CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1659 

 

 

n°1659
 
" Seuls sont les indomptés "

 

 

(1962)-(Am)(1h47)  -      Western, Drame  

 

Réal. :     David Miller 

 

 

Acteurs:  K.Douglas, G.Rowlands, W.Mathau ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Voilà le genre de film que j'aime. Simple, classe, Beau et tellement vrai. Une critique du mode de vie Américain. Tout y passe. Le concept de propriété illustrer ici par Douglas sur son cheval qui tombe sur une clôture. L'immigration, le vagabondage, les indiens emprisonner (sans doute pour alcoolisme). La guerre de Corée est évoquer avec cet ancien combattant alcoolique et violent. La police pas toujours irréprochable surtout quand on vois l'ignoble flic qui provoque Kirk. Le mode de vie américain contemporain confronter au mode de vie des cowboys. Les temps on changé et la vie est dure pour les indomptés que ce soit les cowboys et les Indiens. Un beau film plein de nostalgie, politique, mais aussi poétique avec la mise en scène contemplative et la relation particulière entre Kirk et le cheval. Mise en scène magnifique, des scènes techniquement remarquables. Des acteurs excellents, un cheval qui en à vu de toutes les couleurs. Un scénario remarquable. Un classique.

Sur un scènario admirable de Dalton Trumbo, cette oeuvre nous raconte la rèvolte et le dèsespoir d'un homme! Un cowboy de la vieille ècole, solitaire, romantique, un peu anarchiste, nommè Jack Burns (dont le rôle est magnifiquement interprètè par Kirk Douglas) voit sa vie menacèe par les progrès de la civilisation industrielle, qui restreint peu à peu sa libertè et contrecarre sans cesse son besoin d'indèpendance! Le dècor des grands espaces de l'Ouest, fait certes rêver, mais n'est plus celui d'une nature sauvage ouverte à l'action civilisatrice de l'homme blanc ; au contraire, ce dernier mutile la nature en la couvrant de clôtures de fils de fer barbelès! Cheval contre autos et hèlipcotère, la lutte s'avère inègal! Mais personne n'oubliera ce final poignant sous une pluie battante! La mort du western se trouve en quelque sorte sur cette route 66 près de Tijeras Canyon! Chef d'oeuvre...

Seuls sont les indomptés (Lonely are the brave) est un film de David Miller tourné en 1962. Jack Burns interprété par Kirk Douglas est un "sans domicile fixe à cheval" qui vit de l'air du temps dans une Amérique qui a lancé à pleine vitesse la société de consommation. Il décide de rendre visite à son vieil ami Paul incarcéré pour délit d'opinion. Pour se faire, il se fait incarcérer lui même... Avec ce film, le réalisateur aborde le changement de société que vivent les Etats Unis et les conséquences pour ceux qui ne suivent pas la voie tracée...Jack Burns est un personnage au bon fond, qui a eu une enfance difficile et qui veut s'affranchir de la vie moderne...cela lui coûtera cher. Dans le rôle principal, Kirk Douglas tout sourire et au mieux de sa forme, est très bon. On saluera également la performance de Gena Rowlands dans le rôle de Jerri Bondy, l'épouse de Paul et de Walter Matthau toujours un peu décalé qui apporte un peu de légèreté au film.

Très beau film, malheureusement trop méconnu. Film assez mélancolique que ce western où Kirk Douglas court après une époque rêvée qui n'existe plus et tente d'échapper au monde moderne comme en témoigne la première scène: un cowboy allongé sur le sol, qui contemple le ciel. Le spectateur peut penser que l'action se déroule à la grande époque de l'ouest jusqu'a ce qu'un avion vienne déchirer le silence. Film sur la place de l'individu dans une société qu'il rejette, sur la liberté de mener son existence comme on l'entend. Fin magnifique et tragique où le héros est une dernière fois rattrapé par la modernité.

Ce film est un chef-d'œuvre! Tout est parfaitement maîtrisé tant par : son intrigue, le jeu des acteurs, l'émotion, les décors, la musique...que par la pertinence de son message: l'avènement d'un "monde matérialiste" et répressif menaçant toute forme de liberté. Je confirme que Kirk Douglas est l'un des meilleurs acteurs de tous les temps. Il est éblouissant notamment à la fin où il se surpasse par un jeu virtuose. Le héros nous rappelle l'absurdité d'un Don Quichotte errant dans un monde de chimères en poursuivant un idéal qui tourne au tragique. La musique de Jerry Goldsmith sonne juste à tout moment et nous "tord les tripes" pendant l'ascension de la montagne. Le final est d'une force inouïe.

 

Métaphore de la mort du western, ce drame mélancolique est unique en son genre. Les images sont remplies de symbolisme, chaque plan a un sens. Cette vision quasi anachronique du western surprend. Les décors sont superbes, les acteurs très bons. Mais il y a un problème de rythme, c'est sûrement dû à l'effet recherché mais l'ennuie se fait sentir rapidement.

Il y a un peu du Nouvel Hollywood avant l’heure dans les libertés que prend la première partie avec l’efficacité attendue d’un scénario hollywoodien. Le problème, c’est que le style des années 60, relativement classique et étriqué, crée des attentes auquel le film ne répond pas. Résultat, le film paraît très bancal : personnages à peine esquissés, problèmes de rythme, enjeu principal pas vraiment passionnant, remplacé par un autre enjeu en cours de route... Ensuite, le récit s’épure et rappelle des spectacles plus récents, comme les films de traque des années 90 (Un monde parfait, Thelma et Louise), légèrement mâtiné de buddy movie animal façon Sauvez Willy. C’est dans cette partie que le film séduit et déploie sa très belle réalisation, mais l’ensemble reste boiteux et la mollesse du début n’est que partiellement rattrapée par l’efficacité de la suite.

Bien sûr, il faut saluer le talent, la présence et l'extraordinaire performance physique de Kirk Douglas, à 45 ans. Par ailleurs, Gena Rowlands, toute jeunette, est à tomber par terre. Mais malgré tous ces efforts, et des qualités indéniables, c'est mou, c'est plein de longueurs, ce n'est guère passionnant. En termes de chasse à l'homme, comparez par exemple avec Le Fugitif, avec Harrison Ford. Question efficacité, il n'y a pas photo.

 

La sympathie et le charisme de Kirk Douglas ne font malheureusement pas oublier l'incrédibilité de l'histoire et ses nombreuses lenteurs..

Le film est extrêmement maladroit, mollasson et mou du genou comme pas permis. Les tenants et les aboutissants sont escamotés, non expliqués sous couvert de la rébellion à l'autorité (ça doit être le message je crois) permanente de ce personnage incroyablement creux et simplet, d'un angélisme qui confine au ridicule... Mais qui d'un autre côté n'hésite pas à recourir à la violence (on est en Amérique après tout !). Walter Matthau en flic qui machouille son chwing-gum d'un air désabusé est un peu le faux paternel qui court après les conneries du rebelle, lequel finit comme il doit finir ou à peu de choses près.  Décousu et grotesque.

 

 

 

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