit film mineur mais amusant où Sidney Lumet se fait les dents. C’est ironique et léger, joué par une bande d’acteurs en train de devenir célèbres – Connery, Balsam, Walken – et qui ne se prennent vraiment pas au sérieux. Divertissant avec une belle ambiance des années 70, aussitôt vu, aussitôt oublié.

Dans Le gang Anderson, Sydney Lumet fait le pari de réaliser un thriller intime et réaliste, délaissant les grosses scènes d'action et le spectaculaire. Le réalisateur fait ainsi le choix de se concentrer sur la psychologie des personnages et de réfléchir sur le sens de la loi et les devoirs de l'Etat dans une société hypersécurisée où les libertés individuelles sont insidieusement bafouées. La mise en scène est particulièrement lente, notamment lors de la séquence du vol, et l'effet de croisé en flash-back ne permet pas de tenir le spectateur en attention complète. Pour autant, Lumet s'est entouré d'un casting astucieusement hétéroclite emmené par Sean Connery et donnant un de ses premiers rôles à Christopher Walken. L'ensemble se laisse regarder avec un certain plaisir, et le discours militant de Lumet se savoure avec délectation.

Dans "The Anderson Tapes", Sean Connery est plus surveillè dehors qu'en prison! L'acteur britannique quitte son costume de James Bond, dètenteur d'un permis de tuer, pour jouer le rôle d'un dèlinquant, et ex-amant d'une Dyan Cannon qui suscite le dèsir sexuel! A la mise en scène, on retrouve Sidney Lumet qui rèvèle les mèthodes de surveillance audiovisuelle de la police pour un divertissement calibrè, parfois drôle et très seventisè, annonçant en quelque sorte la fameuse « affaire du Watergate » . Quelques systèmes d'alarmes à neutraliser, des portes a ouvrir, des circuits tèlèphoniques a couper, c'est le job confiè à Christopher Walker qui n'ètait pas encore le grand acteur que l'on connait! Contrairement à Martin Balsam qui traverse dècidèment tous les genres cinèmatographiques en jouant ici la « folle » de service! Un gros coup qui s'appuie surtout sur la modernitè et l’efficacitè de la mise en scène et sur le charisme de son acteur principal, avec en prime, la musique de Quincy Jones...

 

Voilà un film qui a beaucoup vieilli. Ils devaient découvrir la surveillance video!!!! Le gang des bras cassés n'est pas des plus folichons et l'objectif peu passionnant. Bref plutôt ennuyeux au final.

On est alléché au départ, on se laisse un peu prendre au début mais finalement... on en ressort avec le sentiment que Lumet, pour le coup, est passé à côté. Le film s'avère en définitive assez plat, l'interprétation est tellement sobre qu'on a l'impression d'une retenue (pourquoi?), le rythme est lent et une absence totale de nervosité ou de suspense vient tout gâcher. C'est dommage car certaines séquences assez réussies (notamment les interventions de certains seconds rôles) démontrent que Lumet pouvait (devait?) faire mieux que cela. On ne lui en tiendra pas rigueur mais tant pis pour le coup.

Bof j'ai pas ete emballé par cette histoire de cambriolage qui se termine mal et ce malgré le charisme du grand Sean Connery tres credible en cerveau de l'operation.La realisation est correcte mais c'est surement le temps qui a fait le plus de mal a cette oeuvre policiere qui nous presente les 1ers systemes de protections et de video surveillances dont nous sommes des habitués aujourd'hui ,l'autre defaut principal vient a mes yeux du manque de tensions durant la preparation et le deroulement du cambriolage sauf peut etre au moment de l'assaut de l'immeuble par la police et encore.On ne ressent jamais le travail d'equipe dans lequel chaque personnage aurait eu un role bien precis facon mission impossible (la serie et pas le film) non ici tous le monde est plutot polyvalent.Y a egalement la bande-son aux bruitages bizarroides + agacants qu'autre chose et des proprietaires d'apparts bien trop dociles et pas assez combatifs a mon goût.

Un mauvais film de Sidney Lumet, ça ne court pas les rues… Eh bien, en voici un ! Cette histoire de hold-up raté (thème cher à l’auteur comme en témoignent le très bon 7 h 58 ce samedi-là et le chef d’œuvre de Lumet, Un après-midi de chien) part pourtant bien mais se perd assez vite (disons en gros au bout d’une demi-heure) dans un scénario gratuitement sophistiqué qui fleure parfaitement les années soixante (même si on est en 1971 !) et ne dégage rien de construit ni d’élaboré. Même Sean Connery, pourtant irréprochable comédien, ne se sort pas de ce piège dans lequel il semble être tombé. À oublier si l’on veut rendre service à ce grand créateur qu’a su être dans bien d’autres occasions Sidney Lumet.

 

 

 

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