CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1662 

 

 

n°1662
 
" La belle époque "

 

 

(2019)-(Fr)(1h56)  -      Comédie dramatique  

 

Réal. :     Nicolas  Bedos  

 

 

Acteurs:  D.Auteuil, G.Canet, D.Tillier ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Une comédie caustique et drôle, empreinte de nostalgie, qui offre à Fanny Ardant et Daniel Auteuil l’un de leurs plus beaux rôles. Les récits s’entremêlent dans une mécanique parfaitement maîtrisée, et les répliques percutantes suscitent parfois l’hilarité.

Bedos maîtrise parfaitement une mécanique dramatique dont les éléments sont délicats à imbriquer, comme de la porcelaine. "La Belle Epoque" est une vraie belle réussite.

Le scénario lui, est bluffant. D'une maîtrise rare dans le cinéma français actuel, à laquelle s'ajoutent une inventivité et une intelligence savoureuses.

Entre Proust, OEdipe et Hollywood, une superbe comédie sur le temps qui passe.

Fort bien écrit, fort bien dirigé, ce film est une vraie bulle d’oxygène tendre souvent, poétique parfois, efficace tout le temps.

Et même si Bedos a du mal à tenir sa très bonne idée sur la longueur du film, si ce «Truman show» désabusé et rigolo finit par rentrer dans le rang de la bonne comédie à la française, la prestation étonnante de Dora Tillier, toute en force et fragilité, finit par emporter le morceau.

Compliqué ? Oui, même si l’on suit aisément la progression de chacun et la façon dont les uns et les autres réaniment les battements de leur coeur. Le film n’en est pas moins appesanti, ployant sous une charge d’intentions qui lui ôtent sa grâce.

Ce film qui a peur de filmer son époque, se réfugiant dans une nostalgie de pacotille ou moquant des clichés de la modernité, illustre bien l’horizon de cette petite bande d’enfants gâtés du cinéma français : le nihilisme sans qualité.

Si la 1ère moitié du récit a eu de quoi nous faire un peu tourner de l’œil, la deuxième nous réservait carrément de violents haut-le-cœur – soit l’autoportrait de Bedos dans la peau du metteur en scène, rêve mégalomane à peine dissimulé par une autodérision de bon aloi (“Tu te prends pour Dieu ? – Je suis scénariste”), et dont les actions laissent transparaître un fantasme glauque : prostituer sa femme.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Nicolas Bedos a vraiment un don ! Il dirige d’une main de maître Daniel Auteuil, Fanny Ardant, Doria Tillier et Guillaume Canet. Un film original avec une histoire belle et inédite qui nous replonge dans le passé. Les décors sont somptueux et l’idée du scénario très plaisante. Un film drôle et émouvant à voir pour le bonheur de tous !

Un bon moment de cinéma émouvant, avec plusieurs mises en abîmes et la célébration du charme et de la beauté. Daniel Auteuil est très touchant, on prend plaisir à le suivre dans sa reconstitution de 1974, à voir naître tout cet amour et toute cette tendresse dans ses yeux. On se sent un peu voyeur devant tout cet amour mis en scène par le réalisateur (Nicolas) pour son actrice (Doria) si belle, si charmante, si intelligente, qu’il veut partager mais garder pour lui, à la fois. Mais on se sent aussi complice et comme tout ici est futé et plein de clin d’œil, on profite du moment.

Un beau film bien écrit, de la tendresse, de l'amour, de l'humour, de la nostalgie. Des personnages touchants et attachants. On a tous dans notre vie une personne qui nous fait penser à Victor (Daniel Auteuil). Un petit clin d'œil à Nicolas Bedos pour ce petit partage de son adolescence dans cette salle de cinéma, des Champs-Élysées.

Vu en avant première en octobre, ce film est une petite pépite. On pourrait trouver à redire, mais très honnêtement, de bout en bout, c'est la grande classe. Les acteurs sont formidables, les scènes drôles et/ou touchantes. Pas une critique de folie, mais je tenais à féliciter le cast et le réalisateur. Après son premier Monsieur et Madame Adelman qui était une tuerie, N. Bedos tape encore très fort alors qu'il n'est même pas dedans. Bref, j'ai adoré et il m'en faut beaucoup en temps normal.

 

Superbe idée de départ, belle reconstitution, de très bons acteurs surtout D Auteuil et G Canet mais Il manque un petit je ne sais quoi pour en faire un très grand film. De plus pas du tout convaincu par F Ardant pour ce rôle. Je la trouve même très mauvaise....Dommage Encore une fois pour une idée fantastique

Le « syndrome deuxième film » allait-il frapper ? Vous savez, celui où, après un premier titre pleins de promesses, l'espoir placé en un réalisateur se transforme en déception à la sortie de son nouveau titre ? Concernant « La Belle Époque », j'ai un peu envie de répondre oui et non. Oui, car je n'ai pas retrouvé le lyrisme, la passion qui se dégageait de « Monsieur et Madame Adelman », sur un sujet pourtant moins original qu'ici. J'ai mis du temps à rentrer dedans, notamment en raison d'un point important : l'écriture. Alors c'est en partie voulu, mais cela manque singulièrement de naturel, au point de sonner faux à plusieurs reprises, impression finissant par s'estomper sans disparaître totalement. Nicolas Bedos aurait pu emmener cette histoire jusqu'au vertige, pousser loin la mise en abyme, presque en faire un « Truman Show » français, complexe, déroutant... Nous n'en sommes pas là.

Après avoir été présenté à Cannes en sélection officielle mais hors compétition, La belle époque démarre son exploitation en salles. Le deuxième long-métrage réalisé par Nicolas Bedos suit dans son passéisme le personnage principal interprété par Daniel Auteuil. Surproduit et sur-découpé, le voyage temporel proposé n’offre jamais le vertige espéré.

Les acteurs sont bien dans leur rôle attendu ,le scénario est très ''mignon '',un film pour vieux du dimanche après midi ....ce qui tombe bien puisque c' est mon cas ....salle remplie de troisième âge ....impossible d imaginer mon fils de trente ans devant un truc pareil ....j'ai adoré les décors ....que j ai connus ....un bon moment mais qui n' enthousiasme pas .

 

Quel ennui ! Hormis Canet et Ardant (et bien sûr Podalydes toujours juste), les acteurs surjouent, Dora Tillier a beau être ravissante, elle en fait des tonnes... les dialogues sont tellement attendus et censés être drôles (attention c'est là que vous allez rire...) (attention là Fanny Ardant va dire qq chose de méchant...) que c'en est pathétique. J'étais coincé en milieu de rang et n'ai pas pu quitter la salle avant la fin du film... une bien mauvaise soirée !

Je suis admiratif des critiques qui réussissent à mettre quatre et cinq étoiles à ce film. Je me suis ennuyé devant autant de scènes répétitives et débiles à aucun moment on imagine quelqu'un payer une prestation aussi couteuse au point de devoir revendre un appartement pour revivre quelques heures qui ont marqué sa vie et puis il y a cette scène finale rejoué à l'identique ou presque. Bref un bon nombre de spectateurs semblaient avoir la même réaction que la mienne sans compter ceux totalement endormis. Bon courage pour les suivants

Très belle performance des acteurs : les « anciens », Auteuil, Ardent, Arditi. A part cela un scénario poussif, beaucoup de vulgarité, d’agressivité gratuite, et pour le spectateur d’ennui. Les personnages ne sont vraiment pas sympathiques, à part le héros principal. Les critiques dithyrambiques des spectateurs sur ce site m’étonnent beaucoup.

Un récit séduisant sur le papier mais un montage publicitaire criard, des dialogues souvent vulgaires et une mise en abyme à deux balles. N'est pas Jeunet ou Blier qui veut.

Déçue. Une idée originale ne suffit pas pour faire un bon film. C'est souvent agaçant, hystérique, clinquant: ça virevolte, ça s'agite dans tous les sens, il y a plusieurs histoires qui s'emboîtent l'une dans l'autre au point qu'on ne sait plus très bien qui est qui et qui joue quoi, mais ça tombe souvent à plat. La fin est prévisible, j'ai trouvé que pour y parvenir, le temps est bien long. J'ai attendu d'être prise par le film, mais à aucun moment je n'ai réussi à adhérer à cette histoire racoleuse et tirée par les cheveux. 

Je suis allé à le première séance à Conflans. 10 personnes dans la salle. Bon. Ce film, primé à Cannes avec une quintette de choc : Bedos , Auteuil , Ardant , Canet et Arditi qui prennent beaucoup plaisir à jouer ce film sur la nostalgie . Cette quintette de bons s'amuse s'amuse, malheureusement le spectateur beaucoup moins dont moi qui était venu voir un film sur les années 70. Hélas Bedos résume les 70's à une R16 bondée et à un café aux banquettes enfumées et à des jeunes aux cheveux longs et adeptes de sexe en groupe. Bref le spectateur s'ennuie ,uniquement satisfait d'avoir vu un film original .

Un navet prétentieux, vulgaire, creux, médiocre, verbeux, qui réussit l'exploit de concilier le pire du parisien bobo et du franchouillard de PMU. Du strict point de vue de l'histoire, qui peut y croire? C'est bancal au possible, car le réalisateur préfère rester dans la grosse farce sociale aux dialogues gras et aux séquences soi-disant provocantes afin de faire des entrées assurées, grâce au public français "bobo-beauf" (une catégorie en pleine expansion) plutôt que de chercher à faire poétique, ce qui serait tout à fait possible vu le sujet et aurait même pu donner quelque chose de bien, mais qui serait aussi plus risqué... Ce qui est dommage, c'est qu'on sent réellement que ça aurait pu donner un truc bien entre les mains d'un cinéaste subtil et talentueux. 

 

 

 

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