CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  167 

 

 

 

n°167
 
" Les grandes gueules "

 

 

(1965 )-(Fr,It)-( 1h43 )  -     Comédie  dramatique

 

Réal. :     Robert  Enrico 

 

Acteurs  :  L.Ventura, Bourvil, M.Dubois, J.Hahn  ... 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles    L'Express     Télérama      Cahiers du Cinéma     Positif          

  Paris Match    Le Figaro    Libération     L'Humanité       Les Echos      La Croix      Elle       Le nouvel Obs      Le Point     Première    

 

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Une comédie dramatique de classe,qui rappelle le temps où les hommes étaient virils,fiers et amicaux sans être des sur-hommes..."Les grandes gueules"(1965)bénéficie d'une charpente narrative solide,et de la vision de Robert Enrico,qui lorgne du côté du western américain,et profite à plein des magnifiques paysages des Vosges.Il offre aussi à Bourvil un étonnant contre-emploi. Celui-ci y incarne le propriétaire d'une scierie à l'abandon qu'il va s'efforcer de remettre sur les rails avec l'aide d'ex-détenus. Le film est parfois léger,parfois pesant.Il s'éparpille un peu trop dans des intrigues secondaires.Mais le fait de suivre les codes du western sans en reprendre le cadre ou l'époque,en font un objet tout à fait attirant. 

Ce film est tout simplement magistral. Une dose d'humanité sans égal. Un jeu parfait. Une tragédie humaine. C'est un très bon film.

Ce film est un grand classique français inoubliable des années 60. Les comédiens, tous grands, sont du même calibre que Clint Eastwood et Lee Van Cleef réunis. Ce chef d'oeuvre a 50 ans cette année et même s'il a assez vieilli sur le plan visuel, il n'en reste pas moins humaniste avec des protagonistes qui pourraient tout à fait être inspirés de la vie actuelle : le chômage, la réinsertion, les contremaîtres, les bas salaires. Je pense qu'il est impossible de parler d'un tel film autrement qu'en le regardant. 

J'ai tout simplement adoré ce film sans m'ennuyer une seconde, une grande rencontre de 2 monstres sacrés au milieu de superbes paysages vosgiens. Tout est parfaitement maitrisé du début à la fin, Bourvil magistral, Lino Ventura impeccable comme d'habitude, la musique de François de Roubaix inoubliable, du grand cinéma tout simplement.

Un western vosgien, viril, efficace, étonnant. Avec Bourvil dans un contre-emploi formidable, Ventura qui en impose vraiment et des seconds rôles impeccables (Jess Hahn, Michel Constantin...). S'appuyant sur un scénario solide de José Giovanni et exploitant parfaitement la beauté sauvage des décors, Robert Enrico conduit son récit avec maîtrise, en restant simple, et brasse intelligemment différents thèmes : honneur, vengeance, violence, amitié, morale, hypocrisie, préjugés sociaux... Un film de durs, qui n'exclut pas l'expression de sentiments profonds. Il y a là quelque chose de fort, d'amer et d'émouvant. Une grande réussite.

Un très bon film français. Une petite entreprise qui tente de tenir tête à une grosse. Pour résister, le petit propriétaire (Bourvil) donne à des prisonniers la chance de repartir de zéro. Il les protège malgré les bourdes qu'ils peuvent faire. En échange, ces hommes luttent à ses côtés contre le grand propriétaire. La fin du film illustre bien le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui. De ce côté là, je trouve que le film n'a pas pris une ride. Je n'avais jamais vu de film avec le duo Bourvil-Lino Ventura, mais je dois dire qu'il fonctionne très bien. En plus, c'est toujours intéressant de voir Bourvil tester autre chose que l'humour. S

 

Les grands gueules est typiquement le genre de film qui vient d'une époque révolue, celle de durs au cœurs tendre. C'est l'histoire d'une rencontre entre un petit patron de scierie et un d'homme cherchant à casé des ex détenus. Dans un premier temps les deux hommes vont chacun y trouver leur compte,puis ils vont se prendre d'amitié. Enrico fait un film de bonne facture, qui allie la bonne humeur et le drame.

De bons acteurs au sommet de leur art, pour un film qui a malgré tout bien vieillit. La manière de filmer , le "surjeu" , tout cela fait démodé, et démontre bien la faiblesse de Enrico, qui ne reste pas comme un grand styliste du 7e art..On s'ennuie souvent et le scénario reste bien faible.

Je reste un peu sur ma faim mais le film est prenant. Les difficultés de la reprise d'une scierie pour Bourvil, en patron. Face à un concurrent peu scrupuleux, il va embaucher des prisonniers aux grandes gueules. Des amitiés et des conflits vont naître. Bien que le film dure plus de 2 heures, j'aurai aimé 30' à 1 heure de plus pour savoir ce que deviennent les personnages. Un film très humain, cependant.

Le film vaut surtout pour la rencontre entre Bourvil et Lino Ventura et par son sujet plutôt courageux, la réinsertion des ex-détenus. Dommage qu'il n'y ait pas un peu de liant dans le scénario pas vraiment de fil conducteur. Des coups de gueule, des bagarres et parfois des répliques enlevées.

Bon film populaire que ces "Grandes gueules" avec en tête de distribution Bourvil, Lino Ventura, Michel Constantin, Jess Hahn, d'après le roman "Le Haut-Fer" de Josè Giovanni qui a transformè ici la nouvelle en scènario! Robert Enrico a tournè son film sur les lieux mêmes où Giovanni a situé son roman: dans la clairière de Cellet, près de Gèrardmer (station de ski cèlèbre pour son festival de films fantastiques), situèe dans le beau dèpartement des Vosges (88).

Western à la française, les Grandes Gueules met en scène les deux monstres sacrés du cinéma français que sont Bourvil et Lino Ventura. Ces deux-là prennent un plaisir évident à se trouver ensemble et cela nous fait oublier les quelques faiblesses du scénario.

 

Malgré un casting impeccable, le scénario de ce film part dans toutes les directions, en plus, une demie heure en moins, n'aurait pas fait de mal à ce long métrage qui fait vraiment trop "cinéma de papa" pour convaincre vraiment le spectateur.

 

 

Index Films

 

Sommaire  MAGALMA